Dangereusement attirant

Souvenirs ...

Point de vue de Kelly :

J'admirai tranquillement les rues défiler sous mes yeux lorsque je me rendis compte que la voiture était à l'arrêt, parfaitement bien garée.

Je suis donc descendue du véhicule, précédée par Owen qui marchait déjà vers une maison bordée d'un jardin fleuri à l'entrée, accompagné d'un petit chemin de pierre pour qu'on puisse passer.

J'étais très surprise, je n'aurais jamais pensé que ce genre de maison pouvait être celui de Owen. Mais après tout je ne le connaissais pas.

Il sortit ses clés, ouvrit la porte et m'intima de pénétrer dans la maison.

C'était parfaitement bien rangé, net et moderne.

Il décida de me faire visiter et je fus agréablement surprise de découvrir ce logement très bien aménagé et propre. Surtout pour un gars de 20 ans.

Arriva le moment de visiter les chambres. Il y en avait trois :

celle d'Owen, celle d'une femme et celle d'une enfant.

Après un instant d'hésitation, je posai tout de même la question :

-Tu as des enfants ?

Il parut surpris et baissa la tête, regardant le sol.

-Non...souffla-t-il. Cette chambre de fillette est celle de ma nièce.

Et l'autre c'est celle de ma soeur. reprit-il rapidement

Il leva enfin la tête et me regarda dans les yeux.

Il était triste. Clairement. Mais je ne savais pas ce que je pouvais faire.

Dans la chambre de sa soeur, rouge et blanche, il y avait une photographie d'une femme que je connaissais parfaitement. Je m'arrêtai en face et passai mes doigts sur la photographie. Une larme glissa sur ma joue.

Owen s' approcha de moi et me saisit délicatement le bras pour m'entraîner hors de cette chambre et loin de l'image de ma Maman.

Puis arriva la visite de sa chambre : étonnamment bien rangée.

Je ne les vis pas tout de suite, mais cela me frappa.

Les roses noires.

Il y avait un bouquet de roses noires dans sur sa table de nuit.

-Tu aimes ce genre de fleurs ? questionnai-je

-C'est le seul que je puisse accepter d'avoir dans ma chambre.

-Tu étais où ce week-end ?

Il ne répondit pas.

Tout à coup débordante d'énergie, de colère et de curiosité, je lui demandai des explications. Je me suis dit qu'à ce moment là j'étais dedans et qu'il était préférable que sache ne serait-ce qu'un peu ce qu'il se passait.

-Tu étais sur Paris n'est-ce pas ? C'est toi qui as déposé le bouquet sur sa tombe.

Je voudrais savoir comment tu l'as connais, pourquoi tu veux me protéger et comment tu m'as trouvée aujourd'hui.

-Ok. Viens on va se mettre sur le canapé je vais t'expliquer.

Une fois assis, il commença à me répondre :

- Je vais seulement te dire ce qui me concerne. Ça va être long.

Un soir, alors que j'étais âgé de  neuf ans, j'étais à la maison avec ma soeur, on attendait nos parents. Comme d'habitude.