Critique 4: "Le Journal de Yakiteikh" de Agrumax

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Aujourd'hui, vente d'un décodeur de cerveau.

Comme d'habitude on commence pas par des chipos mais par la couverture, p't'être parce que personne met de chipos dans son livre, fin t'es pas con tu sais. Alors l'idée est sympa, parce que le fond est glauque et sombre à souhait, mais (faut bien être chiant) avec l'apparition (trop) discrète en bas à droite on pense au premier abord davantage à une histoire de fantômes. Puis je suis pas certain que la police et le centrage du titre soit optimaux. OUI JE CHIPOTE C'EST MA CRITIQUE, MICHEL TU LA FERMES.

En parlant du titre, il est plutôt sympa, mais peut-être un peu trop général. Sans parler de le changer tout à fait, peut-être mériterait-il un sous-titre? Fin après on peut le changer aussi hein, mais ça c'est Agrumax qui décide.

Le résumé. Oui oui, t'as bien lu, c'est pas hallucinatoire, c'est fou, j'analyse le résumé . Donc c'est assez succinct. Et ça mériterait au moins une remise en forme, sinon d'être réécrit afin d'attirer encore davantage le lecteur: par exemple moins d'informations bout à bout, de passivité etc. Mais clairement il y a eut pire dans l'histoire du résumé. (c'est la manière méchante de te faire un compliment).

Pas de prologue mais un épilogue (c'est pas grave de toute façon je préfère les épis que les pro-conneries). Trêve de tergiversation (oui c'est pas parce que je suis un gros con que j'ai pas de vocabulaire): grâce à ce choix on entre directement dans le vif du sujet, ce qui est plutôt pas mal pour un journal, ça évite un excédent de paratexte.

Ça commence donc sombrement, directement. Le rythme est donné de suite. Si les chapitres sont tout d'abord plutôt longs, leur durée varie tout au long de l'histoire, donnant en plus de l'impression de réalisme un rythme maîtrisé.

Bien que le vocabulaire soit parfois un peu trop cherché pour la situation du personnage (oui je sais c'est du détail mais on m'as demandé d'être CHIANT), le fond comme la forme sont  tout à fait en symbiose (comme le chocolat et moi - je dis ça comme ça, par hasard), et entraînent le lecteur à la suite. De même, rares sont les fautes de français parasitant le texte. Je suppose que l'auteur les traque au piège à ours le soir venu.

En parlant de faute, la plus courante dans le texte, c'est qu'Agrumax a fait plein de recherches et/ou a beaucoup de connaissances sur les sujets abordés. "Ah mais c'est pas un défaut, t'es vraiment un enfoiré de merde je me désabonne". TU VAS FERMER TA PUTAIN DE GRANDE GUEULE MICHEL?! Donc je disais que le tout est très documenté, mais l'auteur oublie à plusieurs reprises  que nous, lecteurs, n'avons accès ni à ses ressources, ni à ses pensées. Par conséquent j'ai dû parfois demander des précisions, et d'autres fois ce n'est qu'à la lecture des commentaires que j'ai compris certains détails.

Dans l'ensemble, l'histoire progresse bien, et est intéressante à la fois pour le moment de lecture passé, mais aussi par le sujet abordé, ou l'auteur s'engage avec courage, permettant peut-être à certains de ses lecteurs une prise de conscience.

Si j'ai un conseil:

- Pour le lecteur découvrant la critique: Amateur de livre réaliste, engagé, ou tout simplement à la recherche d'une histoire palpitante, c'est pour toi: va lire.

- Pour Agrumax: c'est bien, tu dois savoir que c'est bien, mais n'oublie pas de prendre du recul et de te demander si le lecteur (souvent un peu bête et/ou fainéant - C'est affectueux) comprendra l'utilisation des termes, les détails, le pourquoi du comment.

- Pour moi: T'es en retard. Encore. Cette fois pas de banane au chocolat. (-BWAAA)

Sinon, merci à Agrumax de m'avoir laissé démolir son histoire (j'étais peut-être un peu fâché en écrivant la critique, je reconnais), la prochaine explosion arrive... maintenant! Non je déconne, je vais être fatigué après.




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