Ishâk : Elle sera triste mais nous ont sera là avec elle pour l'a soutenir, d'acc ?

Assa : Oui.

Ils me faisaient trop de peine tout les deux. Il essayait de réconforter sa soeur comme à chaque fois, il l'a rassurait avec ses paroles alors que lui souffrait déjà. Mais le bonheur de ses sœurs passe toujours avant tout.

Assa : Je peux aller au toilette?

Ishâk : Ouais vas-y.

Elle s'en va au toilette qui sont juste en face.

Ishâk : Yùsra, j'vais devenir fou dans ma tête là. J'te jure je vais devenir ouf là !

Il n'était vraiment pas bien, il me regardait avec tant de tristesse. S'il pouvait changer cette situation ou bien prendre la place de sa soeur, il l'aurait fait sans aucune hésitation. Mais il ne peut rien faire, seulement accepter et se battre pour elle.

Moi : C'est une galère de plus mais jusque là on les a toujours supporter, toujours ! Alors baissons pas les bras aujourd'hui. Et faut se dire qu'au moins elle s'est réveillée. Parce que là au moins même si ça fait mal, elle a perdu ses jambes et pas sa vie.

Ishâk : Je sais et c'est ce que je me dis mais tu crois vraiment qu'une gamine elle vas se dire ça?

Moi : Directement? Non, elle pensera pas à ça. Mais tes petites sœurs elles sont déjà assez mature pour leurs âges alors si tu lui explique bien les choses, elle comprendras.

Ishâk : Je vais faire de mon mieux mais la vérité j'sais pas comment lui dire ça moi.

Moi : Tu lui explique calmement et tu l'a rassure. Si tu veux, je peux lui expliquer moi.

Ishâk : T'es malade ou quoi? C'est à moi de lui dire. C'est chaud mais je vais le faire.

Moi : Ça me fait trop mal tout ça.

Ishâk : Même moi ! Tu t'imagines même pas comment. Après j'me plaint pas, j'accepte. On est musulman alors maintenant on va accepter l'épreuve et on va faire avec. Elle est vivante et c'est ça qu'il faut retenir.

Moi : T'as raison. On a l'islam dans notre cœur alors on va endurer et aussi pour la petite parce que faut qu'on soit forte pour elle.

Ishâk - petit sourire en coin - Merci pour tout...

Moi : T'as pas à me remercier, j'te soutient et c'est normal.

Ishâk : Ouais, certes. Mais moi je veux pas que tu te prenne la tête à cause de moi. T'as tout supporter avec moi, tu te comporte avec mes sœurs comme si c'était tes propres filles et ça me touche ça.

Moi : Tes sœurs elles font parties de ma famille maintenant, ce qui les touche me touche aussi.

Et voilà qu'il me regarde avec un énorme sourire, dépose un baiser par dessus mon voile et puis...

Ishâk : J'te kiff de malade ma petite femme.

J'étais toute souriante et puis j'avais réussi à le rassurer alors j'étais d'autant plus contente. Je souhaite qu'une chose c'est le rendre heureux, il a trop supporté alors je souhaite lui faire oublier ses problèmes et lui faire voir le bon côté des choses.

Un long chemin vers le repentir... Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu