À toute nos pensées éphémères,
À tout ces instant plus clairs,
À toutes nos pensées noires,
À tous nos esprits blafards,
À toutes les fois ou on a cru voir nos corps se consumer,
À toutes les fois ou ils se sont exaltés.
À tous nos projets abandonnés .
À tous nos souvenirs déchus et abîmés.
À toutes les roses délaissés ,
Aux pétales innumés ,
À la tige consumée
Aux épines rétractés .
À la déchéance d'une vie
À toutes les paroles exhaustives.
À ce putain de monde illusoire,
Faîtes que la vie chante ,chante encore et qu'elle sombre plus encore, faîtes que nos obstacles ne nous fasses perdre notre âme , faîtes que les flammes de l'enfer se ravivent dans nos yeux , que nos corps se déchirent sous les cieux en septs lieux. À toutes ces fleurs fanées, à tous ces univers intemporels à toutes ces noces d'une nuit d'été a tous ces songes d'une nuit d'été. À toutes les entailles que l'on subit tel Roméo et Juliette et notre esprit torturé comme une interprétation du rêve.
À toutes les comètes déçues venues se poser déchues sur cette planète astrale, plongée dans les grandeurs abyssales
Qui décrivent la douleur dans nos entrailles.
À toutes nos pensées éphémères qui l'espace d'un instant nous font oublier la vie, dépassent l'intelligence de Freud et Aristote des plus grands et des plus fous à toutes nos pensées éphémères qui font de nous ce que nous sommes.
Une éternelle friction d'amour.
Une éternelle fiction d'amour.
