Chapitre 28 suite

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Je n'ai pas le temps de réagir que je me retrouve collée aux parois des cabines, un souffle chaud dans mon cou.

Arthur, grognant : Espèce de garce !

Je m'empare de sa bouche, un sourire aux lèvres. Sa main glisse sur mes fesses me collant littéralement à lui. Nos lèvres se quittent un instant tandis qu'Arthur me déshabille. Il presse le bouton de l'eau chaude et fait parcourir ses doigts sur tout mon corps. La sensation de ses doigts contre ma peau sous l'eau chaude me donne des frissons et, je dois l'avouer, me donne envie de lui.

Ses doigts descendent terriblement lentement vers mon bas ventre, c'est un supplice. Il baise mes seins puis caresse d'une main mon intimité. Mon souffle s'accélère lorsqu'il rentre lentement un doigt puis deux en moi. Il retire ses doigts, abaisse son short et me fixe.

Arthur : Tu veux me sentir en toi ?

Moi : Pourquoi tu me demandes ça ?

Arthur : Réponds moi, que veux tu que je te fasse ?

Moi, grognant : Je veux que tu me baises bordel !

Il s'approche de moi en souriant et prend ma main de façon à la poser sur son sexe.

Arthur : Dit lui au-revoir.

Avant que je comprenne quoi que ce soit, il remonte son short et sort de la cabine, me laissant planter là. Je l'entends crier de loin :

Arthur : VENGEANCE !!!!!

[...]

Tout le monde est enfin réveillé, Elodie est revenu au campement et c'est excusée, excuses que j'ai évidemment acceptée. Arthur, content de lui n'arrête pas de me regarder en riant et Pierre.. n'est pas là . Ne voulant pas déjeuner sans lui je décide de partir à sa « recherche ». Je fais vaguement le tour du camping puis pars vers la plage. Il n'y a personne, aucun bruit d'enfants, aucune paroles.. Juste le bruit des vagues, du vent.. C'est apaisant. Je m'allonge sur le sable et regarde le ciel, pensant à mon cousin. Me voit-il ? Je tourne la tête vers la gauche pour regarder la sorte de falaise qui orne la plage et j'y remarque.. une personne. Je me lève et commence à marcher vers cette personne. Heureusement il y avait des marches pour monter. La personne est dos à moi, debout, semblant regarder l'horizon ou la mer qui sait.. Je distingue de mieux en mieux la silhouette, silhouette d'un homme et en m'approchant je ne peux que reconnaître cette carrure que je connais si bien : Pierre.

Je m'approche lentement, sans faire de bruit et pose une main sur son épaule. Il sursaute.

Moi : Désolé, je ne voulais pas te faire peur.

Il ne se retourne pas et continue de regarder droit devant lui. J'entends un reniflement et j'aurai pu jurer qu'il pleurait. J'ai compris qu'il n'aimait pas qu'on lui pose trop de questions alors je suis me suis éloignée. Avant de redescendre les marches je lui dis :

Moi : Je vais déjeuner avec les autres, je leur dirais que je ne t'ai pas trouvé.

Il se retourna enfin et me remercia. Sa voix était neutre et à la distance où j'étais je ne pouvais voir clairement son visage..

Une fois revenu au campement, j'annonce aux autres que je n'ai pas retrouvé Pierre.

Pablo : Tant pis, moi j'ai la dalle alors je mange sans lui !

Tout le monde se met donc à suivre Pablo et à petit-déjeuner.

François : Sinon les amis, j'ai pensé à un truc !

Alexandre : Balance.

François : Ca vous dit d'aller en boite ce soir ?

Arthur : Ouais grave, bonne idée mon gars !

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