Le Tourment

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Personne n'est satisfait de sa vie. Même si on sait qu'il y a hélas pire que nous. Mais que voulez-vous, la nature humaine veut qu'on se complique la vie à vouloir des choses qui seront peut être jamais à notre porté... Lorsque vous allez lire les lignes suivantes, votre vie aura l'air d'un doux paradis à côté de celle-ci. Cette vie appartient à celle d'un gosse à l'allure banale. Vous savez c'est ce genre de gamin assez anodin, dont tout le monde se fout. Ce genre de gamin qui n'intéresse personne... Mais finalement, sommes-nous sûre que ces gosses soient si anodin ?

Bref, cette vie que je vais vous conté est celle de Candide.

Si un jour vous le voyez, vous verrez un garçon de grande taille au dos vouté, avec des yeux marrons qui étaient toujours entourés de cernes, ce qui contrastait étrangement avec ses cheveux d'un blond paille. Candide ne dégageait rien, pas une seule once de charme, ni aucun magnétisme, ce qui lui empêche d'enchaîner les conquêtes... Personne était attaché à lui, et lui était attaché à personne n'ont plus à part sa douce grand-mère. Vous l'aurez compris, Candide était un garçon mal-aimé.

Mais il avait une particularité unique, invisible à l'œil nu, cette particularité qu'il transportait depuis son plus jeune âge était devenu au fil des années un fardeau. Candide pouvait voir les âmes des personnes mortes . Le pauvre garçon, à cause de ce difficile fardeau, préfèrait rester enfer mer dans sa maison, qui datait de plusieurs siècles et qui lui avait été légué par sa riche grand-mère.

Cependant des âmes étaient présent là aussi.
Certaines âmes étaient douce, comme celle de cette jeune femme toujours coiffé de rouleaux de la victoire, ou celle de sa grand-mère Jeannine, celle-ci ne lui parlait jamais mais lui souriait toujours. Sans oublier l'esprit de son chat, Philomène, qui frottait toujours sa tête avec tendresse sur la jambe du garçon. Ils étaient nombreux à résider dans sa maison et tous lui parlait que très peu, mais aucun ne lui faisait du mal.

Sauf, Henri...

Henri n'était pas plus vieux que Candide, bien au contraire, c'était un petit garçon toujours vêtu d'un costume de pirate et d'une épée en bois. Ce pauvre enfant fût mort il y a bien longtemps, et son décès était toujours sources de rumeurs et de mystère, il était si inexplicable que beaucoup de ses voisins pensaient qu'un démon pouvait l'avoir tué, ou que c'était sa propre mère qui l'avait étouffer dans son sommeil...

Henri suivait Candide tout le temps, là où irait l'un, l'autre le suivrait. Les choses auraient été simple si Henri était pleine de bienveillance. Mais il chuchotait des ordres à Candide ainsi que des choses que personnes ne souhaiteraient entendre. Ces choses étaient accompagné de visions cauchemardesques. Parfois, il prenait même possession du corps de Candide afin de l'abîmer.

Candide chercha toutes les solutions possibles pour fuir Henri, mais aucune d'entres elles n'avaient l'air de vouloir fonctionner. Bien entendue il aurait pu partir, tout quitté mais Henri l'en empêchait. Toutes les portes et fenêtres de sa maison se refermait d'elle même lorsqu'il s'approchait de celles-ci. Candide était définitivement piégé. Pour lui, c'était comparable au supplice de Tantale.

Il s'affaiblissait, s'amaigrissait et régressait, de jour en jour. Désormais vivre dans sa propre maison était devenu pour lui, comparable à l'enfer. Il ne comprenait pas comment un si petit garçon pouvait l'empêcher de vivre.

Un soir, alors qu'il avait réussi à s'isoler sans Henri,ce qui était fort rare, et que le désespoir l'enivrait, Jeannine arriva derrière lui, caressant ses cheveux.

-Grand-mère... Je n'en peux plus... dit-il avant de cacher son visage et de sangloter.

Et là, Candide fût surpris, sa grand-mère ne lui avait pas sourit, non, cette fois elle lui parla :

-Oh mon petite ange, si innocent... Sache le, toi seul est le maître de maison et les âmes qui y vivent te doivent obéissance ! Tu peux te débarrasser de celui qui te tourmente, mais pour ça il te faudra beaucoup de courage ! Il faut que tu y mettes tout ton âme ! Cette action peut avoir l'air simplette, mais elle n'est plus difficile qu'il n'y parait !

Il se releva, révélant des yeux rougis et gonfflés par les larmes.
-Grand-mère je peux le faire ! Dit il aussitôt.

-Pour te débarrasser de ton oppresseur, il te suffit de fermer les yeux et de dire fermement "Vas t en !" ...

Puis Jeannine lui sourit à nouveau, avant de disparaitre.

Suite à la conversation, Candide partit, les jambes tremblantes, chercher Henri. Il marcha d'un pas lent dans les escalier en bois de sa maison, espérant réussir à réunir le plus de courage possible.

-Candide...

Candide se retourna, la gorge serré et l'estomac noué, celui qui venait de l'appeler n'était autre que Henri. Lorsqu'il le vit, celui-ci jouait avec son épée de bois. Henri avait vraiment tout d'un petit garçon mignon à qui on pince les joues. Mais lorsqu'il sourit, Candide vit un être maléfique qui était à l'origine de ses tourments...

Le jeune homme inspira un coup avant de relever son dos. Essayant de paraître le plus fière possible. Henri s'approcha de l'oreille du jeune homme, Candide recula, et commença à fermer les yeux.

-Vas t-en ... Dit il doucement.

-Quoi ? Que dis-tu Candide ? Tu le sais bien, je serais toujours là dans ton cerveau, tes oreilles, tes yeux, je serais absolument partout ! Expliqua t-il avec un sourire allant littéralement jusqu'aux oreilles.

-Vas t-en. Dit-il plus fermement.

-Mais qu'est-ce tu nous fais là ? Demanda Henri légèrement paniqué.

-VAAAAS T-EN! Hurla longuement Candide.

Candide n'avait jamais crié aussi fort de toute sa vie, désormais il avait l'impression que tout allait bien, qu'il était purifié du mal qui lui avait été infligé. Il ouvrit ses yeux et ne vit plus rien.




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⏰ Terakhir diperbarui: Mar 06, 2020 ⏰

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