Louise. - Tome 2

Chapitre 25.

PDV Gabriel.

_ Tiens.

_ T'en as combien sérieusement ?

_ Mouche toi, je les ferais laver demain.

Louise prit mon mouchoir en soie et arqua un sourcil. Elle se moucha ensuite. Après de longues minutes de pleurs, par ma faute, je pouvais sacrifier mes mouchoirs en soie pour elle. Je savais très bien qu'elle avait des problèmes pour avoir un enfant, mais je ne pensais pas que ce sujet était encore d'actualité.

Et moi qui pensait qu'elle pouvait tuer des gens.

Elle vomissait à chaque fois qu'elle voyait une goutte de sang. Mais à quoi je pensais ?

_ Je ne voulais pas te faire de la peine. Lui dis-je.

Elle haussa les épaules.

_ Je suis encore stupéfaite que tu penses que je puisse tuer.

_ Je suis totalement paumé dans cette histoire Louise.

_ Au point de me suspecter ?

_ Je ne sais pas à quoi je pensais à ce moment-là.

_ Arrête de penser.

_ Tu crois que c'est facile pour moi ?!

_ Ce n'est facile pour personne.

Je soupirais. C'est vrai. Les employées, la Cour ou même les invités étaient tétanisés à l'idée de se balader dans le château ou même dans leur propre demeure. Le meurtrier ne semblait pas m'en vouloir mais en vouloir à certains hommes. Malgré de nombreuses recherches, je ne trouve aucun lien.

_ Je fais mon possible...

Elle posa sa main sur mon bras et le caressa d'un geste tendre. Une décharge électrique envahissait mon corps. Son regard si dur il y a quelques instants, était plus doux.

_ Je sais Gabriel.. N'abandonne pas. Je crois en toi.

Je lui fis un sourire.

_ Malgré tout ce que j'ai pu faire, tu crois toujours en moi.

_ Bien sur. Tu comptes pour moi.

_ Tu comptes tout autant.

Elle fit un petit sourire gêné et retira sa main. Son contact me manquait déjà. Je lui pointais du doigt la cabane en bois un peu plus loin de nous.

_ Tu te rappelles ?

Lorsqu'elle regarda dans la direction de mon doigt, de légères couleurs rougeâtres se faufilèrent sur ses joues et elle hocha positivement la tête. Je ris en voyant de telles couleurs sur son visage et embrassa doucement son épaule.

_ On avait échappé à la garde ce jour-là, je n'étais encore qu'un prince et on avait fait notre petite affaire là dedans.

_ C'est vrai. Je m'en souviens.

Ce jour-là, je ne tenais plus. Je n'avais qu'une hâte c'était de sentir sa peau contre la mienne. Nous nous étions faufilés en cachette hors du château et nous avons échappé à la garde. A ce temps-là, mon père voulait éviter tout contact sexuel entre une femme et moi. J'avais une mauvaise réputation, pourtant je ne couchais plus qu'avec Louise. De ce fait, la garde me suivait et se permettait même de rentrer dans ma chambre s'il y avait un bruit suspect. Après 2 semaines sans baise, je peux vous dire que mon sexe ne tenait plus. Après un plan très élaboré, je l'avais emmené dans cette cabane pour lui faire l'amour pendant de longues heures.