L'amour Immortel. Tome 1. L'amour du ciel. (Corriger Et Terminer )

Chapitre 2. La rencontre du dieu du ciel.

Les deux prêtresses m'accompagnent jusqu'à une grande salle où se trouvent trois femmes. Elles sont toutes excitées comme des chiennes en chaleur et ça m'exaspère. Elles se tournent toutes dans ma direction

- Vous voulez ma photo ! dis-je de mauvaise humeur.

L'une des prétendantes me fixe avec un regard aussi noir que le charbon. Elle est la copie parfaite de Pamela Anderson, l’actrice qui a joué dans Alerte à Malibu, et possède des cheveux longs, bouclés, blonds et des gros seins.

- Toi, tu ne vas pas faire long feu ! dit-elle avec un sourire sournois.

- Au moins, moi je ne suis pas refaite de la tête aux pieds ! dis-je énervée par Pamela.

Avant que les choses dégénèrent la première prêtresse s'avance vers nous.

- Cela suffit, Mlle Lord, surveillez votre langage ! Zeus n'apprécie guère les femmes de ce genre. Maintenant placez vous à côté de Mlle Filiale ! dit-elle en me jugeant.

Je fronce les sourcils. Alors là ma cocotte, si tu crois que je vais changer, tu rêves !

Je me place à côté de Pamela Anderson et les prêtresses s'avancent vers des portes de couleur or puis les ouvrent.

- Entrez, mesdemoiselles, et surtout n'oubliez pas, parler que s’il vous l'autorise, ne refuser en aucun cas ces avances, ne le tutoyer pas et ne le provoquer pas.

- Et si on refuse de faire tout ça ? demandais-je curieuse.

Les prétendantes rient.

- Alors vous en subirez les conséquences, me répond-elle avec évidence.

Donc si j'ai bien compris, c'est soit, je deviens une gentille fille et me laisse baiser soit je meurs. Super !

Nous passons la grande porte dorée. C'est une salle banale : les murs sont beiges et des immenses colonnes de couleurs blanches se trouvent sur les côtés. En face de nous, se trouve  un trône en or sur lequel un aigle de la même couleur se trouve sur l'accoudoir droit. Pour le moment, il est vide pour l'instant. Les prêtresses nous arrêtent dans notre démarche puis un homme d'une grande beauté fait son apparition. Des cheveux bruns, yeux bleus éclatant, une barbe naissante et une peau parfaite sans aucuns grains de beauté et sans aucunes cicatrices. Il est habillé d'une armure tout en or et des sandales de couleur noir. 

Contrairement aux autres filles qui bavent sur lui, je reste de marbre. 

Les prêtresses s'agenouillent.

Seigneur Zeus... Disent-elles en cœur.

Hein, ce mec est Zeus ! Pas possible, sur toutes les peintures et les statues, il est représenté comme un homme barbu possédant des cheveux mi-longs et bouclés ! Alors soit c'est une mauvaise blague soit c'est les artistes qui se sont mal renseigné !

Zeus s'approche de nous d'un pas gracieux et silencieux. Puis, il se plante d'abord devant une brune aux cheveux courts et à la robe rouge.

- Comment t’appelles-tu ? demande Zeus d'une voix calme. 

- Myriam, mon seigneur... répond- elle d'une voix pleine d'euphorie.

Il lui caresse la joue avec tendresse puis passe à la prochaine. Il finit par Pamela Anderson.

- Comment t’appelles-tu ?  

- Amber, mon seigneur... Dit-elle d'une voix mielleuse.

Je lève les yeux complètement désespéré de cette situation. OK, certes il est canon mais il y a des limites à la connerie ! Puis il vient se poster devant moi, nous nous regardons dans le blanc des yeux.

- Et toi, la rebelle, comment t’appelles-tu ? me demande t-il une voix tendre.

Je fronce les sourcils et croise les bras sur mon torse.

- Lexie... lui dis-je d'une voix neutre. 

Il me sourit, me caresse le bout de mes cheveux et se tourne vers ses prêtresses.

- Faites leur montrer leur chambre, demain sera une longue journée mais je veux que Lexie reste avec moi, ordonne t-il aux prêtresses.

Les prêtresses se relèvent et vont guider les trois prétendantes à leurs chambres.

Pourquoi ça tombe toujours sur moi ?

Après les filles parties, je me sens tout à coup seule comme si qu'on m’avait jeté dans une fosse aux lions. Il me regarde et j’en fais autant.

- Allons dans mes appartements, nous serons plus tranquilles, me dit-il d'une voix sans gêne.

Hein, pourquoi dans ses appartements ?  Je suis sûr que c'est un prétexte pour me toucher, oui ! Mais malheureusement pour moi, je suis obligée de lui obéir. Quelle poisse !