Chapitre 1

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Ecosse, XVIIIe siècle,

- Eileen ! Tu peux aller faire des courses s'il te plait ?!

- D'accord maman !

Moi, c'est Eileen et la femme qui m'a demandé de faire course c'est ma mère. Nous vivons non loin du village d'Eldrick, non pas que nous aimons pas les gens mais ma mère et mon père ont toujours aimé le calme de la forêt, moi aussi d'ailleurs. Mais malheureusement, mon père est mort lors d'une de ses missions à mes 4 ans. Je n'ai que très peu de souvenir de lui mais avant qu'il parte il m'avait donner sa flûte, le tinwhistle. J'en joue tous les jours pour honoré sa mémoire. Mais assez parler de moi, ma mère me demanda d'aller chercher du pain et des fruits sur le marché. Le village n'est cas quelques minutes à pieds, j'en profite pour sortir ma flûte et joué un morceau jusqu'au village.

A la fin celle-ci, je vis le village en face de moi, et me dirigea vers la boulangerie. Eldrick est un village très calme et harmonieux où il fait bon vivre, enfin ça dépend des jours... Le pain en main, j'alla en direction du marchand de fruit. Je décida d'acheter des mandarines et des pommes, je préfère garder un peu d'argent pour ma mère au cas où. A la fin de mes courses, je vis une foule de gens se ruer autour d'un marchand. J'ignorais quel type de marchandise il vendait mais je m'approcha par curiosité. Arrivé tout devant, je vis avec stupeur un renardeau et sa mère dans une cage. Cette homme était un chasseur qui voulait revendre ces animaux pour de l'argent, ce genre de comportement me dégoutait au plus au point.

- Espèce d'ordure ! Vous êtes ignoble d'avoir attraper ces pauvres animaux !

- Dégage de là, gamine !, dit-il en poussant par terre.

Là, il m'a énervé ! Je le poussa à mon tour vers la foule où il tomba à la renverse. J'attrapa la cage et m'enfuis avec. Je courra à toute vitesse à travers le village pour éviter de me faire rattraper par le chasseur. Mais je percuta un homme d'une trentaine d'année avec des cheveux blond, des yeux doré et des lunettes. Je m'excusa le plus rapidement possible avant de reprendre ma course. Bizarre, j'aurai juré avoir vu un tatouage sur son front. Je continua ma course jusqu'au centre de la forêt, en me retournant, je ne vis personne. Je pus enfin reprendre mon souffle et tourna ma tête vers la cage. Les renards ont l'air d'aller bien malgré la course. Je pris un pierre assez imposante pour briser le verrou de la cage. Les voilà enfin libéré, ils partirent le plus loin possible de moi mais je vis la mère se retourner, pointant ses yeux vers moi et baisser légèrement la tête, comme si elle me remercie. Je baissa à mon tour la tête en réponse et la vit s'enfoncer dans la forêt. Mon père m'a toujours apprit de respecter les animaux car ils nous le rendront un jour. Avant de rentrer chez moi, je détruis la cage.

A peine ai-je eu le temps de poser les courses que ma mère se précipita sur moi.

- Dieu merci tu n'as rien ! J'étais morte d'inquiétude ! Ca fait plus d'une heure que je t'attends, criait-elle en me serrant dans ses bras

- Désoler maman, il y a eu un imprévu sur le chemin du retour.

Elle me regarda dans tous les sens et vérifie que je ne sois pas blessé.

- Tu t'es encore battu ? Tu es couverte de poussière.

- Non ! Sur la place du marché, il y avait un homme qui vendait des renards pour leurs peau, et je n'ai pas supporté ça !

- Hum... Tu ressembles de plus en plus à ton père. Je sais que tu es courageuse Eileen mais je veux que tu fasses attention.

- Ne t'en fais pas maman, dis-je en la serrant à mon tour, je vais m'entraîner, appelle-moi si tu as besoin.

PDV ???

- N'as-tu point ressentis ça ?

