BOOK & COFFEE

Partie 4

Nous grimpons les marches de chez moi. Je ne suis plus la seule à être tactile. Depuis que nous avons abandonnées Marie à son exposition. Disons-le, de façon incognito. Carl
ne me lâche pas d'une semelle. Et je dois avouer que j'aime bien ça. Nous avons beaucoup discuté durant cette soirée.

Carl est ce que l'on appelle un vieux garçon. Jamais eu vraiment de blonde sérieuse. Une à l'université qui a durée quelque mois. Mais il était tellement vague qu'elle ne doit
pas avoir été un amour incroyable. Rendu à la porte de l'appart. Il me plaqué contre celle-ci en m'embrassant dans le cou et j'en perds mes clés qui tombe au sol. J'éclate alors
de rire.

- qu'est-ce que tu fou? Me demande-t-il un sourire au coin.

- J'ai écrit cette scène dans mon livre. Pareil! Collé contre la porte, le mordillage et les clés qui tombent.

- Et dans ton livre, il finissait par baiser ou il discutait sur le porche de l'appart?

Il me regarde en se moquant de moi. Je comprends bien que
j'ai coupé son élan de sensualité. J'ai beau écrire des New Romances, je ne suis pas pour autant la plus experte dans ce domaine. Je ramasse mes clés dans le peu de sensualité
qu'il me reste et j'entre avant lui.

- Tu veux un dernier verre jeune homme?

Qu'est-ce que je dis là moi! Jeune homme! Allez Laurence, ressaisi toi. Tu n'es pas une maîtresse d'école.

- Non je te veux toi! Et si tu ne m'indique pas où est ta chambre alors ce sera ici sur le bord de cette porte!

Wow! C'est directe ça. Est-ce que je suis supposée aimez ça? Dans mon livre, sa aurait été géniale. Prendre note de rajouter ce passage.

« Zack qui s'approche de sa flamme, dépose le verre au liquide ambré qu'elle lui tend sur la table.

- Je te veux maintenant. Oubli les bonnes manières Gamy. Je vais te prendre dans l'instant qui suit et
si tu ne m'indique pas où se trouve ta chambre. Je te baisse directement sur ce cadre de porte!

Gamy qui fond à ses simples paroles addictives »

Bon j'ai encore foiré. Carl me regarde drôlement car je suis
encore partie dans l'une de mes bulles. Allons-y avec les grands moyens avant qu'il se sauve définitivement. Je l'agrippe par sa chemise et l'amène vers mon lit en
l'embrassant langoureusement. Sa bouche est douce. Peut-être trop. On peut avoir la bouche trop douce?!

***

Je me retourne toujours endormi. Ma tignasse dans le visage. Je me colle à un papier et j'imagine Mike qui m'
avertit d'avoir fermé mon téléphone, ou ma télé que j'ai encore laissée ouverte.

« Merci Laurence, Ca été cool comme soirée. Je ne suis pas du genre à fréquenter des artistes. Bonne chance dans ta vie.
Xx
Carl »

J'analyse ce qui vient de se passez. Hier, l'exposition, le match nul de Marie. Elle m'en doit une.

Merde ! J'allume. Je viens de me faire plaquer avant même d'avoir commencé quoi que ce soit. C'est nul, vraiment. Bon, je n'aurais pas poursuit avec d'une façon ou d'une
autre mais sa phrase. Fréquenter des artistes. Je l'avais jamais entendu celle-là. Quoi que ça m'évite de dire bye à Monsieur Bouche Molle.

*********
Ça cogne à la porte. Je n'ai pas le temps de me lever des draps que Mike rentre et me rejoins directement dans la chambre.

- Salut tigresse, comme ça tu t'es mise dans les coups d'un soir ou ton prétendant est parti chercher les croissants?