J'eus le droit à une grimace, avant de partir vers la maison, alors que mes lèvres s'étirèrent en un sourire.

Une fois devant, je rentrais dans la maison, dans une pièce où m'attendais une bassine remplie d'eau presque chaude. J'enlevais mes vêtements déjà bien sales alors que ça ne faisais que quelques heures qu'ils avaient étés mis, et me glissée dans l'eau en frissonnant,prenant la brosse, polissant mes ongles, dégraissant mes cheveux,purifiant ma peau.Quelques temps après, je sortis de ma cuvette lorsque je m'étais assurée que mon corps n'avait plus aucune tâche de quoi que ce soit. J'enfilais rapidement mes sous vêtements et frissonnais. Je vis tout de suite la couleur criarde du jaune étendue à côté de mon bain de fortune. Je soupirais, mais l'enfilait délicatement, prenant garde à ne rien déchirer. Une fois mise, je sortis en fermant soigneusement la porte, je sentis un regard se posait sur moi.

_T'es prête poussin ?

_Tais toi donc, et coiffe moi. Lui dis-je en pestant contre les goûts trop prononcés de ma mère.

Mon frère sourit et s'approcha de moi. Je lui tendis la brosse à cheveux que j'avais pris quelques secondes auparavant, et il commença à les brossés minutieusement. Le silence commençait à devenir pesant, et mes cheveux sécher rapidement formant de grossières boucles. Je sentis mon frère poser la brosse puis il déposa ses mains sur ma nuque, choisissant quelques mèches de cheveux pour pouvoir faire une coiffure convenable. Cela pouvait paraître bizarre qu'il me coiffe, surtout lorsqu'on voyait ses propres cheveux, mais il me coiffait depuis toute petite, et il savait y faire. Je lui faisait entièrement confiance à ce niveau, et sincèrement, ma coiffure m'importait peu. Pendant qu'il se concentrait sur son œuvre d'art, je décidais de rompre le silence qui me rendait plus que nerveuse.

_Alors ?Prêt pour le grand jour ?

_Depuis quatre ans tout de même. Nous avons de la chance de ne jamais être choisis. Il y a si peu de probabilité que ça tombe sur nous.Il jura lorsqu'il fit tomber une épingle au sol.

_Ne soit pas si sûre de toi. Tu sais, je trouve ça tellement ridicule.Lui répondis-je en ramassant son épingle.

_Je sais sœurette, cela fait également quatre ans que tu le répète.

_Ne te moque pas de moi. Répliquais-je en sentant son sourire moqueur. Les gens ont l'air d'appréciés ce spectacle sanglant, ils choisissent leurs favoris comme si nous n'étions que des pions. Je trouve ça déplorable. Ils veulent maintenir la paix ? Ce n'est pas avec ce genre de coutumes que nous parviendrons à celle ci.

_Je suis certain que tu n'es pas la seule à penser de la sorte, mais cette tradition était là bien avant toi, et elle le sera bienaprès. Le capitole a pris bien trop de pouvoir, et il écrasera qui ose se mettre en travers de son chemin.

Je soupirais bruyamment en l'entendant parler ainsi, d'une part parce que je savais qu'il avait raison, mais d'une autre que j'étais sûre que cela pouvais changer. Mon frère recula pour admirer son travail,et je m'observais dans le miroir. Encore une fois je devais admettre qu'il s'y prenait vraiment bien. Il semblait fier de ce qu'il avait fait et il avait de quoi. Je lui sourit doucement, lorsque la porte s'ouvrit brusquement laissant apparaître une petite bonne femme,trapue et ronde, aux cheveux presque noirs, dont le regard s'illumina lorsqu'elle nous vis.

_Mes enfants ! Vous êtes si beau ! Et toi mon poussin, cette robe te va vraiment à ravir, je suis contente d'avoir choisis celle-ci.

_Merci maman. Répondis-je avec un sourire forcé collé aux lèvres,écrasant le pieds de mon frère qui était prit d'un fou rire silencieux en entendant mon fameux surnom. Nous devrions y aller.

_Tu as raison. Déclara l'homme aux cheveux grisonnant et à la grosse barbe qui venait d'entrée. Allons-y.

Ma mère me prit la main et nous sortîmes dehors, se dirigeant vers l'endroit ou avait lieu le choix des participants au jeu. Arriver là-bas nous nous séparâmes de nos parents qui allèrent prendre leur place tandis que mon jumeau et moi allions prendre nos places dans les rangs pour nous faire enregistrer. La queue était longue,et le temps passé lentement. J'eus l'impression d'avoir attendue plusieurs heures avant d'entendre le fameux :

_Nom,prénom ? Demanda froidement une femme à l'allure stricte.

_Irvy Aria.

La femme pris mon doigt, et m'enfonça l'aiguille dedans, le posant brutalement sur la feuille. Je lui jetais un regard noir, lorsqu'elle déclara «Suivant », mais rejoignit sagement les rangs.L'attente fut longue malgré les grimaces que m'envoyait mon frère,et les regards désespérés de nos paternels non loin de là. Il faisait rigoler les plus jeunes, et cela pouvait rassurer.Enfin, vins l'annonce des nom. Une femme à la robe jaune également, mais qui étais bien plus jolie que moi, et aux cheveux bleus nuit monta sur l'estrade. Elle récita le discours habituel, que je commençais à connaître par cœur et montra le nouveau film de cette année, où l'on dévoilé le vainqueur du district trois de l'année précédente.Une fois terminer, vint l'annonce des noms. Je voyais les plus jeuned'entre nous trembler de peur. Tendis que je me mordais la joue la femme déclara joyeusement :

_Comme chaque années, et bien sur, par galanterie, honneur aux dames.

Elle plongea la main dans le gros bocal transparent et fit tourner la main quelques seconde, faisant perduré le suspense. Enfin, elle se décida et sortit un papier pour s'approcher du micro et dire de sa voix aiguë.

_Aria Irvy.

Mon corps sembla se gelé sur place. Je gardais les yeux fixés sur mes chaussures aux sol, alors que les personnes autour de moi s'éloignées rapidement comme si j'avais soudainement attrapé la rage. Je levais enfin la tête pour croisé le regard larmoyant de mon père, et celui déjà bien rougit de ma mère. Je cherchais mon frère des yeux,mais ne le trouvais pas. La femme aux cheveux bleus s'impatientait légèrement et m'incita à venir de nouveau. D'un pas lourd, je laissais mes jambes m'entraînaient vers la scène, et grimper les escalier un à un. La femme me prit dans ses bras me me lança un regard compatissant. Je me plaçais derrière, ne sachant que faire, en étant perdue. Je ne savais que pensais, et si cela était réellement réel.Le femme plongea une nouvelle fois sa main dans le bocal, mais cette fois ci de la gente masculine.

_Hervé Pombard.

La foule s'écarta de nouveau pour laissait entrevoir un petit garçon aux cheveux roux qui semblait sur le point de se mettre à pleurer.Il avait à peine fait un pas lorsque résonna une voix grave derrière. La voix semblait posée, mais assez puissante pour qu'on puisse l'entendre jusqu'à la scène.

_Je me porte volontaire.

_Très bien très bien ! S'extasia la femme. Viens ici monte.

Quelle mouche l'avait donc piqué ? Se portait volontaire pour un jeu aussi sanglant que celui ci. Je fronçais les sourcils et lança un regard meurtrier au garçon lorsque la femme dit dans le micro

_Ezra Irvy.


Crétin de frère. 

Hunger Game ~Le commencement~Where stories live. Discover now