Partie 3.

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J'étais vraiment énervée. Je voulais partir de ce lycée de merde. Je me dirigea en direction d'Émilie mais Kyle me retint par le bras.

Moi : Lâche-moi, bordel !
Kyle : Anna, parle mieux je t'ai dis.
Moi : Rien à foutre, tu me fais pas peur.
Kyle : Gamine !

Il partit vers la grille du lycée. Au fond de moi, je voulais courir pour le retenir. Mais ma fierté m'en a empêché. Émilie vint vers moi et me fit un câlin. Elle vit très bien que j'étais au plus bas et que je ne comprenais pas vraiment ce qui c'était passé. Un ange cette fille !

Émilie : C'était violent là.
Moi : Quel connard, oui !
Émilie : Arrête, tu dis ça parce que tu es énervée. Je sais qu'au fond de toi tu regrettes à mort d'avoir réagit comme ça.
Moi : Peut-être mais il m'a cherché aussi. Pourquoi il est bizarre comme ça sérieux ?
Émilie : Il t'a rien dit de spécial ce matin ?
Moi : Non mais à un moment je me suis un peu emballé parce qu'il me faisait flippé avec ses secrets là et il m'a dit je t'aime. Je lui ai dit que moi aussi mais après il m'a répondu que je ne comprenais rien. Tu m'explique ce qu'il y a à comprendre sérieux ?
Émilie : Enlève tes œillères toi ! Tu vois rien ou quoi ?
Moi : Je devrais voir quoi ?
Émilie : Attends, Kyle qui devient pire protecteur avec toi, jaloux pour un rien, qui te dis je t'aime, qui s'énerve ou se vexe d'un rien dés qu'il s'agit de toi, ça te parle pas là !
Moi : Il est pas jaloux qu'est-ce que tu dis.
Émilie : Mais t'es aveugle ma parole ! Il est amoureux de toi, Anna !
Moi : Kyle ? Amoureux ? De moi ? 

Je partie dans un fou rire toute seule. Cette fille me vend trop de rêve sérieux. Elle m'affirma que si mais je lui répondis que c'était impossible. Nous allâmes donc manger. L'après-midi nous commençâmes nos cours normaux. Kyle était vraiment partit, il commençait à sécher dès le premier jour, BIEN ! L'après-midi passa trop lentement. Ensuite, je pris le bus pour rentrer chez moi. Les parents d'Émilie étaient venus la chercher j'étais donc assise seule, la musique dans les oreilles. D'un coup, je sentie quelqu'un me taper sur l'épaule. C'était Enzo, il me veux quoi lui ?

Enzo : Salut, t'es dans ma classe non ? Je peux m'asseoir à coté de toi ?
Moi : Vas-y mais je suis pas d'humeur je te préviens.
Enzo : Pourquoi ?
Moi : Ça ne te regarde pas !
Enzo : Ok ! Détends-toi !
Moi : Me donne pas d'ordre, je vais ce que je veux. 
Enzo : Ouais,  mais moi je peux te parier que dans pas longtemps, tu feras tout ce que MOI je veux !
Moi : Wouaaah ! Tu as réussis à utiliser « moi », deux fois dans la même phrase. Égocentrique, j'avais raison.
Enzo : Ta gueule.
Moi : Oui oui. (grand sourire)

Le bus arriva à mon arrêt, je descendis et décidai d'aller chez Kyle. Il habitait à deux rues de chez moi. Une fois arrivée devant chez lui, je ne frappais pas, je rentrai direct. J'avais l'habitude parce qu'il n'y avait jamais ses parents chez lui, un peu comme chez moi. Mais cette fois-ci, j'aurais dû frapper avant d'entrer. J'ai vécu le pire moment de ma vie. 

Kyle : Putain Anna !
Moi : Oh merde, dégueulasse putain ! (je ne suis pas du tout vulgaire)

Je venais d'interrompre un moment intime entre mon meilleur ami et une ... fille ? J'étais choquée, dégoûtée, en colère, déçue. Je partie de chez lui en courant. 


J'ai décidé de publier ma chronique en entier rapidement. Je ne chercher pas des million de commentaires et de j'aime. Je veux juste quelques lecteurs qui sauront apprécier cette petite histoire. 

A l'amour à la mort.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant