You Can Do Anything...

Chapitre 9

Nan mais pour qui il se prend lui ? C'est la meilleure celle-là, depuis quand on embrasse une fille sans qu'elle ne le veuille ?

-Ne t'approches plus de moi Polo... Entre nous c'est vraiment juste impossible. Dis-je avant de courir à ma voiture.

Je ne tarde pas à grimper dedans sous les cris de Polo qui me supplie de revenir. J'accélère et sors de ce foutu parking de cinéma pour pouvoir enfin rentrer chez moi tranquillement.

J'ai beau avoir passé que deux petites heures sans Evannn, il me manque déjà beaucoup et j'ai juste trop hâte de le retrouver. Lui au moins est sympa et compréhensible et le mieux c'est qu'il n'embrasse pas qui il veut. Enfin sauf le matin quand je ne me lève pas et qu'il commence à avoir faim, là je sais qu'il va venir me réveiller avec des petites léchouilles.

Mon téléphone se met à sonner et je découvre avec étonnement le nom de mon frère s'afficher. Pourquoi il m'appelle à cette heure-ci ?

-Oui?

-Salut toi... Dis moi je ne sais pas si tu m'entend mais je suis dans un club

super bien avec la famille et Mely veut absolument que tu nous rejoignes

alors je t'envoie l'adresse par message ensuite c'est toi tu vois si tu viens ou

non. Me crie t'il aux oreilles par-dessus la musique avant de raccrocher.

Voilà pourquoi ça m'étonne qu'il m'appelle. Mon frère déteste parler au gens au téléphone, pour lui ça ne sert à rien autant se voir directement. C'est donc pour ça qu'on ne peut pas rester plus de trente secondes avec lui.

Quelques secondes plus tard je reçois l'adresse du fameux club. Pourquoi pas ? Je ne suis pas une grande amoureuse des clubs et soirées et puis tout ce qui s'en rapproche, mais une soirée avec mon frère et ma sœur ne devrait pas me faire de mal.

Je change de direction et me dirige vers ce fameux club. Inutile de préciser qu'il y a ces vautours de photographes soient de la partie et placés juste devant l'entrée. Une file incroyable d'humains est placée devant le club attendant leur entrée avec impatience. Je gare ma voiture juste devant sans prendre la peine de vérifier si j'ai le droit ou non. Mais faut me comprendre je suis comme vous je n'aime pas chercher une place de parking pendant des heures.

Je sors de ma voiture et la ferme avant de me faire mitrailler encore une fois par leurs flashs qui sont faits pour vous rendre aveugles. Des gardes du corps viennent autour de moi et me font passer entre tout le monde. Devant l'entrée deux jeunes ont l'air de batailler pour entrer...

- Mais on vous dis que notre bracelet est tombé dans les égouts ! S'exclame un d'entre eux en colère.

- Je suis désolé mais pas de bracelet vous ne passerez pas. Lui répond le videur en restant droit comme un piquet.

Oh vraiment...Ça n'est qu'un bracelet.

- Ils sont avec moi... Désolée les mecs j'avais un rendez-vous. Dis-je en tapant dans les mains de ces inconnus. A quoi je jouais ? Je ne sais pas. Est-ce que j'étais en train de m'amuser ? Ouaiiiiis.

- Ah pas de problème madame Webster toutes mes excuses. S'excuse le videur en nous laissant une place pour passer. Les mecs me lancent un regard alors que je leur indique du regard de rentrer. Je passe à côté du videur et me stoppe à côté de son oreille.

- Moi c'est mademoiselle Webster. Lui chuchotai-je avant de glisser quelques billets dans sa poche. Euh aussi on le droit à leur pouvoir avec tout le travaille qu'ils font pendant la soirée ça n'est rien. Et puis je sais pertinemment que se travaille ne paye pas vraiment beaucoup. Et puis c'est pas comme si quelques billets allaient me mettre à la paille sérieusement... Je rentre dans le club et tout de suite je me fait arrêter par les jeunes hommes qui se sont faits arrêter à l'entrée.

- Eh c'est super cool ce que tu viens de faire merci vraiment. Me remercie le premier en essayant de se faire entendre par-dessus la musique.

- Ouais on ne sait pas comment te remercier. Ajoute le deuxième.

- Essayez de vous amuser vous êtes encore jeune. Dis-je en leur lançant un clin d'œil.

- Mais on a le même âge. S'exclame un alors que je m'enfonce dans les couloirs de la boîte.

- Ouais mais moi j'ai dû apprendre à me comporter comme une adulte à ma naissance donc c'est comme si j'en avais 40. Dis-je avant de pousser la porte qui mène à la boîte. C'est vrai que je n'ai pas vraiment eu le temps ni le droit de profiter de ma jeunesse si on peut dire ça. J'ai beau n'avoir que 18 ans, dès mes trois ans j'ai dû faire face à : « Mad comporte toi comme une grande tu n'es plus un bébé », alors que si, je n'étais encore qu'un bébé. 

À peine la porte du club passée, que l'odeur de la sueur des gens qui se frottent entre eux me brûle les yeux. Mélangés à ça l'odeur de l'alcool et de différents parfums qu'on ne sauraient même pas reconnaître. La vue de jeunes qui s'embrassent à pleine bouche comme si leur vie en dépendait. Le son de la musique qui réussirait à vous faire exploser les tympans en quelques minutes seulement. Et à côté de tout ça au fond de la salle vous avez le carré V.I.P. . Cet endroit qui, malgré, est plutôt tranquille ,n'est absolument pas amusant. 

C'est pas là-bas qu'un serveur va te renverser un verre dessus sans qu'il ne soit pas renvoyé par la suite. Moi j'aime me mélanger comme mon frère et ma sœur c'est donc pour ça que ce soir au carré V.I.P sa n'est pas nous. Je tourne sur moi même et attire déjà l'attention de plusieurs personnes sur moi. Et après quelques minutes je reconnais la table de mon frère...maintenant reste plus qu'à passer entre cette marée humaine. Bonne chance...

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