Chapitre 6

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Hey, Bonsoir mes p'tits loups!  Comment allez-vous? 

Oui je sais je suis archi à la bourre dans mes publications. Veuillez m'excuser. Nous sommes rentré dans une période forte pour mon travail, avec grosse journée. Du coup le soir je suis bien claquée pour écrire, donc j'avance doucement. Sachez que  le chapitre 8 est en cour d'écriture et le 7 bientôt en correction. J'attend vos retour avec impatience. N'oubliez pas si vous aimez, la petite étoile jaune. Merci. 




Ses yeux verts s'ouvrirent sur une chambre blanche. La lumière l'aveuglait et elle cligna plusieurs fois des paupières afin de s'adapter à la clarté de la pièce. L'odeur du désinfectant envahit ses narines. Claire gémit en tentant de se redresser. L'adolescente avait l'impression d'être passé sous un camion et se sentait vaseuse, la bouche asséchée. Elle inspecta la chambre dans laquelle on l'avait installé. Sur une petite étagère, face à son lit, elle aperçut ses vêtement soigneusement pliés. L'adolescente portait une horrible robe ouverte dans le dos typique de ces lieux. Claire détestait avoir ces fesses à la vue de tous si elle décidait de se lever de son lit. Elle rougit à cette pensée en voyant le garçon qui l'observait à l'autre bout de la pièce. Alexandre était accoudé à la fenêtre et attendait patiemment. Que faisait-il ici ? Elle remarqua l'absence de sa mère et cela l'inquiéta car ça n'était pas dans les habitude de sa mère de ne pas être auprès d'elle dans ces moment là.

Désorientée, la jeune demoiselle essayait de se calmer. Elle avait encore mal au crâne, ce qui l'empêchait de réfléchir convenablement et se sentait dans le brouillard. Après quelques minutes, elle se décida à prendre la parole.

- Alexandre ? Que fais-tu ici ? Et où est ma mère ?

Le jeune homme s'avança doucement et s'arrêta à une distance qu'il jugea suffisante. Il ne souhaitait pas l'effrayer. Seulement la rassurer. D'après ce qu'il avait compris, elle pensait que David était le ravisseur et qu'il lui voulait du mal. Donc il devait être prudent sur ces gestes et paroles. Il s'éclaircit la gorge afin de prendre la parole le plus sereinement possible.

- Ta mère a dû s'absenter.

Il s'arrêta afin de réfléchir, il valait mieux ne pas en dire davantage. Claire l'observait en silence. Ce qu'elle ressentait était étrange. Elle éprouvait l'envie de se jeter dans ses bras et de s'y blottir. Elle ne savait pas pourquoi, mais le fait de le savoir avec elle dans cette chambre d'hôpital l'apaisait. L'adolescente se sentait reliée à lui, mais ne pouvait dire de quelle façon. Pourtant elle ne le connaissait pas, mais avait la sensation d'être proche de lui. Des mèches rebelles, blondes, tombaient devant ses yeux verts. Il dégageait une certaine prestance, tant par sa beauté que par son charisme. Claire discernait une connexion, un lien invisible qui les liait, mais ne comprenait pas sa nature.

- Claire, il faut que nous partions d'ici. Nous de...

- Oh oh oh, tu rigoles où quoi?! S'offusqua la jeune femme. Tu crois que je vais te suivre ? Non mais sans blague ! Ton cousin a essayer de m'enlever ! Je ne te connais pas Alexandre qui me dit que je peux avoir confiance en toi ?

Claire le défia du regard. Elle n'avait pas l'intention de bouger de cette chambre. Elle voulait voir sa mère, elle devait lui parler. L'adolescente se savait en danger. A cette pensée, son cœur se mit à battre plus vite. Elle ne devait pas y songer de peur de se perdre dans la terreur et ne plus pouvoir agir. Qui pourrait l'aider ? L'agent du FBI. La voix d'Alexandre la sortit de sa réflexion.

- Écoutes, je sais qu'au fond de toi tu sais que tu peux me faire confiance. Tu ressens ce lien, moi aussi. Je pourrais tout t'expliquer, mais avant, il faut te mettre en sécurité. David ne devrait plus tarder. Nous t'emmenons chez toi. Crois- moi, il voulait seulement te protéger. Tu as vu qui t'a agressé?

- Je ne sais pas vraiment, cette... cette chose.

Elle se rappela les événements, mais chassa ce souvenir pour se concentrer sur la situation présente. Alexandre avait raison, ce n'était pas David qui l'avait frappé. La blonde souffla. Toujours assise dans le lit, elle contempla son interlocuteur. Elle se sentait perdue, démunie, mais décida de l'écouter.

-C'était quoi se monstre?

- Cela s'appelle un Ombre. C'est une créature démoniaque.

Il n'en dit pas plus et se contenta de juger la réaction de Claire. Alexandre devait doser les informations qu'il lui délivrait afin de ne pas l'effrayer davantage. Elle essayait de le cacher, mais il ressentait sa peur. Cela s'avérait normale et prouvait qu'elle était saine d'esprit et le rassura sur l'avenir de son peuple. En venant sur cette Terre la chercher il espérait retrouver une jeune femme équilibré et en bonne santé. Cette Terre, pollué par son peuple engendrait maladie physique et mentale le processus de leur perte avait commencé depuis bien des décennies.

Voyant que son interlocuteur ne continuait pas son explication, Claire poursuivit afin d'avoir davantage d'informations. Elle gardait son calme malgré la peur qui planait au-dessus d'elle.

- Que me voulait-elle ?

- Elle voulait t'emmener auprès du Suprême.

L'adolescente sursauta à l'entente de cette voix grave et pénétrante qu'elle reconnut aussitôt. Elle se crispa et serra les draps du lit dans ses poings. Alexandre s'approcha et lui prit ses mains dans les siennes. Elle s'apaisa. David poursuivit.

- Je ne te veux pas de mal, seulement te protéger.

Claire croisa enfin son regard. Son cœur fit un bond dans sa poitrine et les yeux bleus de David ne la quittaient pas. Il fronça les sourcils et sur un ton plus dur ajouta.

- Il faut bouger maintenant ! Les entités démoniaques vont revenir.

Il croisa les bras sur sa poitrine voyant que Claire ne bougeait pas d'un pouce. Haussant les sourcils, il toisa la jeune demoiselle.

- Y a-t-il un problème, Mademoiselle Lafrey ?

- Je ne peux pas partir dans cette tenue !

Le jeune homme ne comprit pas le message et Alexandre vint à la rescousse de la jolie blonde.

- Je pense qu'elle à besoin d'intimité.

Il prit David par le bras pour l'entraîner de force à l'extérieur de la chambre, afin de laisser Claire s'habiller.

- Tu as cinq minutes. Pas une de plus ! Je rentrerai dans cette chambre passer ce délai.

Claire déglutit face au regard sévère de David. Il ne plaisantait pas. Elle allait devoir le supporter jusqu'à chez elle. Elle avait tant de questions qui lui trottaient dans la tête, que son mal de crâne revenait en force malgré les antalgiques qu'on lui avaient administrés en intraveineuse pendant sa perte de connaissance.

Elle voulait retrouver sa mère dans l'espoir d'avoir une quelconque explication sur ce qui se passait. Ce n'était pas dans ces habitudes de ne pas être auprès d'elle dans une situation pareille. Elle pria très fort pour que rien de grave ne lui fut arrivé.


L'autre Monde [ Reprise D'ecriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant