Les débuts des horreurs

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Les armes crient, les fusils tonnent de leur râle rauque désuni. Les civils fuient, ils courent et laissent la douce ombre de l'horreur derrière eux. Le sang se répand tel un beau tapis rouge carmin, et l'étau peu a peu se ressère. Les fuyards sont abattu lâchement par les exécuteurs.

Une bande de mercenaires au service de l'etat qui "purifie"un quartier le mot d'ordre est donné :

Aucun survivant, aucune pourriture

La pourriture c est comme ça que l'état nous nomme. Nous sommes des sans abris, de la pourriture dans le système qui produit et achète trop peu pour survivre. De mon promontoire personne ne m'a encore vu, les mercenaires continuent leurs basses-besognes. Pour la populace qui passe par là rien d'étrange, c'est "l'épuration". C'est pas la première ce sera pas la dernière, pour eux nous sommes des sous-hommes rien d'autre que des parasites. Tous est usé contre nous:

Propagandes, journaux, fausses informations, violences gratuites, vol, ségrégation et massacres,mais là ou ils se trompent c est sur leur espérance a que nous nous taisions.

Comme si nous revions d'être les moutons que l'on mène t a l'abattoir ! 

Moi je note, j'écris je fais de la contre propagande, tous les actes odieux que j ai vu de mes yeux vu depuis des années sont entassés ça et là dans mon carnet. Ma résistance pacifiste n'a pour but de rendre coup pour coup la violence que l'on a notre égard. Là les fusils s'y prêtent mieux. Je ne fais que renoter la vérité, histoire qu'on la voit qu'on l'éprouve et qu'on la vive.

Tel l ange déchu j'observe et je me lamente sur la bêtise de l'humain. De mon promontoire j'observe la vie grouillante, je note puis je redescend pour donner la vérité crue du voyeur des insultes des violences des scènes de lapidation, ou des pendaisons sommaires.

Et la vie ?

La vie et ses longs ballet ne sont-ils pas que des choix qui s'entrecroisent ?

Il me semble bien que la vie n'est que choix et aléatoire, j'ai fait les miens. 

Si une balle me transperce tant pis j'aurais fais quelque-chose d'utile. Ce que je craint le pus c est de durer et de devenir un simple loup qui hurle les horreurs commise par ses pairs

Quel avenir ?

Celui de l'incertitude pour sûr

Juste la véritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant