Le cri du loup {Harry Potter} - Terminée

Un jour on l'appelle maman, elle le reste toute la vie (2) ♣ OS

Cette histoire peut faire suite au chapitre précédent. ;)

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Dans la cuisine de Remus Lupin, vivant auprès de lui et du petit Teddy, âgé désormais de six ans, depuis quelques mois maintenant, Lisa Turpin était, de bonne heure, occupée à préparée le petit déjeuner pour les deux hommes de la maisonnée et elle espérait ravir les papilles de ces derniers, avec la douceur de quelques pancakes qu'elle napperait de chocolat fondu, connaissant l'addiction de son compagnon pour cette gourmandise. La jeune femme sourit, lance la préparation du chocolat chaud entre deux coups de fouets, d'un mouvement de baguette et elle s'assure d'avoir un peu d'eau bouillante pour y faire infuser son thé. Il est courant que, toute à la préparation du petit déjeuner de «ses amours», la semi-vélane oublie la préparation de son propre petit déjeuner. Il n'était pas rare alors, que Lupin s'en occupe et, le lendemain, apporte à sa douce un petit déjeuner au lit, en lui rappelant de penser un peu à elle, sans comprendre qu'au goût de la sorcière, penser à elle, c'était penser à eux. La demoiselle les adorait d'un amour fou, inconditionnels et ils étaient toute sa vie. Chaque matin avant de travailler ses potions dans le laboratoire que son cher et tendre avait aménagé au sous-sol, elle l'embrassait sur le perron de la porte avant qu'il ne parte travailler et elle prenait grand soin d'emmener Teddy jusqu'à l'école pour sorciers qui avait ouvert dans Londres et qui apprenait les bases de la vie et de la vie en société, surtout, aux futurs petits étudiants de Poudlard. Elle le déposait chaque matin, lui rappelant que son goûter était dans la poche de son sac et elle ne partait que quand le petit garçon disparaissait sur le tapis où, occupé à jouer avec ses copains, il ne s'occupait plus de celle qui, désormais, s'était habitué à entendre son petit «maman».

Ce dimanche matin là, donc, Lisa était dans la cuisine et n'imaginait pas qu'à quelques pas de là, ses deux amours étaient bel et bien réveillés, conspirant en douce, l'observant par la porte entrebâillée. Le petit Teddy, ravie de la confiance que lui faisait son père, mit son doigt sur sa bouche avec un air malicieux et finit par ouvrir la porte, se précipitant vers Lisa pour enserrer les jambes de cette dernière.

«- Maman !» et il lance les bras vers elle, requérant toute son attention.

Riant, la sorcière attrape l'enfant pour le porter à sa hauteur et embrasser ses joues.

«- Mon chéri ! Mais que tu a encore grandit cette nuit ! Bientôt tu seras trop lourd pour que je te porte !»

Lisa joue le même jeu presque tout les matins, et le petit garçon proteste, boudant parfois, à l'idée que sa maman ne veuille plus le porter, sans réaliser qu'il se fait lourd et que celle-ci est relativement fragile, de faible constitution. Pourtant, la sorcière a l'intention de le porter aussi longtemps qu'elle le pourra, ou qu'il le souhaitera. Mais elle le repose finalement et l'invite à s'asseoir, lui servant un bol de chocolat et ses pancakes nappés, parsemé d'éclats de noix de coco.

«- Bon appétit mon poussin, ton père n'est pas levé ?»

Comme elle demande cela, l'homme entre justement dans la pièce et approche de la sorcière, l'enlaçant en répondant qu'il est là, venant nicher sa tête dans le cou de sa douce, restant ainsi quelques secondes, à humer son parfum, faisant rire Lisa comme son nez la chatouille. Puis elle l'invite à prendre place et le sert également, avant de poser devant sa propre place une tasse de thé fumant. Et elle grattouille la tête du petit Teddy.

«- Alors, bien dormis ?»

«- Oui !» répond l'enfant en exposant sa moustache de chocolat chaud. «J'ai fais un très beau rêve tu sais maman !»

«- Ah oui ? Tu nous le raconte ?» propose la jeune mère en portant sa tasse à ses lèvres, piquant un morceaux de pancakes dans l'assiette de son mari, recevant alors une protestation de la part de ce dernier.

Comme Teddy commence à raconter son histoire, le papa se rapproche de sa douce, passant un bras autour de ses épaules pour la garder près de lui comme ils écoutent leur fils.

«- J'ai rêvé que tu portais une robe blanche ! On aurait dit que tu étais une princesse maman. Et il y avait tout le monde ! Papi Lyall, mamie Alexandra... et papi Andrew qui te donnait le bras. Il te menait à une jolie table, où papa t'attendait, avec un autre monsieur et...»

Le petit continu de raconter son «rêve», amusant Lisa au passage alors que cette dernière songe que le petit Teddy a des rêves étranges pour un enfant de son âge. Elle ne remarque pas la main de Remus qui semble chercher quelque chose dans une poche. Elle ne remarque pas le jeu qu'ils ont instaurés avant d'entrer dans la pièce et qui se joue devant elle désormais. Et voilà le petit Teddy qui raconte comment, dans son rêve, il s'était vu porter «deux belles bagues sur un coussin» en direction de ses parents. Et Lisa sourit toujours, avant de poser son regard sur la boite que Remus vient tout juste de mettre devant ses yeux, avant de l'ouvrir.

«- Lisa me ferais-tu l'honneur de...?»

«- Mais peut-être que je suis un très bon voyant... Hein maman ?» remarque l'enfant ravi devant la surprise de sa mère.

Lisa balbutie, les regardant tour à tour, avant de venir embrasser son cher et tendre, répondant un oui encore surpris, le répétant comme si elle avait du mal à croire ce qui était en train de se passer. Et le petit Teddy applaudit ses parents, les observant heureux, fier de lui. Il répondit au clin d'oeil de son papa avant de reporter son attention sur son bol de chocolat, laissant ses parents à leur bonheur et leurs projets.