•Prologue•

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Quand mes parents m'ont annoncé, il y a 1 an, qu'on allait déménager en France j'ai d'abord cru à une mauvaise blague. Je vis à Santa Barbara depuis ma naissance, j'adore cette ville, eux aussi nous n'avions aucunes raisons de partir. Apparemment le boss de mon père en a décidé autrement.
D'abord j'en ai énormément voulu à mes parents. Quitter mes amis ainsi que mes repères m'était tout simplement impossible.
Puis j'ai beaucoup pleuré (ma mère pourra en témoigner).
Mon père n'arrête pas de dire que nous sommes tout de même chanceux que son patron l'est prévenu 1 an à l'avance car cela nous permet de nous préparer. Dès octobre mes parents ont cherché un appartement à Paris. Quand on y pense c'est vrai que je n'ai pas de grandes raisons d'être triste car rien que le nom de cette ville fait rêver (du moins pour nous les étrangers). Mais à moi il me fait surtout peur. Et puis je ne connais rien de ce pays, cette culture, cette langue. D'où la décision de mes parents d'avoir un correspondant. Ils pensaient que c'était un bon moyen pour moi d'en connaître plus sur ce pays et surtout d'apprendre à parler couramment ça langue que je ne pratiquait qu'une fois par semaine au lycée jusqu'à présent. Ayant des amis français habitant à Paris, mes parents me mirent en relation avec Alex, leur fils de 16 ans. Au début je trouvais leur idée pourrie. Parler à un gars qui m'était complètement inconnu et en plus en français ne me disait pas trop. Quand j'en avais parlé à mes deux meilleures amies Hailey et Emily, toutes deux s'étaient emportées :

- Mais c'est trop une bonne idée si ça s'trouve il est canon ! S'était exclamée Hailey tout en sautillant sur place les mains jointes.

Alors j'ai commencé à discuter avec cet Alex via internet et à ma plus grande surprise j'aimais de plus en plus nos échanges. Il m'a parlé de sa vie à Paris, de son chien Cowboy un berger allemand qui, comme lui, a les yeux vairons. Cette information m'a intriguée et quand je l'ai questionné il m'a révélé avoir son œil gauche marron et son droit bleu chose peu courante.

Il m'a aussi parlé de ses activité comme quoi il fait du basket au lycée et qu'il aime courir chaque semaine au Champs de Mars le parc abritant la majestueuse Tour Eiffel

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Il m'a aussi parlé de ses activité comme quoi il fait du basket au lycée et qu'il aime courir chaque semaine au Champs de Mars le parc abritant la majestueuse Tour Eiffel. Il est aussi obligé de prendre des cours de piano pour satisfaire les envies de ses parents. Quant à moi, je lui ai raconté comment se déroulait ma vie en Californie, à quel point s'est différent de chez lui et surtout mes inquiétudes face au départ.
Nous nous écrivons deux fois par semaine afin qu'il me transmettre des cours de français et aussi pour que nous puissions discuter de nos vie respective. Bizarrement nous n'avons jamais chercher à voir l'autre. À part les quelques descriptions physiques donnés nous ne nous sommes jamais envoyé de photos. Et son Instagram est aussi désert que le mien, juste quelques paysages par ci par là. Mais je pensais qu'il n'était de toute façon pas nécessaire de m'avantager à travers des messages car nous ne nous verrions jamais. Mais visiblement nos parents avaient décidé que ce serait une bonne idée si Alex venait passer notre dernier été en Californie chez nous, histoire que je puisse "échanger" (comme dit mon père) avec lui directement en français et puis c'était aussi un moyen pour lui de ne pas se retrouver en colo car, de ce que j'ai compris, ses parents travaillent ensemble dans une grande entreprise et passer des vacances avec leur fils n'est visiblement pas leur priorité.
J'avoue que je stress un peu. On s'entend vraiment bien par message alors je suppose que je n'ai pas de soucis à me faire mais la réalité est très différente du virtuel.
Ce qui est sûr c'est que cet été sera probablement très différent de tous les autres.

Love without bordersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant