Août 2017

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Je venais de me faire larguer et j'ai ainsi fais une dépression durant tout le mois d'août. Ces écrits là ne seront donc pas ultra joyeux.

  /!\ Psychologie de comptoir pour la première citation.  

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"J'évite de trop dire aux gens qu'un tel est dépressif. Généralement, les dépressifs sont incompris. On dit qu'ils en font trop, qu'ils rajoutent une couche à leur malheur pour que les gens ai de la compassion. Sauf qu'ils demandent juste à être compris. Je ne peux pas vraiment en vouloir aux personnes lambda qui n'arrivent pas à les comprendre. Moi-même, avec une amie dépressive, j'ai essayer de la comprendre que tardivement. Au début je pensais juste qu'elle en rajoutait, que sa vie ne pouvais pas être si si sombre qu'elle le disait. Maintenant j'essaye de ne plus porter de jugement sur sa façon de penser mais plutôt j'essaye de comprendre ce qu'il ne va pas et ce qu'il l'a amener à penser comme ça, les événements de sa vie qui sont déclencheurs de sa dépression.

J'ai remarqué que c'était souvent un ras le bol général de pleins de soucis arrivés en même temps, si bien que le cerveau n'arrive tout simplement plus à suivre ni à évacuer les pensées noires. Un amas de problèmes mineurs qui s'ajoute à un problème plus important qui affecte énormément la personne. Le problème important n'étant pas réglé, la venue des problèmes mineurs, ou non, entraîne un sentiment de submersion qui entraîne par la suite la dépression.

Ce qui est horrible avec la dépression c'est qu'elle ne se voit pas. Les dépressifs mettent généralement un masque sur leur visage pour paraître joyeux mais parle aussi de leurs soucis avec ce même sourire. Comme elle est invisible, les gens non-atteins de la dépression ne comprennent pas forcément les dépressifs car ils vont penser qu'ils vont bien alors que non. Du coup, en pensant que la personne va bien et qu'elle a affiché un grand sourire en disant "tout va bien", les non-dépressifs pensent que ça va vraiment bien alors que les dépressifs ont parfois juste décidé de ne pas montrer leur souffrance"

09/08/2017


"Ça m'a pris 16 ans pour apprécier la pluie et pour avoir confiance en moi, 18 pour danser sous cette pluie et me foutre royalement des autres. Après 2 mois de relation, je me retrouve au point de départ, à haïr la pluie et à me balader dans les cimetières."

14/08/2017


""Je vais bien" ces mots sont un énorme mensonge mais qui passe très bien. C'est un mensonge vicieux, que les autres croient car il est dit avec le sourire ou alors avec une conviction certaine. C'est même mensonge qui est cru par la personne qui le dit. Quand on essaye de se convaincre que tout va bien, que la situation est bien gérée etc. Quand on dit ce mensonge, on le croit car le cerveau construit une barrière pour que rien de pire aggrave notre cas. Mais si on décide d'écouter le cœur un instant, et bien non ça ne va pas."

14/08/2017


"Est ce qu'on peut encore considérer qu'on ressent de la tristesse quand les larmes ne coulent plus ?"

21/08/2017


"Je n'aime pas le silence. Ou plutôt, je ne l'aime plus. Avant cela ne me dérangeait pas mais maintenant, je le trouve pesant. Alors je me retrouve à mettre une musique insupportable en arrière plan pour combler ce silence."

21/08/2017


"C'est de ma faute s'il est partie, s'il a décidé d'arrêter la relation. C'est parce que je l'ai abandonné. Il n'a pas reçu mes messages, c'est tout simplement un abandon de ma part. Je n'étais pas là alors qu'il en avait besoin. C'est un abandon. Si je n'étais pas parti, peut être qu'on serais encore ensemble. Non, je suis même certaine qu'on serait encore ensemble. Tout ça, c'est de ma faute. Tout ça parce que je ne montre pas assez mes sentiments. Et je continue à faire des erreurs. Tout est de ma faute.

21/08/2017


"Je me suis toujours demandé comment les gens arrivaient à oublier des personnes... Personnellement, je n'y arrive pas. Toutes les personnes avec qui j'ai eu un contact physique ou verbal, les personnes avec qui j'ai échangé un sourire ou un hochement de tête, les personnes avec qui j'ai échangé un rire, une parole sont toujours dans ma tête. Les visages sont parfois flous, parfois modifié par la temps, parfois nette mais je pense toujours à eux. Je n'ai pas besoin de me souvenir de leur part même si sa aide pour me rappeler. Mais en sois, je n'en ai pas besoin. Je ne saurais dire si c'est mon cœur trop loyal ou mon cerveau qui en est l'origine mais je me rappellerais toujours des gens qui ont traversés ma vie à un moment ou qui ont fais un bout de chemin avec moi."

27/08/2017

CitationsWhere stories live. Discover now