A fleur de toi - Tome 1 (Auto édité)

Chapitre 6 - Lexie

À peine que la porte claque derrière nous que je me retrouve plaquée au mur, le corps de Ash contre le mien, sa bouche sur la mienne. Il m'embrasse avec fougue, entortillant sa langue à la mienne. Je noue mes bras autour de son cou. Au même moment, il glisse ses mains sous mes cuisses et me soulève. Tout mon corps en frémit. Ça a été ainsi durant toute la nuit. C'était encore plus intense que les autres fois et je n'ai qu'une envie. Être sienne. Qu'il me dévore. Me fasse chavirer. Me possède. Je lui entoure la taille de mes jambes et glisse mes doigts dans ses cheveux. Je tire légèrement dessus. Il grogne. Il pousse son bassin contre le mien. Je gémis dans sa bouche. Ce que je ressens, c'est intense. Ardent. Exaltant. C'est comme si un désir irrationnel nous englobait dans un tourbillon qu'on ne peut contrôler. Je ne le veux pas de toute façon, et je suis certaine que Ash non plus. La puissance de son désir pour moi se ressent dans son baiser et dans son corps pressé contre le mien.

Il rompt le baiser, j'en suis à bout de souffle, pantoise. Mon cœur pulse dans ma poitrine. Je plonge mon regard dans le sien qui semble briller de mille feux. Il est autant essoufflé que moi. Il m'offre un sourire, encore plus craquant que les fois précédentes. Je plonge sur sa bouche et je l'embrasse ardemment. Moi aussi je peux me faire possessive ! Nos langues se cherchent, se taquinent, tournoient l'une autour de l'autre. Un baiser si passionnel me grise ! À tel point que je veux lui arracher ses vêtements et embrasser tout son corps pour l'enflammer plus qu'il ne l'est déjà.

Il quitte ma bouche pour glisser la sienne dans mon cou. Je tends ma gorge. Je veux qu'il la parsème de baiser. Et c'est ce qu'il fait. Je gémis, je tire sur ses cheveux pendant qu'il embrasse, lèche et suçote ma fine peau. Tout mon corps frissonne au-delà du possible et j'aime toutes ces sensations qu'il me procure.

Coincée entre lui et le mur, il n'a aucun mal pour défaire d'une main la ceinture de mon parka. L'autre se trouve sous mon postérieur, me soutenant entre lui et le mur. D'une main habile, il ouvre complètement mon parka et descend sa bouche à la naissance de ma gorge où il fait un suçon. Je pousse un autre gémissement, plus fort.

Il me rabaisse les jambes, je touche à nouveau le sol. Nos yeux ancrés l'un dans l'autre, il m'enlève mon parka qu'il balance un peu plus loin. Il glisse ses mains tendrement sur ma taille, j'en frissonne des pieds à la tête. Je place mes mains à son cou et je lui mordille sa lèvre inférieure. Il grogne et se met ensuite à sourire. Il s'abaisse le long de mon corps, tout en le frôlant. J'en frissonne de plus belle. À genoux devant moi, je plonge à nouveau mes mains dans sa chevelure sombre.

Du bout des doigts, il me caresse les cuisses, les embrasses. Ma respiration s'accélère, encore plus lorsque ses mains remontent vers mon ventre. J'en frémis, de plus en plus. C'est lent, sensuel. Il défait le nœud de la ceinture de ma jupe qui s'ouvre et il me l'enlève. Il frôle de sa main ma partie intime, j'en retiens mon souffle. Des picotements naissent au creux de mon ventre jusqu'à s'échouer dans mes cuisses. C'est divinement bon comme sensation ! Il embrasse ma culotte et une nouvelle bouffée de chaleur me saisit. Il remonte son corps tout en me caressant lentement le ventre. Elles remontent, toujours avec lenteur, vers ma poitrine. J'ai l'impression que je vais devenir folle. Il sait comment caresser, comment toucher pour exacerber encore plus mes sens et mon excitation.

— Ne te fais pas prier comme ça, lui soufflais-je pour qu'il arrête et qu'il se fasse un peu plus fougueux.

Pour toute réponse, il me sourit. Mais je vois par son regard enflammé qu'il veut exactement la même chose que moi, mais en même temps, qu'il apprécie de me torturer de la sorte.

De ses mains, il englobe mes seins. Je pousse un petit soupir de satisfaction, mais ce n'est pas encore assez. J'en veux plus ! Il m'embrasse le cou, y laissant une myriade de baisers, il me mordille ma peau fine, élevant encore plus mon excitation. Je glisse mes doigts dans ses cheveux, tire à nouveau dessus et il continue à malaxer mes seins à travers le cuir de mon soutien.