chapitre 6

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- je ne me rappelle pas vous avoir donné l'autorisation de discuter. Boris mourrait d'envie de continuer son travail. Dit-il en s'approchant.

L'homme était arrêté juste devant Frank et avait un sourire espiègle sur le visage. Boris avança et se saisit de la machine à nouveau. Il plaça à nouveau les bornes sur les tempes de Frank.

Jack: non ! Arrêtez ! Il criait et se débattait de toutes ses forces avec ses liens.

Boris se bloqua et ses mains restèrent suspendus à quelques centimètres de la tête de Frank.

Homme: tu as un problème ?

Jack: ne le touchez pas.

Homme: tu es bien audacieux mon petit.

Jack: ne m'appelez plus jamais comme ça !

Homme: orrhh inutile de me le dire. Tu ne vivras pas assez longtemps pour m'entendre t'appeler ainsi encore une fois.

Jack: laissez le partir et prenez moi à sa place.

Homme: il n'est pas question de laisser partir quelqu'un. Soit patient ton tour arrivera très bientôt.

Frank: Jack... Arrête... Intervint-il d'une voix faible.

Jack: non je veux qu'il me prenne.

Homme: voyons voir... Tu es si pressé de mourir que du coup ça me donne envie de prolonger le plaisir. Mais vu que tu es si compatissant à l'égard de ton ami je vais essayer de te faire cette petite faveur. Boris se fera en réel plaisir d'abréger ses souffrances.

Sur ces mots, il fit signe à Boris qui commença à se mettre à l'ouvrage.

Jack: non attendez !

Boris se stoppa encore une fois.

Homme: quoi encore ?

Jack: pourquoi est ce que vous faites ça ? Vous comptez nous tuer tous ?

Homme: c'est une question ?

Paul: arrêtez tout ça !

Homme: tu as aussi des doléances à poser ?

Paul: il faut qu'on aide Rosie. Elle est en train de mourir.

Homme: Rosie est en train de mourir ? Qu'elle bonne nouvelle !

Il se dirigea vers Rosie qui était immobile. Il la palpa, la détacha puis enleva le bandage de sa plaie et l'examina.

Homme: hum... Mais elle est dans un sale état dites donc. Je crois que j'ai bien fait de poser ce piège finalement. À vrai dire je ne me doutais pas un seul instant que j'aurai vraiment du gibier. Oh une si jolie et gentille fille... (dit-il en caressant sa joue). Je ne peux pas la laisser souffrir encore plus.

Il commença à chanter une sorte de berceuse ridicule et ennuyeuse à mourir en se saisissant de la tête de Rosie.

" le petit oiseau qui s'envolait...
Le petit oiseau si petit...
Le petit oiseau qui perd ses ailes... "

La dernière demeure... Where stories live. Discover now