Chapitre 2- À l'exposition du danger.

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[ Sayushi Yuu ]

Ma sœur se planta dans le sol, à peine passé l'entrée, observant tout ce monde qui grouillait comme des fourmis. Sauf que les invités étaient bien habillés et avaient des mimiques de nobles. C'était une espèce invasive qui n'avait pour Dieu que l'argent et ce qu'il procurait. Ces hypocrites tenaient des verres de champagnes d'une main et des sacoches de l'autre... Ils ne se souciaient pas d'agiter des millions devant votre nez.

Ces gens de mauvais goûts se faisaient âgés : Je crois bien que nous étions les deux seuls adolescents à cette réception, et cela me passa l'envie de m'approcher de ses créatures hautaines.

Ces gens de mauvais goûts se faisaient âgés : Je crois bien que nous étions les deux seuls adolescents à cette réception, et cela me passa l'envie de m'approcher de ses créatures hautaines

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J'avais beau détenir la capacité de cerner les personnalités au premier contact, ce don ne m'avait jamais permis de mieux comprendre les Hommes et leur égo...

Je retrouva aussitôt la mauvaise habitude de voir ces invités comme l'objet d'expériences imaginaires orchestrés par une force supérieure. Normalement, j'aurais dû les considérer avec plus de respect. Mais croyez-moi, c'était difficile de faire cet effort pour ma sœur. Elle me reprochait souvent mon ingratitude quand je me retrouvais seul à force de mépriser mes camarades.

Sans un mot, cette dernière fit quelques pas incertains, timides, puis se retourna vers moi la bouche en cœur. Je devina instantanément, qu'elle venait de craquer face à sa nausée. Ça ne m'étonnais même plus ! Midori me proposa de l'accompagner se servir au buffet, présenté sur une grande table toute en longueur. De loin, j'apercevais des petits apéritifs minutieusement réalisés par des chefs étoilés. Ces gourmandises étaient magnifiques à regarder. À leurs côtés, quelques boissons luxurieuses se déversaient comme de l'eau de vie.

Manger ne m'inspirai pas vraiment, par contre, ma jumelle vouait tout un culte à la nourriture : Elle raffolait de ces choses-là et se mettait à grignoter au moindre stress. Je me demandais toujours comment elle pouvait garder une ligne aussi exemplaire en la sachant aussi vorace. Vu son élégance, notre mère devait avoir le charme d'une déesse !

Nous nous approchâmes du buffet que des serveurs habiles nous abordèrent immédiatement : « Bonsoir, monsieur, mademoiselle, que boirez-vous ? » proposaient-ils avec un grand respect.

Ce vocabulaire m'était si étranger que j'eu du mal à comprendre sa demande. En tant que frère responsable, je demandai une boisson sans alcool pour nos verres de collection. L'homme en costard noir et foulard blanc dépassant de sa chemise nous servi aimablement un soda à la pêche. On aurait crût à de la bière mais ça ne fait rien...

Midori demanda innocemment d'où venaient les pièces du buffet.
L'homme de service lui confia qu'ils étaient tout droit importé de France, "De prestigieuses pâtisseries et friandises préparées par la crème des artistes culinaires du pays !" Ce ventait-il.

L'élite des chefs cuisiniers de cette nation monopolisaient le savoir de préparer ces délices avec tradition. Ils savaient exploiter le secret des arômes naturels sans une goutte de chimique, c'était impressionnant ! Tout le monde les enviaient dans le secteur du culinaire.
Si Midori n'était pas destinée à la Science, elle serait  partie étudier la gastronomie exceptionnelle de France, je n'en doute pas une seconde !

Even green- redeem his faultsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant