Chapitre 3: Haine

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Je n'avais presque plus de cœur ni de pitié pour mes ''camarades'' , je devenais froid, hostile même en vers les quelques professeurs qui étaient resté à l'internat pour fêter avec les élèves resté également.
Noël approchait et je ne me montrais plus beaucoup, je ne savais quasiment rien de ce qui se passait à l'extérieur de ma chambre. Je restais enfermé dans cette pièce qui, même si c'était un petit dortoir, restait souvent vide et sans activité.

Un soir, Je sortais du dortoir et allais aux cuisines puis revenais, mes camarades de chambre eux se moquaient encore plus de moi, les remarques était de plus en plus blessante et je devenais un glacier, plus rien ne pourrais réchauffer mon cœur. Je n'avais personne et personne ne m'aimait donc pourquoi avoir de la compassion pour eux...

Enfin arriva le 24 décembre tout le monde était à la fête au préparatif sauf moi, mais contrairement à d'habitude je me promena encore dans les cuisines fasciné par les ustensiles argenté. Les lames aiguisées comme des rasoirs, pendant au dessus du plan de travail se balançaient doucement à l'aide des petits courants d'air qui venaient par ci par là et faisaient entrechoquer les lames qui émettaient de petit titillements.

Puis tout d'un coup, le plus long couteau sortit de son croché et fendit pour se planter dans le plan de travail en bois avec un bruit net sec et précis.

Cela ne m'avait pas fait bougé de là,  je resta les yeux fixés sur la lame, je voyais mon reflet dans celle-ci, j'étais pâle et on n'aurait dit que mes yeux avaient une teinte rouge.

J'imaginais ce que je ressentirai en me vengeant de mes persécuteurs. J'étais dans mes pensées quand une voix se fit entendre de l'autre côté de la cuisine. C'était le cuisinier, mais je m'enfuis aussi vite que je pouvais, cependant j'avais réussi à prendre la lame qui était planté dans le plan de travail sans même que le cuisinier ne s'en rende compte. Je ne savais pas vraiment pourquoi je l'avais prise mais je l'avais fait.

Ce jour là, Le cuisinier était arrivé de bon heure pour préparer le repas de Noël, les dindes étaient arrivées il fallait les farcir et les faire cuir, ce qui prend beaucoup de temps. Moi je rentrais dans ma chambre et m'enferma, on ne me vit plus de l'après-midi. George m'était une fois de plus apparut et il me confirma ce que mon coeur voulait le plus et je n'allais pas tarder à m'exécuter.

Le soir du réveillon tomba, tous les élèves de mon niveau qui était resté à l'internat se trouvaient autour de la table ou le repas avait été servit. Je me retrouvai au bout de la table comme d'habitude mais les autres autour de moi ne s'arrêtaient pas de se moquer, de me charrier ils étaient vraiment cruelle avec moi, ne me laissant point profité de la guettée du repas. Je mangeai tans bien que mal la dinde cuisiné par le chef.

À chaque fois j'ouvrais la bouche, tous se mettaient à rire à cause de mon appareil dentaire. Par dégoût je ne pris même pas de la bûche de Noël,  je quittais la table en courant dans le dortoir tout en hurlant et pleurant. De ma course, je pouvais les entendre rire, même les professeurs et les surveillants.

Je me  réfugiais une nouvelle fois dans mon lit. Mais mon cœur se refroidit pour de bon, je me rétractais, m'asséchais tel un mort vivant. Mes yeux étaient devenu rouge sang, je ne ressentais plus que de la haine envers tout le monde, je me haïssais moi même, mes parents, et  le monde entier.







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