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J'étais perdu. Comment agir ? Que faire ? Personne n'était là pour m'aider. Alors j'ai couru, couru le plus loin possible, le plus loin de tout. Et c'est là qui je suis tombé dessus. Une forêt perdue, tout comme moi. Je me disais que je trouverais peut être ma place entre ces arbres. Alors je suis rentré, je me suis fait griffé et agressé mais c'est normal, je le savais. Puis je me suis posé dans l'herbe et me suis allongé. L'herbe devait me dépasser de cinquante centimètres. Et les insectes grouillaient autours de moi. C'était beau. Je me sentais mieux. Et je suis resté là je ne sais pas combien de temps. Une heure, deux peut être aucune idée. Les moustiques affamés se sont jetés sur moi. Je ne les ai pas chassé, ni tué, je les ai laissé se nourrir. C'est ce que j'aurais si c'était des humains. Je n'ai fait que deux souhaits. Et ils m'ont écoutés. Perdre 10 gouttes de sang m'importait peu, mais eux, ils en avaient besoin. Ça allait peut être me gratter mais ils en avaient besoin. C'était pour leurs survies. Avant je les trouvais embétants, chiants aujourd'hui je me rend compte qu'ils ont besoin de cela. Alors j'ai laissé faire. Ensuite des petits araignées me sont passées dessus. Je n'ai pas bronché. Beaucoup les disent répugnantes et dégoutantes. Mais elles ne sont rien de tout cela. Oui c'est vrai que leurs physiques est peut être moins agréable que les coccinelles mais ce n'est pas pour cela qu'elles sont répugnantes. Elles existent et ont le droit. On assassine pas les bébés alors que pourtant les bébés sont pas très beau ! Alors pourquoi on le fait aux espèces différentes ! Arrêtez les arachnocides, elles sont la depuis bien plus longtemps que nous et savent sûrement plus de choses alors pourquoi les massacrer ?! Je vous en supplie de toutes grâces, arrêtez ces meurtres. S'il vous plait. Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas que l'on vous fasse. À qui que ce soit ou quoi que ce soit. Oui elles mordent mais par légitime défense. Si vous ne faites rien elles ne vous mordent pas. Elles ne peuvent de toute manière pas faire grand chose de plus. Ça chatouillait. Tiens, une coccinelle. Sur mon nez. Mes yeux louchaient sur elle. Elle tait belle. Jaune à poid rouge. Étrange. Mes paupièresse fermèrent toutes seules, et pendant une heure j'oubliais la terreur que ce trouvait chez moi à cette heure là.

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