La Cité des Êtres Parfaits

LA CITE DES ÊTRES PARFAITS

AVANT PROPOS

LA VÉRITÉ SE TROUVE AU CŒUR DE TOUTES LES LÉGENDES, LE MOT LÉGENDE VIENT DU LATIN LEGENDA ET SIGNIFIE "QUI MÉRITE D'ÊTRE LUE", IL NE S'AGIT PAS DE CROIRE QUE LES LÉGENDES RACONTÉES ONT RÉELLEMENT EUT LIEUES DANS LE DÉTAIL, MAIS DE COMPRENDRE QU'ELLES RENFERMENT DES VÉRITÉS IMPORTANTES ET MÊMES CRUCIALES. AINSI VOUS VERREZ AU FIL DES NOUVELLES DE CET OUVRAGE, LES VÉRITÉS QUE CACHENT CES GRANDES LÉGENDES.

A MC

1

Loin dans la forêt, vivait une famille de chiens. Un mâle, une femelle, deux chiots mâles et une aînée femelle. Tout les chiens de la forêt avoisinante étaient épris de cette dernière, tant elle était charmante et bien faite. Mais le mâle veillait au grain, si bien qu'aucun dogue ne parvînt à ses fins avec la belle femelle.

La mâle montrait les crocs à toute personne qui rodait trop près de sa chère fille. Quant à elle, elle ne pensait guère à ces choses là, et cédait à son père en tout sur les aspects de sa future vie maritale. Elle ne sortait que très rarement seule de la tanière sans être accompagnée. A l'inverse de son frère chiot le plus proche, qui lui gambadait à sa guise.

Alors qu'il s'amusait au bois, il croisa un dogue, éprit de sa sœur autrefois, rejetée par celle-ci. Cela avait déclaré la guerre entre leurs clans. Et une telle rencontre n'eut pu se solder que par un duel. Cela dit, le jeune chiot avait bien du mal à effrayer, tant il était menu et frêle. Le dogue farouche, conscient de son indubitable supériorité, s'approche, prêt à venger l'affront d'un coup de crocs. Mais alors qu'il s'approche pour porter le coup, il entend vibrer la mâchoire acérée d'un autre animal, Sire Loup fait alors son entrée :

- Et bien, te voilà bien lâche, de prendre pour cible une si pauvre chaire !

- Et de quoi te mêles tu, Loup ?

- Je me mêle de ce que je vois, et je n'ai pas pour habitude de rester dans l'ombre lorsque de l'injustice de suis témoin !

- Il est bien imprudent pour l'un des tiens de venir ici, les loups blancs se sentent ils à leurs aises dans une si modeste forêt ? Sa seigneurie a t-elle bien tout ce qu'elle désire ?

La dessus Sire Loup s'emporte.

- N'oublies pas que cette terre que tu foules, fût celle de mes ancêtres, et cette façon d'aboyer, mes ancêtres l'ont pratiqué avant toi ! Vas à présent ! Car tu sais bien que les loups ont quelques avantages à la rixe, que vous les chiens, ne possédez guère ! Laisse cette âme innocente et fuit loin de moi, avant que mes instincts primaires ne prennent le pas !

Là dessus le dogue s'enfuit, laissant seuls le jeune chiot et Sire Loup.

2

Sire Loup s'approchant, dit avec chaleur :

- Mon ami, tu devrai prendre garde aux dogues qui rôdent, la plupart sont mieux armés que toi et sans mon intervention celui là t'aurai mit en pièce.

- Je vous remercies Loup, il est vraie que j'ai commit la quelques imprudences, mais croyez bien que d'ordinaire, ces bois n'inspirent nul effroi, et rien ne vient interrompre mes affaires.

- Laissons là cela, permet moi de te raccompagner jusqu'à ta tanière, cet hargneux dogue pourrait bien te surprendre plus loin.

Et ils y allèrent. Chemin faisant les deux canidés discutent de choses et de bien d'autres, si bien qu'au moment d'arriver, ils étaient devenus de bons amis.

Pour remercier le Sire, le chiot s'en va chercher quelques morceaux de viandes que sa mère avait mit de coté. Le chiot rentre dans la tanières, tandis que sa sœur en sorti. A peine aperçu t-elle l'animal qu'elle le salua. Sire Loup, quant à lui, fût frappé par la grâce de cette femelle. Celui-ci fît quelques grimaces dont il avait le secret, et ils ne manquèrent pas de jouer et de rire ensemble. Soudain le mâle, alors qu'il rentrait d'une lourde chasse, aperçut les deux en train de rire et de se flatter. « Ma foi, j'aurai chassé tout les chiens impertinents pour qu'un loup sauvage guette ma fille ?! » Se dit il. Il approchait alors pour séparer les deux, Sire Loup, qui était fort polie, parla ainsi aux oreilles du mâle :