A fleur de toi - Tome 1 (Auto édité)

Chapitre 7 - Ash

Je me réveille avec le corps chaud et nu de Lexie dans mes bras. Sa tête est posée sur mon torse et l'un de ses bras m'entoure le ventre. Je me sens bien là, bien que le lit ne soit pas si confortable que ça. Mais avec Lexie dans mes bras, ça compense. Surtout avec la manière dont je l'ai possédé. Bon sang, ça faisait un moment que je n'attendais que ça ! Pouvoir remettre ça et dans un lit de préférence ! Elle a enfin lâché prise, elle qui ne me faisait que me résister. Même plus que je ne l'aurais imaginé. Ce qui n'est pas pour me déplaire. Dès que j'ai posé mes yeux sur elle et qu'elle en a fait de même, j'ai ressenti cette attraction, ce désir fou entre nous.

Je ne peux dire si je me suis attaché à Lexie. Je ne m'attache pas aux femmes. Je n'ai pas de relation « amoureuse ». Je peux avoir une relation suivie avec une femme, mais seulement pour le sexe, et pas sur le long terme. J'aime jongler entre les femmes, surtout celles qui me laissent faire tout ce que je veux. Jusqu'où Lexie pourra-t-elle aller avec moi ? Je l'ignore, mais j'ai bien envie d'essayer. Juste pour voir.

Je l'apprécie beaucoup, c'est un fait. Elle est d'une bonne compagnie, et si pétillante ! Et après ce que nous venons de faire, je n'ai pas envie de la perdre de vue. Elle m'attire comme aucune autre ne m'a attiré. Et pas que sexuellement. Il y a un petit truc de plus, je ne sais pas ce que c'est, j'ignore si je suis le seul à le ressentir, mais c'est là, entre nous deux.

Je me dégage lentement de ses bras, il faut que j'aille bosser ! Les affaires ne peuvent pas tourner toutes seules. Complètement nu, j'observe Lexie qui dort paisiblement. Mes lèvres s'étirent dans un fin sourire. Même comme ça, dans le plus simple appareil, l'air vulnérable, elle est désirable. Elle est tout simplement à croquer ! Si je m'écoutais, je la réveillerais par de baisers pour d'autres ébats. Mais je n'ai pas le temps. Ça sera pour une autre fois.

Je pars à la recherche de mes fringues, éparpillées non loin de la porte d'entrée, là où je les ai laissées au petit matin. J'en profite en même temps pour faire un rapide état des lieux. Appartement trois-pièces, mobilier minime. Ça se voit qu'elle vit avec le strict minimum. Il y a un peu de bazars ci et là, mais ça ne rend pas l'endroit bordélique pour autant. Ce n'est pas moi qui vivrais dans un endroit si minuscule.

J'enfile mon pantalon ainsi que ma chemise que je laisse ouverte. Je me saisis de mes chaussures et sans faire le moindre bruit possible, je retourne dans la chambre. Mon cœur loupe un battement en voyant Lexie assise dans son lit, sans rien qui couvre son corps de déesse. Je lui offre mon sourire le plus craquant et m'installe au bord de son lit en lui tournant le dos pour me chausser.

Je sens le lit bouger derrière moi. Lexie se colle à mon dos et glisse ses mains sur mon torse dans une caresse exquise. Un long frisson me parcourt l'échine et la chair de poule recouvre ma peau. Bon sang ! À peine qu'elle me touche, que je la désire... en fait, elle n'a même pas besoin de me toucher pour ça ! Ma respiration se fait un rien plus forte et je me mords la lèvre pour résister le plus possible. Au lieu d'enfiler mes chaussures, je les laisse tomber et pose mes mains sur les siennes.

— Tu veux une tasse de café avant de partir ? me chuchote-t-elle au creux de l'oreille.

— Hum... la fameuse tasse que j'étais censé avoir en te raccompagnant...

— Tu avais envie d'autre chose à ce moment-là.

— Tout comme toi.

— C'est vrai. Alors cette tasse ? Ou alors, préfères-tu autre chose ?

Ses mains descendent plus bas, caressent mon ventre. L'une d'elles se pose sur mon entre-jambes. Bon sang, si ça, ce n'est pas une invitation ! Je me mets à respirer plus fort et elle rit légèrement. D'un doux son qui me consume. Je ne bouge pas et elle en profite pour se glisser sur mes genoux. Je place mes mains dans son dos, lui caresse la peau et la colle contre mon torse. Je passe ma langue sur mes lèvres. L'avoir nue comme ça sur moi...

