Mia

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Je marche vite. Nous sommes en retard et, comme d'habitude, Sia marche à la même vitesse que moi. Nous croisons un couple d'une trentaine d'années qui nous regarde bizarrement et je soupire : nous ne serons jamais regardées comme tout le monde dans la rue ou dans un espace publique et c'est très frustrant ! Nous nous regardons et nos regards se croisent en même temps, synchronisées comme se plait a dire notre père... 

Ma sœur et moi sommes jumelles. Mais des VRAIES jumelles ! Nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eau ; nous sommes presque toujours synchronisées dans nos mouvements, nous avons les mêmes cheveux fins et cassants,  les mêmes taches de rousseur parcourent le visage de chacune, le même mètre 55, la même vois au point que nos professeurs nous confondent... Bref, la totale quoi. Le pire c'est que nos parents nous ont appelées respectivement Sia et Mia! Vous imaginez au collège! Le seul avantage ( qui peut aussi être un inconvénient ) est que nous sommes tellement proches que l'une ne peut, en principe, pas se passer de l'autre. Nous sommes également incapables de nous disputer ou de faire quoi que ce soit qui pose un trop gros problème à l'autre. Mais bon, c'est la vie, on n'y peu pas grand chose...

Nous arrivons devant le bâtiment où se trouve notre médecin traitant; un immeuble moderne et très en auteur ( 17 étages ) avec des verrières qui recouvrent tout le côté gauche. Heureusement le cabinet se trouve au premier étage. Nous entrons dans la petite salle d'attente après avoir salué l'assistante de notre docteur. J'attrape un magazine et Sia fait de même avec le suivant de la pile. Quelques secondes plus tard la porte du cabinet s'ouvre sur le docteur et un garçon d'à peu près mon âge, légèrement plus grand que moi et ma sœur et, surtout, surtout, il est albinos. Je ne sais pas pourquoi mais il me dit quelque chose... Je demande à Sia : 

  -On l'a déjà vu celui-là? comme nous faisons tout ensemble, si l'une a un trou à propos de quelqu'un et bien l'autre peut toujours lui dire. La réponse ne se fait pas attendre:

  -Aucun souvenir d'un gars comme ça ! Je soupire et nous rentrons dans le cabinet.


Coucou tout le monde voici la première partie de mon histoire!

Désolée pour les fautes! J'espère qu'elle vous a plus quand même!!




Les âmes LiéesWhere stories live. Discover now