Everything Can Change | Terminée.|

-Chapitre Cinquante-Un.

À peine la porte d'entrée fermée, je fus mitraillée de questions par Antoine. Je le laissais blablater tout seul étant donnée que je n'avais pas envie de lui répondre toute suite. La seule et unique chose que j'avais envie de faire était de me déshabiller et de me mettre au chaud en-dessous des nos grosses couvertures grises.

J'avais passé une magnifique soirée avec Lina. Une magnifique soirée qui m'avait fatigué. J'avais donc préféré l'écourter et rentrer à la maison avant que je ne sois beaucoup trop fatigué pour prendre la route.

_« Tu pourrais me répondre.» me fait remarquer Antoine en poussant un long soupir.

_« Deux minutes. Je viens de rentrer.»

_« Où étais-tu ? Pourquoi tu ne m'as pas prévenue que tu sortais ? Il est vingt-deux heures, tu exagères quand même. Demain, je serais fatigué de ta faute.»

_« De ma faute ? Je peux savoir pourquoi ? » lui demandais-je en poussant la porte de notre chambre.

Je pars immédiatement dans notre penderie dans laquelle, je chope un débardeur rose ainsi qu'un short en coton de la même couleur. C'est avec mon pyjama à la main que je reviens dans la chambre en attendant patiemment que le footballeur me réponde.

_« Je t'ai attendu alors que j'ai mon entraînement demain.»

_« Je ne t'ai pas obligé de m'attendre.»

_« Si tu aurais répondu à mes messages, j'aurais pu aller dormir.»

_« Que je réponde ou non à tes messages, tu m'aurais tout de même attendu. Pour ma défense, je n'avais plus de batterie.»

Je pose les vêtements que j'ai portés aujourd'hui sur une chaise où se trouve un paquet de vêtements sales. Je mettrais tous ça au lavage demain matin, je n'ai ni l'envie ni la force de le faire maintenant étant beaucoup trop épuisée.

Une fois mon pyjama mit, je pars me réfugier dans les bras d'Antoine qui, lui était assit sur le pouf rouge de notre chambre.

_« Où étais-tu au fait ? » me demande-t-il en posant ses lèvres sur ma tempe.

_« Avec Lina et toi ? »

_« Maud. La prochaine fois préviens-moi.»

_« Tu feras de même. Tu es partie comme un voleur pour je ne sais quelle raison.»

Les mains du brun serrent doucement ma taille tandis que moi, j'enroule mes jambes autour de la sienne. Antoine se relève toujours en me tenant fermement la taille puis nous fait tomber contre le matelas.

_« C'est juste cette histoire que tu m'as raconté. Ça m'a perturbé et donc j'ai voulu en savoir plus.»

_« Et alors ? »

_« Elle m'a juste dit qu'il était un mec très dangereux. Qu'il sortait de prison et donc étant donnée que tu es enceinte, elle a eu peur pour toi.»

_« Il la connaissait lui.» lui fais-je remarquer.

Maud le connaissait aussi et j'en suis certaine. Elle n'a pas eu peur pour moi du moins beaucoup moins pour moi que pour elle. Elle était morte de trouille, elle avait peur qui ne lui arrive quelque chose, je m'en suis aperçue rien qu'avec les gestes et les mots qu'elle a employés.

_« Je ne sais pas. En tout cas fait attention à toi. Je ne veux pas que tu sortes seule ok ? »

_« Je suis assez grande Antoine pour savoir me défendre. Je n'ai besoin de personne ne commence pas à m'interdire des choses, tu sais très bien comment ça finira.»