My One

Chapitre 7

Mes pieds frappent le sable qui ne cesse de ralentir ma course. Pourtant je me dois d'accélérer. Je ne peux pas me permettre d'être lente, et encore plus sur ce terrain. J'ai grandis ici, je suis agile et avantagée face à de nombreuse personnes. Je ne laisserai aucun de mes adversaires me battre sur mon terrain.
Je me stop net. Les fines particules s'élèvent tel un nuage autour de moi, alors que je lève la tête vers le ciel. Je n'ai pas cesser de courir pendant plus d'une heure, la sueur roulant sur ma peau bouillonnante. Mes yeux sont rapidement attiré par les rouleaux créés par le vent et les marées. Je retire mon t-shirt et mon short avant de courir me jeter à l'eau. Les bras tendus, je suis immergé entièrement, fermant les yeux. Aussi vite sortis, je secoue ma crinière blonde, souriant au soleil. Mes paupières brûlent à cause du sel, mais cette sensation m'avait manqué. Je retourne rapidement sous l'eau, nageant à contre courant. De nouveau à la surface, une ombre me dépasse fendant l'air dans un saut magistrale.
Merde !
Je pourrais reconnaître ces cheveux parlais des milliers d'autre.
J'ignorais que Karla savait surfer. Et encore moins à un tel niveau !
Je rejoins la plage quelques peu après son arrivé. Lorsqu'elle me voit, son visage s'illumine, et ses yeux dévorent mes courbes.
Elle se mord la lèvre, et je décide d'en profiter. Je ferme les yeux quelques secondes, passant mes mains dans mes cheveux. Je fais comme si je n'avais pas remarqué son regard lourd sur moi, mais je me sens rougir lorsque je me noie dans ses yeux.

"Salut. Elle lance d'une voix absente.

- Tu es impressionnante ! Je lâche éblouis par son sourire.

- Ho ! Ça ? C'est pas grand chose... Les mains de Karla se resserrent autour de sa planche, alors qu'on avance vers la villa.

- Tu te sous-estime toujours trop. Je soupire.

- Décidément ! Tu ne fais que répéter ça depuis qu'on... Je peux voir ses joues prendre des couleurs.

- À l'époque tu aurais dit "baiser". Mais en ce moment tu m'as l'air suffisement fleur-bleue pour dire "coucher ensemble". Je souffle détaché, mes yeux restant fixé vers le ciel bleus.

- Enfin bref. Tu as compris ce que je voulais dire. Mon amie soupire, pressant le pas.

- Ho ! Euh, oui. Mais en même temps, tu le cherche un peu Karlita. Je tourne la tête vers elle et lui souris, repoussant sa tête doucement.

- Tu raconte n'importe quoi.

- Aller arrête, tu sais que j'ai raison. Accepte que je te fasse des compliments."

On vient s'essuyer à l'aide des serviette disposé sur la terrasse. Alors que je lui tournait le dos, Karla vient me plaquer contre le mur. Elle m'a retourné si vite que j'en ai mal à la tête.

"Je croyais que faire des compliments c'étais hors contrat ? On se contente des flatteries qui sont sensé exciter."

Ce regard. Froid, vitreux. Je n'avais jamais vus Karla dans cet état.
Elle lève mes bras au dessus de ma tête, serrant fort mes poignets. Je gigote. Gémis. Elle le fait mal.

" K-Karla... Je gein.

Elle vient presser son doigts sur mes lèvres.

- Chut. Ne t'en fais pas. Tu auras largement de quoi gémir mon prénom dans quelques minutes. Jésus et Lia sont partis pour la journée...

- Je... Je n'en ai pas envie." Je souffle, baissant les yeux.

Ses mains se resserent, me faisant pousser un petit cris de douleur. Sa jambe vient fortement appuyer entre les miennes, mais plus je me débat et plus elle me fait mal.

"Attend Karla, s'il te plais.

- Je ne changerai pas d'avis, je te veux maintenant. Que tu le veuille ou non Alyne. Tu ne m'as pas laissé le choix là fois dernière après tout. Mon assaillant sourie d'une façon qui me donne des frissons.

- Je suis désolée... Je lui lance au bords des larmes.

- Ce n'est pas une fois fais, qu'il fais s'excuser. Tu as tes faiblesse, et j'ai les miennes. Maintenant tait toi."

Sur ces derniers mots, Karla vient m'embrasser avec haine. Ses lèvres sont brûlante, encore salées par l'océan.
Je n'ai pas le choix.
De fines gouttes d'eau glisse sur mon visage. La Belle Brune pleure.
Elle a mal.
Je force sur mes bras, réussissant à me défaire de son étreinte. Tel deux serpents, mes bras s'enroulent autour de son cou, venant la serrer contre moi. Les mains de mon amie se logent sur mes hanches, avant de venir me donner l'impulsion nécessaire à me faire grimper dans ses bras.
Sans cesser de m'embrasser, Karla me monte jusqu'à notre chambre. Elle tente de le cacher, mais ses larmes redoublent d'ampleur.
Une fois assise, il ne lui faudra que fraction de seconde pour retirer mon maillot de bain.
À quatre patte au dessus de moi, je prends appuie sur mes coudes pour continuer de l'embrasser. Karla s'assoit et retire le haut de sa combinaison. Tout en plantant mes ongles dans la chair de ses hanches, je la retourne sur le matelas, l'aidant à se déshabiller.
Je suis bien heureuse que notre couplé d'amie ne soit pas là.... Au vus des hurlements que j'ai poussé, cela aurait été terriblement gênant.
Après plus de quatre heures, la Belle Brune semble fatiguer, s'abandonnant sur le sol à mes côtés. Nos souffles sont saccadé. Mon corps tout entier me fait terriblement mal. 
On entend Lia nous appeler du bas des escaliers.
Je me leve d'un bond, enfile à nouveau mon maillot de bain et sors precipitement, remettant mes cheveux en place.

"Non ! Alyne attend !" Hurle Karla quand je passe la porte.

Pas le temps. Si on ne veut pas que les filles se fassent des idées, il faus répondre présente immédiatement. Je descend les escaliers au aps de course, venant me jeter dans les bras de Lia.

"Salut petit Bouh. Je lance tout sourire.

- Vous faisiez quoi ?" La voix de ma meilleure amie est glaciale.

Elle me repousse, et je sens Karla passer une veste sur mes épaules. Elle s'est habillé d'un sweat-shirt et d'un jean, l'air totalement paniqué. Ses yeux fixent ceux de Lia, qui eux lancent des éclairs à chacune de nous.

Je plonge mon regard dans celui de Karla, essayant de comprendre ce qui se passe.

"Euh on discutait ?" Je lâche sans réfléchir.

Un l'on silence s'installe durant des minutes qui semblent être des heures. Je recule face à Lia emplis de colère. J'heurte Karla. La regarde longuement. Elle fixe le sol et semble désemparé. Mais qu'est-ce qui se passe ?
L'accalmie cesse, Lia venant prendre la parole, la veine de sa tempe tambourinant sous la haine.

"Tu comptes encore me mentir longtemps, Alyne ?"