― J'ai 39 ans messieurs. Ces anciens logis étaient à mon défunt grand-père, un homme bon et qui aimait la musique. Il organisait autrefois des cabarets et divers spectacles de chant. Depuis sa mort, mes familles ont laissées l'endroit tel qu'il était, personne n'y prend soin. Bien évidemment, à part moi. J'y vais pour m'évader, les murs fins et sonores aident pour la musique et les notes de piano. Je suis moi-même professeur de piano. Je vais souvent là-bas pour découvrir toujours de nouveau son et également pour en apprendre toujours plus pour ma propre personne. Ma phrase n'a rien n'à faire dans cette déposition mais il n'y a rien de plus secrets que la musique. Chaque note, chaque son est à découvrir régulièrement plus loin, beaucoup plus intimement. La mélodie est tel un arc en ciel, éphémère sur un temps, mais qu'on voudrait saisir partout étant donné sa beauté.

― C'est vraiment très beau ce que vous dites madame. Cependant, pour appuyer votre témoignage et votre jugement. Nous aurions besoin que vous nous transmettiez les documents qui certifient que vous avez accès à ces aménagements. Votre titre de propriété doit nous être parvenus au bureau dans les quarante-huit heures à partir de maintenant. Je compte sur vous pour votre ponctualité.

Bon dieu, moi-même étant née pour vivre de la musique, je n'ai jamais su dire une si belle définition de pourquoi c'était beau, pourquoi tant d'admiration sur des sons, pourquoi j'aime la musique. Je n'ai jamais pu mettre de simples mots sur la chanson et son pouvoir. Des mots simples sont parfois compliqués à posés sur quelque chose de complexe. Cette femme est un ange tombé du ciel. Pour aimer la musique et l'a comprendre, nous pouvons être pardonné de tous nos pêchers.

Le reste des interrogations qui ont poursuivies les témoignages de Kate et moi-même ont étaient long et je me suis souvenu de chaque instant de cet enfer. Les portraits rebots sont terminés, tous les détails inscrits noir sur blanc. Kate a répondu à toutes les questions, moi également. Des questions parfois pas faciles et plus d'une fois, la notion de viol et d'agressions sexuelles ont étaient évoquées. J'ai bien spécifiée dans mon témoignage que les agresseurs ne sont pas allés jusqu'à cet acte exécrable et encore fort heureusement. Je pense que si cela c'était produit, à l'heure actuelle, je ne serais plus dans cette pièce pour juger, expliquer mon emprisonnement. Les interrogations auront durées une bonne partie de l'après-midi. Ce n'est qu'une fois partie que mes amies me rejoignent. Seulement, à leur arrivée et avant le départ de Kate, je leur demande de patienter un instant. J'ai beau savoir à présent pas mal de chose sur mon héros, je veux la connaître d'avantage. Effectivement, je le sais, je risque de perdre à nouveau mes mots, l'utilisation de la parole, alors c'est maintenant ou jamais.

—C'est très gentil à vous de rester encore un instant. Remerciai – je Kate.

—Je t'en prie et je pense que tu peux me tutoyer, Hannah ? M'informe-t-elle en retour.

—C'est Nanou. Je rajoute

—Très original. Termine-t-elle.

—Je ... Je tenais sincèrement et de tout mon âme à vous remercier. Je ne sais pas ce que je serais devenue sans vous à cette heure-ci, ni même si on m'aurait retrouvée. Je ne suis pas dans mon pays. J'imagine également mes parents, leur inquiétude ainsi que le reste de ma famille. Je vous serais reconnaissante toute ma vie, véritablement.

—Nanou, je n'ai fait que mon devoir de citoyen. Tu étais recherchée de partout, tu passais aux informations. A l'instant où je t'ai découverte, je t'ai reconnue. Ne me remercie pas.

Je ne sais pas ... Je ne sais pas pourquoi, je me sens étrange. J'ai une sensation étrange.

—Pourtant à cause de moi, vous devez faire de nombreuses paperasses, cela doit vous prendre de votre temps. Je n'ai jamais eu affaire à la justice. Je n'ai jamais volée ne serait-ce qu'une simple sucette dans la boîte à bonbons sans permission.

—Nous sommes deux ma chère, ce n'est pas tous les jours que nous sommes harceler de coups de fil des inspecteurs pour avoir à nouveau telle ou telle informations ou encore venir ici et là pour valider des témoignages. En même temps, je ne sauve pas des jeunes filles tous les jours.

—Vous m'avez néanmoins sauvée d'avantage que vous ne le pensez. J'entendais fréquemment vos notes de musiques. C'est très harmonieux ce que vous faites avec vos doigts. Votre façon et votre manière de penser la musique est très admirable. J'ai eu l'impression de m'entendre moi-même donner une définition de la musique.

—Vous jouez d'un instrument vous aussi ?

—C'est exact, mais pas le piano. C'est pourtant un rêve d'en jouer.

— Eh bien, nous nous ressemblons beaucoup plus que l'on ne prétend déjà. Le jour où vous serez remise sur pied, n'hésitez pas, je pourrai vous apprendre quelques petites choses.

Je n'ai jamais vu le temps passé si vite, nous avons racontez nos vies, nos origines. Kate a d'ailleurs vécue en France. Notre passion pour la musique est tellement identique que s'en est presque troublant. Cependant, pendant notre échange passionné, je l'ai également détaillé physiquement. Non sans arrière-pensées malsaines ou quoi que ce soit. Simplement, parce que je l'a trouve extraordinaire, admirable et que j'ai éternellement cette sensation étrange avec laquelle j'ai envie de tout percevoir de cette femme. Cette jeune femme qui est arrivée dans ma vie comme ça et qui l'a certainement marquée à tout jamais. Lors de notre discussion, une phrase m'a interpellée plus que de raison. En effet, Kate a parlée rapidement de nos ressemblances. C'est à partir de là que je me suis mise à l'observée plus amplement. Elle est donc âgée de quasiment quarante ans, très belle femme, blonde, de grands yeux bleus, ces pupilles qui me fascine tant depuis leur découverte. J'ai cette impression de déjà vu que je ne saurai dire d'où elle émane à l'heure actuelle. Kate a équitablement un corps, qui, je pense doit plaire à beaucoup d'homme. Je ne sais pas si elle a eu des enfants mais la vie à était généreuse avec cette femme. Fine, grande et une assez généreuse poitrine également.

Effectivement, même sur un lit d'hôpital, je reste sérieuse quand il s'agit d'observer. Je ne fais pas les choses à moitié. D'ailleurs, depuis qu'il m'est arrivé cet enlèvement, dorénavant, je ferai attention à tout ce qui se produit aux alentours. C'est que je suis déjà dans la voie de la guérison, tant mieux pour moi.

Ce sont les médecins qui clôturent cette amusante discussion. Kate informe qu'elle doit rentrer également, son compagnon va rentrer du travail. Elle me promet de repasser le plus rapidement possible. Elle m'a également laissée son numéro de téléphone, avec lequel elle n'a cessé de me répéter, « si tu as besoin de quoi que ce soit, peu importe l'heure, tu composes le numéro, c'est bien clair ? », j'ai eu la sensation d'entendre ma mère me parler. Elle m'a également fais un agréable baiser sur le front en guise d'aurevoir, au plus profond de moi j'ai eu cette émotion de bien-être indélébile et profond, comme lorsque je suis avec mon père et ma mère. C'est à cet instant que je me suis également décidée à contacter mes parents. Évidemment, avec tous ces récents événements, ils doivent être entièrement retournés. Je les vois très bien prendre tous un billet d'avion, pour me rejoindre, à tel point ils doivent être inquiets.

Mes proches me rejoignent avant l'appel avec de quoi réconforter l'estomac. Plein de bons petits de nourritures sont dans leur bras, « avec les accords des médecins mademoiselle » m'informe mes camarades. J'ai sincèrement des amis et protecteurs en or, un petit ami qui n'a cessé de prendre soin de moi depuis toute cette histoire, ainsi, qu'une meilleure amie qui vaut toutes les merveilles de l'univers. Je m'en voudrai toute ma vie de lui avoir fait vivre cet épisode pour notre voyage. Elle qui rêvait de passer des vacances superbes, à fêter comme il se doit nos réussites, nos amours et la vie en elle-même. En effet, la vie est belle, en tout cas, elle devrait être belle. C'est en regardant Ariel sourire que je me dis que cet instant de ma vie sera vite oublié, pour poursuivre cette belle vie à ses côtés et ceux d'Owen également. Parce-que je sais que la vie peut être belle, même si elle présente des instants plus sombres que d'autres. Une vie ne peut pas être parfaite constamment, sans forcément avoir le pire, mais il faut que la dureté de la réalité nous rattrape parfois. Cela a été mon cas et de cette misère, je me sens capable de ne sortir que plus forte, plus confiante, surtout que je sais que j'ai rencontré une femme qui fait partie de ceux qui vont m'aider à aller mieux. Je le sais au plus profond de moi que Kate, fait partie d'eux, fait partie entière de ces personnes qui me guideront vers un chemin meilleur, pour combattre la vie, pour la vivre et pour la découvrir.

C'est ainsi, avec de la nourriture, partout sur mon lit et ma tablette d'hôpital que j'appelle mes parents. Un appel, qui je sens, va être tout autant déchirant.

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