- Tu parles de la gamine avec les cheveux brun et les yeux verts ?

- Oui, c'est ça, j'ai ressentis un faible cosmos en elle mais c'est comme si elle n'avait pas conscience... Il pourrait devenir très puissant si elle le maîtrisait

- Depuis quand apprécies-tu les humains Hypnos ?

- Je ne les apprécie pas Thanatos... Mais cette humaine me semble très intéressante...

PDV Eileen

Quelques jours plus tard, Dylan, Sheila et Glenn, des amis ayant le même âge que moi, sont venu me voir pour me montrer des ruines abandonné qui on trouvé pas très loin du village. Je préviens ma mère de mon départ et partis avec mes amis. Nous traversons un bout de la forêt avant d'arrivée dans une prairie avec les ruines d'anciens d'édifice. Nous restons un bonne partis de la journée dans les ruines à nous amuser, or soudainement je vis de la fumée venant du village. A ce moment, je ressentis comme une sorte d'énergie maléfique et ténébreuse. Je rappelle Dylan, Sheila et Glenn en panique, et leur préviennent du danger.

- Je dois retourner au village !

- On t'accompagne, répondit Dylan

- Hors de question ! Je veux que vous alliez au village voisin pour les prévenir, ils pourront nous aider.

- Très bien, Dylan et Sheila vous y aller, moi et Eileen on va au village, ordonna Glenn

- Je peux me débrouillé seule Glenn

- Je sais mais je préfère être prévoyant.

Je souris à sa remarque. Nous nous séparons vers nos objectifs respectifs, j'espère que les villageois vont bien...

Hélas, je me trompais lourdement, des hommes vêtu d'armure noir attaquèrent le village. Je vis Glenn courir vers sa maison et le suivis. La maison était en feu, on entendait les cris de détresse de ses parents.

- Père ! Mère ! Je vais vous aider !

- Ne t'occupe pas de nous Glenn ! Va-t-en !

- Je ne veux pas vous laissez mourir !

- Nous ne voulons pas non plus que tu meures, alors je t'en pris quitte le village !

- Je suis désoler Glenn, dis-je en le prenant par le bras

- NON !!!

Nous courons à travers les flammes tout en essayant d'éviter ses hommes en armure. Mais un des hommes nous vit et nous cours après. Sur le chemin, Glenn réussit à attraper une hache et fonça vers notre assaillant.

- Glenn ! Non !

Mais il était trop tard, l'homme l'envoya valser comme un insecte dans les décombres. J'accourra auprès de lui, mais ne fut pas ma stupeur de voir le corps de mon ami sans vie juste devant moi. Je retenais mes larmes comme je le pouvais, et partis dans la direction opposé. Il faut absolument que je vois maman. Or je vis au loin une petite troupe de soldat en face de moi. Je me cacha et les contourna le plus discrètement possible. Pendant mon trajet, je pus entendre leurs conversation.

- Nous avons bien brûler toute les maisons, comme le seigneur la ordonner.

- Eh attends, on dirait qu'il reste une habitation un peu plus loin.

Oh non ! Maman !

- Allons faire une petite visite ..., ricanait-il

T'en pis pour la discrétion, je courra à toute vitesse vers la maison. Je vous en supplie, faîte qu'elle n'a rien !

Arrivé au lieu-dit, je pris mon arc et mes flèches si jamais je devais trouver de la mauvaise compagnie. J'hurla dans toute la maison son nom, puis j'entendis sa voix dehors. Je me précipita à l'extérieur la voyant elle aussi à me chercher. Mais lors de nos courtes retrouvailles, je vis ma mère se faire tuer devant mes yeux par un homme en armure de dragon, il me semble. Je pouvais voir son sourire satisfait et malsain. A cette instant, mes larmes coulaient toute seule et ma rage se déchainait au point que ma poitrine me brûlait. Tous ce que je me souviens avant de m'évanouir était l'arriver d'un homme avec une armure en or.

Lorsque la vie rencontre la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant