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J'me réveille tout doucement, avec un mal de tête. Je sens que m'a bouche est sèche.

Mes vingt-ans se sont finis comme chaque année, calé à me niquer le cerveau en bas des tours et à mater le ciel comme si c'était mon unique espoir de répit

4 heure du matin, entre la nuit et le jours, aucun bruit, tout le monde dort.

À cette heure-ci, c'est comme si on atteignait un moment où même le temps, il ne saurait pas se situer

J'avais grave chaud, alors j'decide d'aller me taper une douche, bien froide, comme j'les aimes.

A l'époque, me rappelle, quand j'étais encore un petit gamos, le chauffe eau était toujours peter, résultat j'connaissais que les douches froides,

Mais à la fin, notre corps a fini par s'y s'habituer parce que faut le reconnaître, on s'habitue à tout, même au pire.

N'empêche j'me sentais grave bien, j'sentais mon corps se décontracter, petit à petit.

Après une demi heure, j'finis par sortir, j'vais faire un petit tours dans la cuisine et j'retourne dans ma chambre pour me poser.

J'pensais à Dina, Pourquoi elle reviens celle là? Maintenant que j'suis tranquille avec Meryam elle veut venir foutre la merde.

Meryam s'la seule qui m'a pas lâcher contrairement à elle.
Surtout que J'suis le genre de personne qui rend fou les gens qui m'entourent par mes silences, mes distances.

Juste par mes fautes, ils finissent tous par ce casser, juste par ma faute ils finissent tous par péter un câble.

Quand j'y pense ma vie n'est qu'une putain de rature les gas. Pas de travail propre rien.

Tellement sale que même les déchets veulent pas d'moi.
J'crois que j'fait partis des crasses qui se font pas recycler.

J'pourrais noircir dix C.V de bandit : expert en « Car-jacking », technicien du cambriolage, bac +10 du grand hawel, ingénieur en « go fast ». Mais en ce qui concerne les us et coutumes de la vie dite « normal », wallah c'est la merde.

.

J'étais poser avec mes shabs à la dar. Et on parlez.

Hamza : Oh Sami, y'a Rania qui est venu en chialant tantôt, elle te chercher tu lui a fait quoi encore ?

Sami : frère elle croyais quoi elle aussi? Que j'laimais? Miskina

Hamza : Elle pleurais toute les larmes de sont corps elle m'a fait d'la peine miskina..

Sami : J'men blc tant qu'elle pleurs pas du sang.

Moi : Wsh t'es un batard frère.

Sami : Ouah arrête toi, t'es pareil.

Moi : Nan j'suis pas comme toi

Sami : Ah ouai c'est vrai t'es pas comme moi, t'es pire mdrrrr

Moi : Vazi s'ban Ta gueule.

Zakaria : Pourquoi elles s'attachent à des connard, elles aussi. Pourquoi elles vont pas chez les mecs bien? Pourquoi elles vont pas chez les gas qui veulent du sérieux? Par contre sa c'est un truc que j'comprendrais jamais chez les meufs wallah. En sah, elles veulent pas le sois disant « Prince charmant », comme elle disent, lol. Mais le « Thug méchant ».

Sami : Et ouai mon gas, comme à dit hornet,
On vise les jambes, on t'laisse viser la lune.

Zakaria : Les meufs c'est chaud wallah ptdr, c'est des équations à 5 inconnues..

Hamza : Ta vu ptdrr, laisse tomber wallah

Hassoul, sur le chemin du retour, j'avais croisé une pote à ma mère miskina elle a pas d'enfant et tout, elle était fatiguée alors elle m'a demander de lui faire quelques petite course, et bien sûr j'ai refuser.

Nan j'dehak hein, j'suis pas un batard à ce point là les gens ptdrrr

En sortant du magasin, j'vois Dina. Putain manquer plus que sa.

J'me retourne vers le sens contraire et j'commence à marcher tellement vite, que on aurrais cru que je taper un sprint, les gas mdrr

Incha'Allah elle m'a pas vu cette folle...

Dina : AYOUB, attend...

Putain, wsh elle a des yeux même dans le cul elle où bien?

Moi : Nan désolé Ayoub il a déménagé, J'suis son jumeau en fait.

Dina : arrête, tu va où là? Chez toi c'est de l'autre côté Ayoub.

Moi : J'suis pas con, merci mais j'sais où j'habitue, hein. Sinon, J'préfère foncer dans un mur que te demandet de m'indiquer la route, T'sais.

Dina : On peut recommencer? J'te décevrais plus promis. J'regrette. Je sais que Depuis t'es avec ta Meryam mais oublie pas tout s'qu'on a vécu.. J'te connais mieux qu'elle et tu le sais ça, moi, j'tes déjà vu dans tout tes états sans exception.. Elle, non.

Moi :

Dina : Pas besoin de répondre, tu sais. J'te demande juste de m'écouter.. Je sais que t'a la haine contre moi, j'comprend j'aurrais réagis pareil. Toi, ta peut être tourner la page mais moi, j'arrive pas, Ayoub.

Moi : Ouais mais moi, J'ai pas tourné la page, je l'ai déchirée.

J'continuais à marcher.

Dina : Devant toi, les autres ne font pas le poids. J'te le dis franchement, les autres gas je les regarde même pas.

Moi :T'sais le pire des défauts c'est quand les paroles ne sont pas en accords avec les actes, fallait pas déconner meuf, quoi le riche il t'a lâché ? C'est triste sa hein.

J'vois la pote à mère, devant la fenêtre entrain de m'attendre.

Dina : Mais Ayoub écoute m....

Moi : Safe Khatli, j'tes fait tes courses j'te les monte maintenant.

J'la laisse planter là-bas et j'monte.
J'lui passe les sachets et j'bouge. En descendant les escaliers j'croise Mehdi. Ouais.. mdr il habite dans se Bâtiment.

Moi : Tu sais, si ta besoin de moi, appelles-moi et je viendrais, mdrrr.

C'était de l'ironie bien sûr ptdr.

Mehdi : Ouai beh pour le moment c'est pas de toi que j'ai besoin mais d'élastique pour attacher mon argent

Moi : Miskine, t'a surtout besoin de couilles mon frère.

Mehdi : Ferme ta gueule

Moi : C'est le seum qui parle là, hein. Bon azi azi je bouge moi et surtout arrête de te croire dans un film.

Mehdi : Ah ouais? Et beh pour moi la vie c'est un film.

Moi : Si la vie était un film, tu serai mort dans le teaser.

Mehdi : Toi tu va voir, j'crois la prison sa à pas était assez, dès que je trouve du temps j'viendrais te régler ton compte, t'inquiète pas.

Moi : Lâche l'affaire frère, y'a que le banquier qui peut me régler mon compte.
Et oublie pas un truc, toi tu peux trouvais du temps pour moi mais moi, jamais.

Mama m'a éduquée, la rue ma égaré.Where stories live. Discover now