Exit [Newt]

Evy

*voix de haut placé* Mesdames et messieurs, j'ai l'honneur de vous présenter le chapitre 4 de "Exit" une fanfiction de Stella Sansnomdefamillepournepasrévélersonidentitée, tapé pendant TOUTE l'après midi du mercredi 31 janvier (soit huit jours avant la sortie du Labyrinthe 3) simplement pour essayer un temps soit peu de respecter les délais!! Alors vous avez intérêt à aprécier ce chapitre écrit avec amour, bordel!! (Conscience/Georgette: Bon ça suffit maintenant. Tu vas rendre cette perruque à monsieur le maire et descendre de l'estrade! Moi: JAMAAAAIIIIS!!! Conscience/Georgette: Mais enfin! Tu vois pas que t'emmerde les lecteurs là! Moi: Ah, oui. Pardon) 

Donc tout ça pour vous dire: Bonne lecture.

PS: Le dessin n'est évidemment pas de moi.

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Fronçant les sourcils, je sentais l'herbe verte bouger au grès du vent, balayée par des frissons imperceptibles, murmurant une plainte sifflante à la quelle personne ne prêtait attention. Le Bloc était calme aujourd'hui. Calme comme tout les autres jours, en fait. Au fil des mois on s'était finalement habitué à cette brise quasi permanente qui enveloppait le Labyrinthe jour après jour. Il y faisait tout le temps la même température qu'il pleuve, que le soleil brille ou que ce soit lorsque la Lune régnait sur le ciel. Mais aujourd'hui l'air semblait s'être rafraichi. Ce n'était surement que psychologique mais l'arrivée de cette fille semblait avoir jeté un froid sur nos esprits coincés dans la routine.

Conclusion logique : Evy était vraiment bizarre.

Elle faisait presque peur, avec son regard déstabilisant et son air de glace. Bon de toute façon elle ne pouvait pas dormir là-dedans.

Puis ce fut à son tour de me détailler de la tête aux pieds, s'arrêtant sur chaque partie de mon corps, suivant les trait de mon visage de ses grands yeux gris et s'attardant quelques instant de plus sur mon poignet droit. Lorsqu'elle revint enfin, porter son attention sur moi, elle plongea ses pupilles d'argent au cœur des miennes.

- Et toi, qui es-tu ? demanda-t-elle du haut de son expression indéchiffrable.

Elle dégageait une « aura » vraiment mystérieuse. Pas quelque chose de noir, non, plutôt... de la tristesse. Je la dévisageais d'un air désolé, cherchant en vain une réponse à sa question si troublante. C'est vrai ça ! Qui suis-je ? Newt ? Oui, mais ce n'est pas ce qu'elle attend. Un garçon au bord de la crise de nerf ? Oui également. Mais ça serait injuste de lui dire que c'est tout ce que je suis. Mon passé est différent de mon présent qui ne ressemblera pas à mon avenir. Alors qui suis-je réellement ?

- Je... j'en sais rien. Personne ne sait. On est tous... ignorants ? Amnésiques ? Humains ? Pff... Non vraiment je ne sais pas, finis-je par avouer.

Je baissai mes yeux vers le fond de la Boite en secouant la tête. Mon couteau, coincé dans ma poche arrière, sembla prendre une place plus démesurée dans l'endroit étriqué où il se trouvait. L'envie me saisi de m'en emparer mais je me retint. Cette sensation de manque permanent devenait insupportable. Je ne pouvais presque plus y résister, le cercle du désespoir et de la rage me maintenait prisonnier de ses filets. Je ne pourrais surement plus y réchapper même si je le désirais et pourtant... pourtant sans lui je ne serais plus là.

Je relevai finalement ma tête vers Evy qui me dévisageait avec insistance. On lisait une grande innocence présente dans son regard malgré ces reflets de tristesse qui trainaient au fond de ses yeux gris comme la pluie. D'une beauté naturelle, pensais-je sans savoir si je parlais de ses prunelles de granit ou de sa personne en elle-même.