partie:17 Conséquence

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Il a senti son coeur s'accélérer quand il l'a l'embrassée. Alors pourquoi lui dire non, pourquoi le quitter?
La douleur était si intense qu'il ne pût empêcher une larme de couler sur sa joue. Quel désillusion! Il avait pourtant de l'espoir. Oui l'espoir, tout ce qui nous reste quand on a tout perdu. Et lui l'avait perdu aussi, il n'avait plus aucune illusion de bonheur ou de réconciliation. 
Elle avait été clair, elle ne voulait plus jamais le revoir. Cette pensée fut comme un second poignard qu'on lui enfonçait dans l'âme.
Pourquoi aime_t_on? Se demanda t_il
On va toujours à la recherche de l'amour, de ce sentiment source de douleur plus que de bonheur. Pourtant, on ne s'en lasse jamais. Chaque jour, on va à sa quête, on espère trouver le vrai amour. Cette moitié qui compléterait notre vie et sera toujours là pour nous. On se nourit d'espoir, d'illusion et de rêve. On se retrouve chaque soir à prier le bon Dieu pour qu'Il nous fasse rencontrer l'homme ou la femme qui nous aimerait plus que tout en retour. Mais jamais ce vœu ne s'exauce. La vérité c'est que le vrai amour n'existe pas. Sinon pourquoi aime t_on des personnes qui ne nous regardent même pas? Pourquoi souffre t_on en silence pour un être qui nous ignore? On fait des efforts, on brave l'impossible et parfois on en perd même notre dignité juste pour gagner l'amour de la personne aimée. Il n'en pouvait plus. En quelques minutes, tous ses songes d'allégresse se sont brisés en mille morceaux. 
Il alla dans sa chambre et s'assit par terre dans le noir. Oui le noir, c'est ce qui symbolisait sa vie maintenant. A partir de cet instant, il comprit que l'obscurité serait sa demeure. Il émergea de ses pensées quand son téléphone sonna. C'était Amy. Il laissa sonner, il n'avait pas envie de parler et surtout pas lui dire ce qui venait de se passer. Mais elle insistait alors il décrocha. 

- Amy je te rappellerai demain.
- Qu'est ce que tu as?
- Rien je suis juste un peu fatigué.
- Non ce n'est pas cela. Je te connais tu sais alors parles moi stp.
- je te dis qu'il n'y a rien, bonne nuit.
- Et Saf? Qu'est... 

Il raccrocha et éteignit son téléphone. Il était au plus mal. Toutes ses souffrances enfouies refaisaient surface.
- Il ne veut pas d'un bâtard dans sa maison surtout si celui ci fait un boulot de femme.

Il cogna le mur et alla sous la douche.

De l'autre côté, Saphia était toujours dans sa chambre avec Fanta. Son père ne pouvait plus attendre. Il voulait connaître ses raisons mais Ta Khady l'empêchait d'aller dans la chambre de sa fille.

- Tu sais bien qu'elle est malade. De toute la journée, elle n'est pas sortie de sa chambre. Et toi tu voudrais aller lui crier dessus!
- Je veux juste lui parler.
- Comme si je ne te connaissais pas. Stp n'aggrave pas les choses, elle doit être assez triste comme ça.
- Tu vois, tu la couves encore comme si elle était une petite fille. Elle a vingt deux ans, ce n'est plus une petite fille.
- Tu veux aller lui parler? Bin vas y mais je t'aurai prévenu. Tu sais très bien qu'elle est fragile.
- On ne sera pas toujours là pour elle. Je l'aime autant que toi Khady mais ton amour t'aveugle. Peu importe ce qu'elle fait tu lui trouves toujours des excuses. Beuss dina gneuw nga mate sa lokho withiakh. ( un jour viendra, tu le regretteras.)

Sur ce, il se leva furieux et se dirigea vers la chambre de sa fille. Il poussa la porte et entra.
Saf releva sa tête, vit son père et se redressa. Il avait l'air sévère. Fanta comprit se leva et sortit.

- Pourquoi?
-...
- Je te parle Saphia pourquoi tu l'as quitté?
- Je...papa.... Je ne l'aime pas.
- Tu ne l'aimes pas? Alors dit moi qui tu aimes?
- Ma....
- Ne t'avise même pas de prononcer son nom. Je me demande si tu vas bien. Cet homme t'a trahie et brisée et toi tu l'aimes encore. As tu juste conscience de tout le mal que tu fais à Bouba? Si tu ne l'aimais pas alors pourquoi avoir accepté de sortir avec lui, d'aller chez ses parents chaque dimanche? Tu lui infliges la même souffrance que Mansour t'avait causée. Pour la première fois, tu me déçois et j'ai même honte de ton
comportement. Ce pauvre garçon n'a jamais rien fait ou dit qui t'ai blessée ou je me trompe?
-....
- Je t'ai posée une question. Lui cria t_elle.
- Non! dit_elle en sanglotant
- C'est encore une de tes caprices de petite fille gâtée. Tu ne sais pas reconnaître un homme qui t'aime plus que tout et donnerait sa vie pour toi. Maintenant c'est fini tes caprices. Tu es puni, plus de sorties nocturnes et je ne veux plus te voir porter ses chiffons que tu met. Et je ne veux qu'aucun garçon vienne te voir ici c'est clair. Et encore une chose, commence à te chercher un boulot car je suppose que tu ne travailleras plus avec lui. C'est le moment de t'assumer toi même. Et je le redis, plus d'habits courts. Et tu n'as même pas honte de garder cette bague! 
- c'est....

chronique de Saphia: entre cachotteries mensonges et joieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant