Loving the Nerd (Traduction Française)

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E  V  E  R  E  S  T

Cole ne m'avait pas reparlé ni même reconnu mon existence depuis mon refus indirect de sa proposition pour un rendez-vous.

Alors que je voulais vraiment sortir avec lui, il était extrêmement pénible de l'entendre prononcer ces derniers mots. Dans ma tête, c'était un millier de oui, mais tout ce que je pouvais faire était de reproduire les mensonges dont je m'étais nourris pendant toutes ces années.

"Tu es hétéro. Tu es Everest Saunders et tu es hétéro. Tu es le jock. Tu es Everest Saunders et tu es le jock. Fiona est ta petite amie. Tu est Everest Saunders et Fiona est—"

Splash.

Je regardais mon reflet, l'eau qui ruisselle sur mon visage, perlant dans mes cheveux bruns et puis qui tombe. J'étais dans les toilettes des hommes vide pour échapper à un après-midi avec mes amis. J'avais besoin d'évaluer ce que je pensais faire.

"Tu es juste un lâche !" j'ai crié à mon reflet.

Je pouvais me dire mille fois que j'étais Everest Saunders qui était le jock et sortait avec Fiona Walsh, je pouvais le réciter dans mon sommeil, être hypnotisé à le croire ; mais ce n'était pas moi. Je n'étais pas de tout ça. Le gars cool et populaire ? Je ne pense pas. Cette supercherie m'a seulement rendu plus faible. J'avais peur d'être moi-même parce que pendant des années on m'avait dit d'être le contraire.

"Sois le meilleur joueur" "Sois le plus rapide." "N'arrête pas d'essayer." "Tu es le meilleur."

C'est ce que mes parents me disaient. La seule raison pour laquelle je jouais à ce stupide football, c'était parce que mes parents m'avaient jetée dans des chaussures de football quand j'avais trois ans. Je n'ai jamais pu échapper au terrain de sport. Vous savez ce qu'ils disent là-bas ? 'Oh c'est gay', 'No homo', 'Quel tapette'. L'homophobie était présente dans les sports. C'était l'endroit principal qu'elle a été entretenu. Le seul garçon gay de l'équipe a été obligé d'abandonner à cause des remarques constantes. Est-ce que quelqu'un a compris que si j'étais gay je n'aurais plus rien ? Pas d'amis, pas de famille, pas de football, pas de réputation, pas de moi.

La porte s'ouvrit et fit un bruit quand elle entra en collision avec le mur. Je m'attendais à ce que le concierge vienne me chasser — qui me dit que je devais avoir une vie et être dehors, et pas ici ; mais quand j'ai regardé par-dessus mon épaule j'ai repéré les converse rouge familiers.

"Cole ? Que fais-tu ici ?"