Chapitre 6

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Je me réveil d'un coup, je suis dans mon lit, et j'ai encore la voie de la petite fille dans ma tête. Mon réveil affiche 9h00, je suis tranquille aujourd'hui on est samedi. Je me lève de mon lit et me dirige vers la salle de bain où je m'eclabousse le visage d'eau fraiche, pleins de questions envahissent ma tête, je me sens perdu et me croit fou. Il est peut être temps que j'aille voir quelqu'un, mais je ne le supporterait jamais, j'ai trop de mauvais souvenirs de mon enfance. Je m'observe dans le miroir, je n'ai pas l'air fatigué et aucun cernes ne défigure mon visage, je suis assez surpris ayant l'impression de ne pas avoir dormit de la nuit. Pourtant, mon corps ne semble pas fatigué le moindre du monde, alors j'enfile un survétement noir et un tee-shirt vert, grignote quelques biscuits dans la cuisine et sort au grand air. Je commence a courir doucement puis j'accélère l'allure, mes jambes ne protestent pas et mon souffle est régulier, je fais le tour d'un petit lac artificiel et décide d'aller voir Celine a son travail. Arrivé devant la porte verte vitrée de son magasin, je toque quelques coups a la porte d'une façon rythmique et entre dans le magasin. Des milliers de parfums envahissent mes narines, je ferme les yeux quelques minutes pour mieux les apprécier, et je sens des lèvres délicates effleurée les miennes avant de me donner un baiser passionner, je garde les paupières clauses et lui rend son baiser en tâtonnant avec mes lèvres. Je sens son sourire sous ma bouche et je souris moi même. J'entrouve mes paupières, Celine m'observe avec amour, elle s'empare de mes deux mains et m'entraîne un peu a l'écart où elle agrippe ma nuque enroule son index dans mes cheveux, et plaque sa bouche contre la mienne. Je place un bras sur son dos, me colle a elle et la soulève du sol, pour l'installer sur une petite table remplis de pots de fleurs que je laisse tomber avec fracas, elle se laisse faire, s'accrochant a moi comme un petit singe. Je lui ébouriffe les cheveux d'une main, l'autre toujours plaquée contre son dos, elle enroule ses jambes autour de ma taille et ne me lâche plus, nous reprenons un peu notre souffle essoufflés par notre énième baiser, et je lui glisse a l'oreille :
"Je t'aime mon amour"
Elle rigole doucement et je la pousse délicatement, elle s'allonge sur la table m'entraînant avec elle, je tripote son bas du dos et tire sur la boucle pour défaire son tablier vert, je lui arrache comme un sauvage et le balance dans la pièce, elle pousse un gémissement de plaisir. Quand tout a coup, une petite clochette retentit, nous nous redressons en vitesse honteux, devant nous un jeune homme nous observe un peu mal a l'aise. Je m'écarte pour laisser passer Celine toute rouge qui d'une main tente de recoiffer ses cheveux et de l'autre s'empare de son tablier par terre au milieu de la pièce en essayant de le renouer dans le dos tout en bafouillant des excuses au client. Mois je m'empare d'un balais posé dans un coin et tache de réparer mes bétises de sauvage, tandis que je vois au bout du magasin Celine qui coupe de magnifiques roses rouges. Elle les place dans un superbe paquet après les avoirs arrangées avec amour, et le tend au monsieur qui paye et sort. Elle revient vers moi et me tend une des plus belles roses qu'elle avais cachée dans son dos, j'hume son parfum qui m'envoie directement au paradis, elle s'approche vers moi et me dit :
"Tu sait que tu pue le taureau transpirant toi !! On se voit tout a l'heure va donc prendre une douche, et reviens à moi bien propre et présentable pour la pause déjeuner !"
Je ri aux éclats ayant oublié que je suis tout trempé de sueur, elle me chasse a coup de balais dehors, je l'embrasse une dernière fois sans sa permission et m'enfuit, la laissant là en colère. Une fois arrivé, j'ignore l'ascenseur de mon immeuble et gravit les deux étages qui me sépare de mon appartement, c'est bizarre je me sens en pleine forme et heureux comme tout. Je sors ma clef de ma poche ouvre ma porte, et vais dans la salle de bain. Le reflet du petit miroir me renvoie un homme heureux avec un grand sourire et qui ne fait pas si vieux que ça. Je me déshabille retirant mon tee-shirt trempé et mon pantalon, avant de me glisser sous la douche brulante, je me frotte avec un savon au parfum de fraise qui fait beaucoup de mousse et me rince. Je sors et m'enroule dans une serviette tiède et douce et me sèche vigoureusement, j'enfile un slip propre et un jean bleu par dessus, puis je dissimule mon torse avec une chemise crème que je rentre dans mon pantalon et enfin, je vais chercher dans l'armoire de ma chambre une belle veste marron clair. Je retourne dans la salle de bain bleu où je ressors du gel resté enfermé dans le placard depuis trop longtemps, et en applique un peu sur mes cheveux bruns en désordre, une toute petite barbe fine a commencée a pousser mais je n'y fait pas attention trouvant finalement que cela me rend plus mature. Je m'empare de ma brosse a dent et me nettoie les dents avec un dentifrice a la menthe. Dans l'entrée, je cire mes souliers marrons, pour qu'ils brillent, et sort. Le soleil a montré le bout de son nez, et ses magnifiques rayons lumineux réchauffe la terre encore froide, des gens se promènent de partout profitant du beau temps, je remarque une petit chiot adorable trottiner tout seul sur un trottoir, je m'accroupit et le siffle. A mon sifflement, il regarde dans toutes les directions pour trouver d'où vient l'origine du bruit, puis il s'avance vers moi timidement. Je tend la main, il vient la reniffler de son petit museau humide, et je le gratouille doucement, alors, de sa petite langue rose baveuse il se met a me lécher. Je rigole, surpris de moi même, puisque d'habitude je n'aime pas forcément les chiens ni les autres animaux. Je prend ce petit chiot noir aux yeux marron noisette dans mes bras et regarde aux alentours pour repérer son propriétaire, je ne le vois nulle part, surpris, je tâte son cou a la recherche d'un collier inexistant. Alors je le repose par terre délicatement, et ne savant quoi faire, je le regarde tristement avant de continuer ma route.

Le brâme du cerfWhere stories live. Discover now