Chapitre 58. [Corrigé]

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Je me précipitai à la salle de bain, et je défis le haut de ma combinaison de moto. Du sang goûta en grande quantité sur le carrelage, et je sentis enfin la brûlure familière du verre qui transperçait ma peau. Je regardai ensuite ma cuisse et je poussai un grognement de dégoût. Oui, le bout de verre était bel et bien présent, et il était loin d'être petit. 

 Je pris le bout qui dépassait à pleine main, et je tirai d'un coup sec sans faire de chichi. Je sentis ma peau se déchirer, et je hurlai de douleur.  Je balançai le bout de verre dans la baignoire, qui fut éclabousser de sang. 

Les mains ensanglantées, je m'appuyai contre le lavabo pour lutter contre les nausées et les vertiges qui devenaient de plus en plus fort. Je tremblai de la tête aux pieds, pendant que la plaie à ma cuisse commença à saigner en grand filets. Génial,en plus de pisser le sang, d'avoir une balle dans le flan et un verre dans la cuisse, le verre avait toucher une artère. 

Je respirai difficilement, et le monde commença à tanguer. Non. Je ne pouvais pas finir comme ça, j'étais plus forte que ça! 

 Je me dirigeai vers mon dressing, et j'en sortis un vieux t-shirt blanc taché de sang par le passé. Je le tachai directement en le prenant avec mes mains, et je le mis en boule pour le plaquer contre ma blessure. J'appuyai autant que possible, mais le sang continuait d'imbiber mon t-shirt. Je me rappuyai contre le lavabo, et j'attendis.

Des pas se firent entendre, et quelqu'un rentra dans la salle de bain. Je me retournai  doucement, et fis face à Andrei. Je fermai les yeux un instant, comme rassurée par sa présence, et quand je les rouvrai enfin, j'étais affalée contre le lavabo, par terre, Andrei devant moi, criant des choses que je n'entendai pas derrière lui. Mes oreilles sifflaient trop pour ça, et j'avais l'impression que mon visage était de plus en plus engourdi. Je ne pouvais à peine ouvrir les yeux, et mes lèvres ne voulaient pas bouger. 

Il me prit dans ses bras, et je laissai ma main toujours appuyée sur ma cuisse, retombée. Je posai ma tête sur son torse, et je m'endormis.

On me prit violemment les poignets et je me rendis compte que mon t-shirt était relevé. Je hurlai aussi fort que je pus, ramener dans mon passé, mais j'ouvris les yeux. Quand je reconnu le plafond de mon ancienne chambre chez Andrei, je sus que j'étais en sécurité. 

Quand on plongea je ne sait quoi dans mon flanc, je serrai les dents. Je restais figée, jusqu'à ce que j'entende quelqu'un dire : 

-c'est bon j'ai la balle. 

Andrei apparu devant moi, et il s'exclama sans attendre : 

-Je t'avais pourtant dit de ne pas revenir ici,et je te retrouve crever dans ma salle de bain ! 

-Si je suis partie, c'est parce que je fais ce que je veux ! Abruti. 

Il dit à la deuxième personne dans la pièce de partir, et il attrapa une aiguille et du fils. 

-Ca va faire mal. 

Je ricane. 

-Mon cul. 

Il commença à me recoudre, et je commençai à reparler. 

- Pourquoi je suis moins faible que tout à l'heure ? 

- On t'as transférer de mon sang, on est du même groupe sanguin, dit-il simplement pendant qu'il était appliquer à sa tâche. 

- Comment tu le sais ? 

- Je sais tout Anna, tu devrais le savoir. 

Je restai silencieuse un moment. 

-Alors, vous avez découvert des choses pendant mon absence ? dis-je sans en dire plus sur sa phrase précédente. 

-C'est à moi de te poser la question ! Giorgia m'a tout raconter. Traîtresse, tu as préféré retourner avec tes parents et devenir puissante hein ! 

-En attendant, pendant que tu es là à me hurler au nez, je sais des choses intéressantes, et j'ai pris énormément de risques pour toi. À ton avis pourquoi je reviens à moitié crever chez vous ? u penses que c'est une visite diplomatique ? 

Il resta silencieux, comprenant sans doute qu'il s'était énervé trop vite. 

- Voila, alors avant de critiquer les autres pense un peu à ce qu'ils font pour ton petit nombril. 

Je me relevai tout de suite quand il eu finit, et j'allais dans le dressing prendre un pyjama. Je me changeai à la va vite, et je retombai sur mon lit. 

Je remarquai alors que Andrei était toujours la,  à m'observer sur un des fauteuils en face du lit. Il y avait un feu dans la cheminée, et aucunes lumières dans la pièce.

Only Gang. [TERMINÉ]Where stories live. Discover now