— Tu veux vraiment remettre ça ? lui dis-je, la voix rauque.

— Oh ? Pas toi ? Mon corps ne te tende déjà plus ? me dit-elle dans un petit sourire.

Oh tu n'as pas idée comme il me tente ma douce...

— Oh si, soufflais-je. Il me tente encore beaucoup. Mais du travail m'attend.

— Dommage, tu ne sais pas ce que tu loupes, me répond-elle en descendant de mes jambes.

Elle coule un regard vers moi, passe ses doigts sur son corps dans une lente caresse. J'en retiens ma respiration et me mordille à nouveau la lèvre. Cette femme est la tentation à l'état brut ! Et elle sait exciter un homme bon sang ! Je n'ai qu'une envie, la balancer sur le lit et la posséder à nouveau comme un fou !

Dépourvue de vêtement, elle quitte la chambre. Ma tête se penche sur le côté, je peux voir la cuisine de là où je suis. Elle fait couler du café. Mes yeux ne peuvent quitter son corps qui m'appelle. Je n'y tins plus. Je me lève et je vais la rejoindre. Elle est face au plan de travail. Je me plaque contre son dos tout en glissant une main sur sa hanche.

— Finalement, je vais prendre cette tasse de café, lui soufflais-je au creux de l'oreille. Mais avant... tu vas m'offrir autre chose.

Ma main se faufile entre ses cuisses. Elle se met à rire et frissonne. Je l'embrasse sous son oreille et passe ensuite ma langue sur son lobe.

— Penche-toi en avant.

Un chuchotement. Un ordre. Mais elle ne semble pas s'en offusquer. Elle fait ce que je lui demande, ce qui m'excite. Elle se penche en avant, écrase sa poitrine sur la pierre froide du plan de travail. Un frisson la parcourt et mes doigts la fouillent. D'abord lentement, profondément, puis de plus en plus vite. Elle halète déjà. Je sais que des spasmes de plaisir se déclenchent au creux de son ventre pour tirer jusqu'au bout de ses tétons. Je ne suis pas un novice. Je sais quoi faire et comment le faire pour lui procurer des sensations plus divines les unes que les autres.

Je lui embrasse l'épaule tout en continuant de faire des mouvements de va-et-vient en elle. Elle pousse des gémissements et ondule contre ma main. Je commence déjà à être à l'étroit dans mon pantalon. Je retire mes doigts, l'ouvre et l'abaisse avec mon caleçon. Ma queue brandie, dure et bien droite. Je lui agrippe ses hanches et la frotte contre elle. Lexie se met à onduler un peu plus tout contre, et ça m'excite davantage ! Ce petit cul... Et entre mes mains ! Un son guttural monte dans ma gorge tellement elle me fait de l'effet et je plaque mes mains sur son dos.

— Ne bouge pas, lui ordonnais-je d'un ton rauque.

Je veux qu'elle reste tranquille. J'aime jouer au dominant et que ma partenaire se plie à mes demandes. Qu'elle soit « soumise ». Mais dans le respect des deux. Je ne suis pas le style de mec à imposer quelque chose et que ma partenaire de l'accepte pas. Si Lexie me dit « stop », c'est stop.

Je descends mes mains sur ce cul que j'ai envie de posséder également. Mais je ne dois pas brûler les étapes. Je ne suis pas certain qu'elle accepte que j'aille dans cet endroit-là. Je dois l'amener à ce qu'elle le veuille. Peut-être qu'un jour, elle acceptera de me recevoir là, et si elle ne le veut pas, tant pis. Il y a bien d'autres facettes sur le sexe que je peux explorer avec elle.

Je lui pétris son postérieur tout en embrassant son dos. Je l'entends respirer plus fortement. Elle se dandine même un peu sur ses jambes. Petite impatiente qu'elle est ! Je me mets à sourire contre sa peau. La coquine, elle n'obéit pas !

Je me redresse et lui assène une petite claque sur les fesses. Elle hoquète de surprise. Je sais qu'elle ne s'attendait pas à ça, mais ça a été plus fort que moi, je n'ai pas pu y résister.

— Je t'ai dit de ne pas bouger, lui soufflais-je.

*******************

Coucou ici! Ce petit bout sur Ash et Lexie vous à plu? C'est qu'il est autoritaire le petit Ash! J'aime!

Des bisous ♥