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   -Je t'aime, souffla t-il dans mon oreille.

   C'est mots eu l'effet d'un électrochoc pour moi. Mon sang ne fit qu'un tour et mes muscles se crispèrent. Je n'étais pas bien, ici, dans ses bras. Je manquais de souffle, je m'étouffais à vrai dire. Il dut sentir mon malaise puisqu'il desserra ces bras.

   -Qu'est-ce qui se passe ? me demanda t-il le plus normalement du monde.

   Son ignorance transforma mon malaise en colère. Je me dégagea de son étreinte aussi violemment que possible pour m'asseoir au bord du baldaquin en bois. Un grincement se fit entendre dut à mes mouvements saugrenue, il a souffert ce lit cette nuit.

   -Tu te fous de moi j'espère ?

   Lorsque ces mots sortirent de ma bouche, je me rendis compte que ma voix avait légèrement déraillé. Agacé, je me revêtis de mon pantalon et me retourna vers lui. Dieu qu'il était beau. Lorsque je l'avais présenté à mes amis ou plutôt qu'il s'était présenté lui-même à mes amis, deux de mes potes avaient dit qu'il était moche tandis que les autres l'avaient présentés comme quelqu'un de beauté moyenne. Moi-même, je ne le trouvais pas du tout attirant. Mais maintenant, je ne sais pas si c'est lui ou moi qui a changer parce que je le trouve très séduisant.

   Et je me retrouve là devant deux orbes bleus qui attendent l'explication de ma soudaine crise. Quel petit con innocent.

   -Tu m'explique ? me dit-il avec sa saloperie de petite voix innocente.

   -Fait pas l'imbécile !

   Lui aussi s'habilla d'un short qui trainait par terre. Et il se retourna vers moi et me lança ce regard qui me tue à chaque fois qu'il me le montre. Il le faisait exprès en plus. Je me surpris à me dire qu'il avait trop pris de confiance depuis que je couchais avec.

   -D'accord. D'accord. Mais, je ne vois pas le mal dans ce que je t'ai dit.

   -Moi je vois que le mal par contre, soupirais-je en passant ma main dans mes cheveux.

   -On a passé une de ces nuits qui ne s'oubli pas facilement et toi faut toujours que tu gâche tout.

   -Pardon !? criais-je presque, c'est moi qui gâche tout ? C'est toi qui m'a balancé un je t'aime tout droit sorti de nul part.

   -Oh arrête Debra ! Tu es ridicule ! Essaye un peu d'accepter les bonnes choses qui t'arrivent. me reprocha t-il tout en s'approchant de moi.

   Un coup de marteau ? Un coup de poignard ? Peu importe, Oliver m'avait balancé à la gueule une vérité qui faisait plutôt mal. Mes yeux se baissèrent et ma colère descendit soudainement. En quelques mois, ce gars m'avait analysé comme un patient et m'avait annoncé son pronostics comme une commande au Mc Donald. Sa faisait mal.

   -T'es qu'un petit con Oliver ! Tu le sais sa ?! Je suis pas un de tes putains de cobayes à analysés, d'accord ?! hurlais-je sur lui en m'avançant dangereusement et en le pointant d'un doigt accusateur.

   -Mais qu'est-ce que tu racontes encore ? Tu n'es pas un cobaye, loin de la. Je suis désolé de t'avoir dit sa comme sa mais j'en ai marre. Tu n'arrête pas de penser négativement, tu es susceptible et tu n'accepte pas les compliments. Tu te refuse d'avoir quelqu'un qui t'aime à tes cotés. On dirait que tu t'en veux de quelques choses. Tu ne fais aucun efforts pour changer. Tu es tellement pessimiste que sa en devient horrible. Et le pire dans tout sa, c'est que tu te fais du mal à toi-même et à ton entourage. Tu me fais du mal à moi, tu ne t'en rends pas compte comment sa fait souffrir d'aimer quelqu'un qui, en contre partie, n'en n'a rien à battre de ce que tu ressens. Tu n'as jamais chercher à me connaître; alors que moi je sais qui tu es. Tu t'appelle Debra Harris, ton vrai nom de famille est Ribbs. Tu as été adopté à l'âge de 5 ans après le meurtre de ta mère et le suicide ton père. Tu dévore tout les livres qu'on te donne, tu préfère le silence au bruits et tu déteste les fleurs, tu les trouves clichés. Ta couleur préféré est le mauve car tu l'as trouve complexe et tu déteste le vert sauf sur les arbres et l'herbe. Ton pire défaut est le fait que tu parle avant de réfléchir et ta qualités...

   Je ne le laissais pas terminer et me jeta comme une adolescente de 14 ans pleine d'hormones sur ces lèvres. Dire que je l'embrassais était un euphémisme. Je dévorais ces lèvres et me collais désespérément à lui . Il ne fallut pas forcer puisqu'il demanda directement l'accès à ma langue, ce gars se laissait trop facilement aller, sa en devenait flippant.

   Puisque je parlais sans réfléchir, j'avais décider de lui faire transmettre un message par une action. Je lui faisais passé dans ce baiser mon besoin d'être près de lui, de lui prouver qu'il se trompait.


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  Bon, c'est petit mais pour cette OS, je suis dans le doute.

Dites si je dois l'a transformé en fiction ou non.

Donnez vos avis, conseils.

J'espère que cela vous aura plu.

Bonne soiréeeee !


Recueil d'OS.Where stories live. Discover now