Heartbeat, Drumbeat | TenSimm

Ƥas de panique ┋⌜ Introduction

Des ossements engloutis par les eaux, tels des pierres
Tout ce pourquoi nous avons combattu.
Nos chez-nous, endroits où nous avons été élevés
Nous sommes tous perdus.

— Don't panic, Coldplay

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La guerre.

Tous en connaissent la définition. La façon dont un simple désaccord a la capacité de mener à une intense destruction. Chaque forme de vie, que ce soit sous l'œil observateur de la Grande Ourse ou de Kasterborous, aura au moins une fois songé aux ravages de cette réalité, et à ce à quoi aurait pu ressembler l'univers s'il n'y avait jamais été aucun conflit. Des êtres de tous âges, après une dispute entre amis ou de couple, auront souhaité un monde paisible, une paix éternelle. Toutes ces personnes auront eu la chance de visualiser ce monde de rêve, semblant à la fois si majestueux... et irréel.

Irréel, car jamais imaginer la paix n'aura suffi à étouffer les combats. Les rêveurs n'auront jamais été une force suffisante à changer la nature, la mentalité des soldats. Et la rage n'aura jamais cessé de se propager, et le sang n'aura jamais cessé de couler... Jamais la cause des pacifistes n'aura réussi à prendre le dessus, mais jamais elle ne disparut complètement. Car il venait parfois que la mort ne se décide à s'emparer de quelqu'un à qui un soldat avait tenu. Et les désirs de vengeance de ces personnes ne visaient désormais plus l'ennemi, mais le conflit lui-même, car ce n'était pas un être, qui avait leur arraché leur bien-aimé. C'étaient les armes, la violence. C'était la guerre. Pourtant, rares ont été ceux qui se sont levés et ont agi contre cette réalité. Tous ont préféré se recroqueviller sur eux-même et perdre lentement le peu d'espoir qu'il leur restait.

Et je ne crois pas pouvoir affirmer qu'il eut un jour existé quelque chose de plus dangereux qu'un combattant sans espoir. Car il est bien connu que cet optimisme est et a toujours été un guide pour chaque être, les menant pas à pas vers le chemin qui, généralement, s'avère être le bon. Sans ce conseiller, l'esprit peut perdre tous ses repères, sa nature. Sans l'espoir, c'est un nouvel être qui naît et remplace qui l'on était, effaçant toute trace d'anciennes aspirations et rêves aveugles d'un monde meilleur, réduisant la paix à une illusion dénuée de bon sens, une quête absurde et incohérente, en laquelle seuls les illuminés ont l'audace irréfléchie de croire.

Jusqu'à ce que certains ne se décident à intervenir, à tirer l'être des ténèbres au fond desquels il s'était enfoui. Car, seul, il est pratiquement impossible de se sortir d'un tel état. Il faut dire que la peur de subir la perte d'un être aimé aura toujours été la principale faiblesse de plusieurs espèces... Un point faible que toutes sortes d'ennemis [des dirigeants de nations hostiles, à nos propres sentiments obscurs] se font généralement une joie d'exploiter. Vous comprenez donc qu'il soit tout naturel que, pour l'instant, je ne vous épargne la description de ce à quoi nous pouvons nous attendre, face à cette situation, de la part d'individus ne possédant aucun entourage proche en mesure de les aider à échapper à ce sombre état...

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"Mourir... mourir dans tes bras... Qui l'eut cru... J'imagine que... tu dois être heureux."

"Oh, allons, tu n'es pas en train de mourir... Ce n'est qu'une balle, une toute petite balle, tu n'as qu'à régénérer."

"Visiblement... Tu ne me connais pas si bien que tu aimes l'affirmer... Je refuse."

"Tu m'as entendu? Je... S'il te plaît... Régénère, allez! Allez... Régénère pour moi, je t'en prie."

"Au final... On dirait bien que... c'est moi qui ai gagné."