You're all that matters to me [Joshua Kimmich x Arturo Vidal]

8. Tu me fais peur

Je viens de me rendre compte que le Chili faisait pas la CDM cette année donc : le Pérou dégage pour laisser la place au Chili dans mon histoire x)

Joshua Kimmich

15 juin 2018

Je suis tranquille sur mon téléphone quand Toni arrive. Il me le pique, ricanant. Il lève les bras en l'air alors que je tente de le rattraper, me forçant à me coller à son corps. Il me le rend et ses lèvres se posent contre le mienne et je suis incapable de le repousser, trop surpris. Quand je reprends mes esprits, je le repousse immédiatement. Il me sourit alors que je le fixe, sourcils froncés.

Joshua : Je peux savoir ce qu'il te prends ?

Toni : J'en avais envie.

Josh : Mais t'es malade ou quoi ? Arturo est censé me rejoindre pour le déjeuner, d'un instant à l'autre. T'es franchement malade, toi !

J'envie de lui coller une beigne me traverse l'esprit, mais je n'en trouve pas la force. Arturo arrive et passe son bras autour de mes épaules. Aux yeux des caméras, nous ne sommes encore que des amis. On se dirige vers la cafet et on se serre avant de s'installer. La plupart des gars sont là. Quand Sven arrive, il s'exclame :

Sven : Tiens ! Les pédales second round !

Josh : Vu les bruits dans ta chambre, la nuit derrière, je paris que Benzemerde est dans le coin.

Ma théorie est confirmé quand le français entre dans la pièce. Sven parle de mon homosexualité, mais il est pareil. Y a vraiment des fois où il devrait fermer sa gueule, putain.

Trente minutes plus tard

Je ferme la porte et Arturo m'y colle dans un mouvement tout sauf doux. Je grogne de douleur.

Arturo : Tu t'es bien amusé pendant mon absence ?

Joshua : Quoi ?

Arturo : Qui est le plus important ? Lui ou moi ?

Joshua : Mais tu ne comprends pas ? Tu es tout ce qui m'importe ! Rien d'autre n'est plus important que toi ! Rien !

Arturo : Oh vraiment ? Même pas l'autre espèce de connard ?

Josh : Tu doutes de moi ou je rêve ?

Arturo : Je sais ce que j'ai vu. Vous vous embrassiez.

Mon coeur se stoppe dès que j'entends ses paroles. Il nous a vu. Ma gorge se noue et les larmes inondent mon regard.

Josh : Je peux t'expliquer !

Arturo : Y a rien à expliquer ! Tu m'as trompé.

Josh : Je l'ai repoussé, j'te jure ! Bébé...

Arturo : Y a plus de bébé. Je ne peux pas te faire confiance, visiblement.

Il se frotte la nuque, s'éloignant. Quand il revient, il se colle à moi.

Arturo : Tu avais promis, Joshua.

Josh : Je suis désolé !"

Son poing frappe à côté de ma tête, contre le bois de la porte.

Josh : Tu me fais peur !

Arturo : Oh, vraiment ? Pauvre chéri ! T'as peur ! T'avais qu'à réfléchir avant de baiser avec ton pote !

Josh : J'ai fait que l'embrasser !

Arturo : Je croyais que tu l'avais repoussé ?

Eh merde ! J'ai pas employé les bons mots. 

Arturo : Je ne sais pas ce qui me dégoûte le plus. Le fait que tu ne m'aurais rien dit ou le fait que tu ais osé faire ça. 

Je m'approche de lui quand il s'éloigne. Quand ma joue se met à piquer, je sais pourquoi. Il baisse le bras immédiatement après et quitte la pièce, claquant la porte. Je me laisse tomber dans mon lit, la tête enfouie dans l'oreiller. J'ai tellement merdé.