17. Bonne nouvelle

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*Une semaine plus tard, Kono*

Je monte l'escalier de pierre et entre dans le manoir par la terrasse pour sortir dans le salon. Je mets ma musique à fond tandis que je marche pour aller vers la cuisine.

Depuis la dernière fois je n'ai pas revu monsieur Santana. J'ai appris qu'il est parti en Europe pour des affaires. C'est mieux ainsi. Ça me permet de faire mon travail sans toutefois être dérangée. Je récupère mes affaires et marche vers le bureau de mon patron.

La pièce est vide. Je commence à nettoyer les meubles. Je dépoussière les livres les uns après les autres. La musique m'entraine dans mon rythme de travaille.

Soudain, son parfum m'embaume, m'emprisonne. Je sens ses mains se poser sur mes hanches. Il dépose un baiser sur mon cou. Je frissonne. Je sens les écouteurs se faire retirer de mes oreilles. Il passe sa langue sur le lobe de mon oreille gauche.

- Bonjour. Murmure-t-il. Je glousse et tente de retenir ma respiration.

- Je pensais que vous aviez voyagé.

- En effet, mais une semaine loin de toi me rend malade.

Ma respiration devient plus grande, les battements de mon coeur augmentent. Je me retourne et croise son regard brun. Il porte une chemise en lin bleu ciel, les manches sont retroussées et les deux premiers boutons sont défaits. Ses cheveux ont un aspect décoiffé et sa barbe est proéminente.

Il défait le premier bouton de mon uniforme.

- Non.

- Non, tu n'as pas envie de moi? Ou non ce n'est pas bien ce que nous faisons?

- Paolo...

- Tu ne m'avais jamais appelé par mon prénom. J'aime ça.

- Je... il défait un autre bouton.

- Tu auras beau lutter. Mais ton désir pour moi te rattrapera toujours, bébé. Je sais ce que tu m'as dis la dernière fois. Tu étais en colère. Je sais la situation sera encore pire si nous continuons. Mais nous finirons par imploser si nous ne faisons rien du tout.

- Nous savons comment ça va finir.

- Mais nous savons aussi que nous allons recommencer. J'ai passé sept long jours loin d'ici. Je n'ai pas pensé à ma femme une seule fois. Il n'y a que toi qui occupais mes pensées. Laisse nous profiter de ce moment s'il te plait.

Je prends son visage entre mes deux mains et ne pouvant pas résister plus longtemps, je m'accapare de ses lèvres. Je le sens continuer à déboutonner mes boutons tandis que je passe mes mains dans ses cheveux soyeux. Je me sépare de lui prise de panique.

- Quoi, bébé?

- La porte. Dis-je inquiète. Il sourit et mordille ma lèvre.

- Je l'ai verrouillé en entrant. Je roule mes yeux tandis qu'il me porte et marche jusqu'au canapé où il me dépose. Je l'attire vers moi et retire sa ceinture avant de baisser son pantalon. Il déboutonne sa chemise et m'allonge sur le sofa avant de se mettre au dessus de moi. Je scrute son corps que la dernière fois je n'ai pas eu le temps d'observer dans le noir et étant un peu ivre.

- Tu me mattes?

- Il se pourrait. Dis-je avec un sourire malicieux. Il retire ma robe puis mes sous vêtements la suivent au sol...

Quelques heures plus tard...

Je sors du bureau et rejoins Maria dans le hall.

- Mais où étais-tu passée?

KonoTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon