partie27: Et de 2

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Et aujourd'hui, elle voudrait sa fille, qu'elle a toujours détesté, traité de batarde et jamais accepté parce que son frère n'était pas son père. Non elle ne pouvait l'accepter ni le tolérer. Elle fut sortie de ses pensées par son mari qui lui prit la main et lui fit signe de se rasseoir. 

- Pourquoi tu veux soudainement marier ton fils à ma fille. Lui demanda son frère. 
- Bin c'est normal, ils sont cousins et tu sais bien ce qu'en dit l'adage. 
- Et elle fera quoi chez vous? Demanda Ta Rama

Sa question surpris Ta Maty qui fit:

- bin elle sera la femme de mon fils et s'occupera de son mari.
- Et tu la maltraiteras comme tu l'as fait avec moi. Tu crois que j'ai oublié tout ce que ta mère et toi vous m'avez fait et à ma fille. Elle était petite et peut être ne s'en souvient plus mais moi si. Vous ne nous aviez donné aucun répit. Je comprends que vous me détestez parce que je suis stérile mais elle n'était qu'une enfant innocente.
- Rama stp calmes toi!
- Lamine, tu sais que je fais tout ce que tu me demandes mais là même sa demande paraît être une mascarade. Elle n'a jamais accepté notre fille et là elle vient faire son hypocrite et tu veux que je me calmes. Dit lui toi, dit lui que c'est hors de question, que ma fille est déjà fiancée et se mariera bientôt. 
- Dans ce cas, demandes lui aussi de me dire que ta fille chérie est enceinte. Fit elle avec ironie. 

Ils se regardèrent un instant. Elle afficha un sourire suffisant et moqueur que ne pût supporter Ta Rama.
Elle lui répondit:

- Elle n'est pas la première et ne sera pas non plus la dernière. Où tu as oublié? Tu veux que je te rappelle ton passé? Ton fils, personne sait qui est son père jusqu'à maintenant. 
- Rama! Fit son mari
- Et d'ailleurs, il n'a jamais voulu de toi ni de ton fils. Ma fille au moins a trouvé un homme responsable. Lui cria Ta Rama.

La tension montait et les deux femmes se disputaient. M. Diarra ne tenait plus et ne supportait non plus leurs cris.

- Bon ça suffit. Cria_ t_il en se levant. Maintenant vous allez vous taire et vous asseoir toutes les deux.

Elles s'exécuterent et Saphia entra en ce moment avec Bouba.

- Papa, Maman qu'est qu'il y a? 
- Non rien, laissez nous seuls. Fit son père. 
- Non attendez. C'est elle Saphia, ta fille pour la quelle ta femme vient de m'insulter. Rama, en tout cas moi ,aucun homme n'est venu jusque chez moi pour m'agresser et me traiter de catin. Demandez à votre fille ce qui est arrivé au visage de son fiancé. Ce qu'on dit, telle mère telle fille. Anta aussi était...

Ta Rama lui envoya une gifle et se jeta sur elle.

Bouba et Tonton Lamine les séparaient tandis que Saphia était figée à regarder la scène, en pleurs.

- Sort de chez moi, dégage je te dit. Cria sa mère. 
- Oui je m'en vais Rama mais sans te dire que ta fille adorée ne vaut rien comme sa mère. 
- Maty tu dépasses les bornes. Depuis tout à l'heure, je suis là à t'écouter insulter ma femme et ma fille sans broncher. Mais s'en est trop, je n'ai jamais rien dit pour ne pas te faire de la peine. Tu sais Rama, elle vaut bien mieux que toi. Tu lui as fait bons nombres de bassesses elle n'a jamais riposté, jamais et moi non plus. Mais aujourd'hui tu t'attaques à notre fille, notre plus grande richesse. Maty, tu crois que je ne sais pas tout ce que tu as fait pour me séparer de ma femme. Il ya de cela des années si j'ai trompé Rama c'est de ta femme. C'est toi qui a mis cette femme dans ma chambre cette nuit là. Je le savais et Rama aussi mais on t'a jamais rien dit juste pour préserver l'unité de la famille. Encore une fois, tu viens jusque chez ma femme pour l'insulter et rabaisser ma fille. Tu n'en as donc pas assez de faire du mal autour de toi? Et tu oses parler de Anta devant sa fille. Est ce qu'au moins tu t'es souciée de savoir si elle sait ou pas la vérité? Pourquoi le bonheur de ma famille te dérange autant? Pourquoi?
- Non mais...
- Mais rien du tout! Aujourd'hui c'est à moi de parler et à toi d'écouter. Je ne te permettrai plus d'insulter ma femme ni de pointer du doigt ma fille. Elle est ta nièce et quand bien même ce que tu dis était vrai, tu devrais la couvrir non l'exposer ainsi. Je suis ton grand frère et tu me dois le respect et à ma femme aussi. Si tu t'en sens incapable alors ne revient plus jamais chez moi. Va t'en stp et réfléchis bien à ce que je t'ai dit.
- C'est pour ta femme que tu me chasses de ta maison?
- Erreur, c'est sa maison et c'est pour ton manque de respect que je te chasse. Parts maintenant.

Elle prit son sac et traversa le salon en furie. Tonton Lamine s'assit près de sa femme et lui prit la main.

- J'aurai du le faire depuis longtemps.

Puis son regard se posa sur sa fille qui était toujours debout à côté de Bouba.

- C'était encore Mansour qui est venu faire une scène ici! Pourquoi lui avoir ouvert?
- Pourquoi avoir permis à ta soeur d'entrer si tu sais qu'elle ne cherchais que dispute. Fit elle à son père, en sortant suivi de Bouba.

Ta Rama sortit elle aussi et se dirigea vers la cuisine.
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- Ça se voit que notre journée est foutue!
- On va quand même pas laisser Mansour et ma tante nous gâcher la vie Et je tiens à découvrir la surprise que tu m'as préparée. Alors on va s'amuser stp, j'ai grave besoin de me changer les idées. 
- Tu en es sûre? 
- Si je te le dis.
- D'accord, allons prévenir ta soeur et Rassoul donc.

Ils allèrent dans le jardin puis sortirent tous les quatre en direction d'un endroit que seul Bouba connaissait.
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Ta maty ne cessait de ruminer sa colère dans la taxi. Elle etait tellement énervée qu'elle se défoulait sur le pauvre taximan qui ne demandait que son du.
- Vous croyez que je suis une voleuse! Je ne pensais pas partir avec votre argent. Je suis une dame respectable et 3000f c'est peu pour moi.
Il ne lui répondit point et se contenta de prendre l'argent qu'elle lui jeta à la figure.
- Gardes la monnaie. Fit elle d'un air dédaigneux. 
Elle fit quelques pas et s'arrêta devant une grande maison. Elle sonna plusieurs fois et Amy vint ouvrir, son sac à la main.
- Bonjour lui fit elle avec un sourrire.
- Bonjour, Khady est elle là?
- Oui ma mère est là et vous êtes?
- Ah c'est toi Aminata, je suis ta tante Maty, une amie d'enfance de ta mère. 
- Ravie de vous rencontrer Tata, ma mère est dans le salon, allez y moi je dois sortir. Bienvenue et au revoir.
Elle s'effaça pour la laisser entrer et voulut partir mais s'arrêta net en repensant au coup de fil de sa mère de l'autre jour. Elle se ravisa et suivit la dame doucement jusqu'au salon et se cacha pour écouter. 
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. Selon vous que peut elle bien découvrir? ???
Bonne lecture!!!!
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chronique de Saphia: entre cachotteries mensonges et joieWhere stories live. Discover now