Les LGBT+ dans le reste du monde

56 9 19
                                    

Je suis l'actualité dans Komitid un très bon site journaliste qui nous met au courant de ce qui se passe des groupes LGBT+. Donc, je me demandais si vous auriez pu être au courant de ce qui se passe en Asie par exemple.

En Inde:

Le 31 août dernier, initiative du prince ouvertement gay Manvendra Singh Gohil, connu pour son combat pour la défense des personnes LGBT+.  L’université Karnavati s'initie pour sensibiliser les étudiant.e.s aux questions liées à la communauté LGBT+ à partir de cette rentrée. Plus précisément, le cours est consacré à une « approche socio-juridique de la communauté LGBTQI ».

« Éduquer les étudiant.e.s à propos de la communauté LGBTQ aidera à les sensibiliser aux minorités sexuelles invisibles », a souligné auprès de l’India Times le prince indien ouvertement gay Manvendra Singh Gohil, à l’initiative du développement de ce module. « Nous présenterons des faits sur la communauté qui sont étayés par des preuves et un raisonnement aux étudiants pour leur faire comprendre les divers aspects de la communauté LGBT », a-t-il ajouté alors qu’il assistait au premier cours, mardi 28 août.

Les étudiant.e.s en droit et en études libérales de l’université suivront toutes et tous ce cours cette année. De même qu’une soixantaine de participant.e.s de tout le pays, y compris des lycéen.ne.s, précise Gay Star News.

Les élèves vont également se pencher sur l’article 377 du Code pénal indien qui criminalise les relations homosexuelles. Une loi héritée de l’époque où le Royaume-Uni avait colonisé le pays, ce que le prince ne manque jamais de rappeler.

Puisque le 1er août dernier, le prince pointe la responsabilité du Royaume-Uni dans les lois homophobes.

Décriminalisée en 2009 puis criminalisée de nouveau en 2013 par la Cour suprême du pays, l’homosexualité y est punie par l’article 377, qui réprimande le sexe non-procréatif. Or, il s’agit d’un texte imposé par le Royaume-Uni lors de sa main mise coloniale l’Inde, en 1871. L’héritier probable du maharaja de Rajpipla (au Gujarat, au nord-ouest de l’Inde) a interpellé le Royaume-Uni sur sa « grande responsabilité » dans la situation actuelle pour celles et ceux qui dépassent de l’étroit cadre hétéronormé dans son pays, ainsi que les autres pays qu’il avait colonisé.

« Avant que ces lois ne voient le jour, l’homosexualité faisait partie de la société indienne, être transgenre faisait partie de la société indienne, et même la prostitution faisait partie de la société indienne  », a-t-il rappelé. « Nous avons des preuves de cela sous la forme d’écrits, de temples, de sculptures et de peintures. Il s’agit d’une loi britannique qui est toujours en vigueur en Inde ». Une déclaration forte alors que la Cour suprême indienne se penche à nouveau sur le cas de cette loi (depuis le 10 juillet 2018) et qui pourrait bien, cette fois-ci, l’abroger pour de bon. La même cour a, en effet, statué que la vie privée – et donc l’orientation sexuelle – était un droit fondamental, en août 2017.

Aux Philippines:

Hier, comme le disent les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence dans leur messe 2018 : « Les IST, c’est pas comme les Pokémon hein, pas la peine de toutes les attraper ». La métaphore est si parlante qu’aux Philippines, où l’épidémie de VIH se propage actuellement à une vitesse alarmante, une association vient de mettre au point une application mobile type Pokémon Go… afin de permettre à ses utilisateurs et utilisatrices de trouver l’endroit safe le plus proche où trouver des préservatifs gratuits.

Développée par l’association LGBT+ LoveYourself, l’application baptisée Safe Spaces a également pour but de connecter les personnes qui l’ont téléchargée, LGBT+ ou non, avec des lieux où trouver des préservatifs gratuits, avec l’assurance de ne pas être jugées. L’appli, inspirée aux développeurs et développeuses bénévoles par le fonctionnement du désormais culte jeu mobile Pokémon Go, basé sur la géolocalisation de ses dresseurs et dresseuses de monstres de poche virtuels, permet de localiser ces espaces partenaires « sûrs » où trouver du matériel de prévention.

Exprime-toi et respecte les autresWhere stories live. Discover now