[01]

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J'était Sortis de chez moi, j'allais chez mon shab Mehdi.
J'étais en route, quand je reçoit un appel sortant, c'était Zakaria, j'décroche:

Moi : Oue allo?

Zakaria : Oue

Moi : Oue oue

Zakaria : Oue oue oue

Moi : Ou.....

Zakaria : Ah s'ban mdr, Vient à la dar on se fait une partie ?

Moi : Jpeut pas la j'vais chez Mehdi.

Zakaria : Encore? Tu veut toujours pas comprendre Ayoub, j'tes dit milles fois se type, s'pas un pote bien pour toi, Et regarde à cause de lui, tu bicrave maintenant, Tu pense pas à ta daronne?

Moi : J'doit y'aller Zak, salem.

Zakaria : Comme tu veux, salem.

Puis il raccroche.

Zakaria c'était trop le gas bien, qui avait jamais fumé, ni bu.. il rentrer à la dar, aider sa madré, quand tu le croisé dans la rue et que tu lui demander « Zak tu va où? » il te sortait des
« faire les courses pour la madré » ou un truc dans le genre.., lui au moin, il avais pas arrêter l'école, il savait c'était important.
En vrai.. on le sait tous sa... Mais c'était une chose qu'on négliger trop, malheureusement...

J'savais bien qu'il avait raison, mais vazy....

j'devais trop l'écouter.. mais j'en fesait qu'à ma tête.

[Que Dieu nous pardonne de croire qu'on peut être heureux dans le haram..]

J'arrive chez Mehdi, enfin c'était une vielle cave, qu'il avait bien ranger tout sa, j'toque, puis il m'ouvre , Il avait un joint à la main :

Mehdi : Tien goût.

Et moi comme un con, j'prend et j'le fume.

Mehdi : Alors?

Moi : D'la peuffra...

C'était un joint, mais bien mélanger. J'me suis bien bourré la gueule...J'me sentais planer. A côté de moi y'avais Mehdi qui compter le biff, et Kaïs qui distribué d'l'herbe dans chaque petit sachet.

mais là,d'un coup, j'entend les sirènes des keufs.

Mehdi : Putain, c'est qui se fils de pute, qui nous à poukave.

Kaïs : On en fait quoi de tout sa la, maintenant ? Vite..

Ils commencaient à paniqué, moi j'étais peter.. j'fesais pas attention, j'avais l'impression la terre elle tourner autour de moi.

Mehdi : Laisse laisse, tout. PUTAIN. Vazy on bouge , on bouge.

Ils se lèvent, j'essaye d'me lève aussi, j'me dirige avec eux vers la porte mais, je heurte une petite caisse en fer par terre que j'avais pas vu.. J'm'écroule par terre, Mehdi et Kaïs se retournent, s'en y prêter attention.

Mama m'a éduquée, la rue ma égaré.Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt