Partie sans titre 2

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I. La linguistique : A.Survol historique :

3 étapes successives ont précédé la linguistique d'aujourd'hui :

La grammaire : On a commencé par ce que l'on appelle de la grammaire. Cette grammaire initié par les grecques puis continué par les français (principalement) était fondée sur la logique et visée uniquement à donner des règles pour distinguer les formes correctes des formes incorrectes. Il convient de préciser que chez les grecques, la réflexion sur le langage était indissociable de la philosophie et notamment de la question sur l'origine des langues. Étaient-elles conventionnelles ou naturelles ? En d'autres termes, le lien entre les mots et les références était-il naturel ou arbitraire ? Ainsi, on appelait analogiste les partisans d'un lien naturel entre les mots et les choses et ceux qui soutenaient le caractère conventionnel donc arbitraire des mots se disaient conventionnalistes. Ensuite paru la philologie.

La philologie : s'occupait tout d'abord à fixer, interpréter et commenter les textes. Cette 1ère étude l'amène à s'occuper aussi de l'histoire littéraire des mœurs, des institutions, etc... Si elle aborde la question linguistique, c'est surtout pour comparer des textes de différentes époques, déterminer la langue particulière de chaque auteur, déchiffrer et expliquer les inscriptions rédigées dans une langue plus ancienne.

Le sanskrit : Début XIXe siècle, une 3e phase s'ouvre avec la découverte du sanskrit, une langue indienne. Il se développe alors une méthode plus rigoureuse lorsque l'on découvrit qu'il existait une relation de parenté entre cette langue et la plupart des langues européennes d'où l'emploie depuis de l'expression « langue indo-européenne ». On pouvait désormais comparer les langues entre elles et se fut l'origine de la linguistique historique ou grammaire comparée. Les comparatistes ont étudié l'évolution des langues , leur histoire en rendant compte des similitudes relevées entre elles et en établissant des relations de parenté et de filiation d'où le concept de « famille de langue ». Mais, cette école qui a eut le mérite incontestable d'ouvrir un champ nouveau et féquant n'est pas parvenu à constituer la véritable science linguistique. Peu à peu, à travers divers débats théoriques et sous l'impulsion du cours de linguistique général de Ferdinand de Saussure (linguiste suisse, 1916) se précise une notion nouvelle de la langue. Les linguistes prennent conscience de la tache qui leur incombe : étudier et décrire par une technique adéquate la réalité linguistique actuelle. La linguistique entre alors dans sa phase d'aujourd'hui. Elle a pour objet non plus la philosophie du langages ou les formes mais d'abord la réalité interne de la langue et elle vise à se constituer comme science formelle, rigoureuse et systématique. Il s'agit en effet de savoir en quoi consiste une langue et comment elle fonctionne. La linguistique moderne est donc née sous l'impulsion de Saussure qui fut l'un des premiers à envisager la langue en elle-même, pour elle-même et à reconnaître que la langue est un système de système : un grand système constitué de parties harmonieusement liées entre elles et formant ce grand système.

Définition : la linguistique est généralement définit comme l'étude scientifique du langage humain. Elle tient compte de toutes les manifestations du langage mais elle doit ordonner systématiquement ces manifestations variées pour en constituer la science. Générale car elle s'applique à toutes les langues du monde.

linguistique générale semestre 3Where stories live. Discover now