Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause !

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Point de vue de kelly :

Mon Paternel me fixait ( et la route aussi quand même) dans le rétroviseur de la voiture, mais ne disait rien. C'était vraiment étrange mais j'attendais de voir la suite des évènemebts, le connaissant il ne s'arrêterait certainement pas là ! Mon papa peut être super sympa comme super "moins" sympa...

Une fois arrivés, mon Pére ordonna à mon frère de monter, ce qu'il fit. Je me retrouvai donc seule avec lui, entre le foyer de Tim et le mien. Je n'osais pas regarder leur maison, par peur d'être surprise par mon géniteur. Celui-ci  détacha sa ceinture de sécurité et se tourna vers moi -qui étais à l'arrière- et dit :

-Ecoute Kelly, je vais être clair, tu as intérêt à répondre, et me dire la vérité sinon tu ne bougeras pas de la maison pour une durée indéterminée. J'ai appris aujourd'hui que tu ne t'étais pas rendue au lycée. Une explication est demandée par ma personne et une justification est demandée par l'école. Alors où étais tu ce vendredi ?

Que pouvais-je répondre à ça ?

"ah bah, j'ai été "obligée" d'aller dans un espèce d'entrepôt à moitié saccagé par une bande -qui me veut peut-être du mal- avec deux magnifiques jeunes-hommes qui habitent en fait juste sur ta gauche là ( tu peux faire coucou à leur maison) et pendant toute cette journée nous avons principalement fait du ménage mais on a aussi regardé un film romantique, bien sûr j'étais entre eux deux et on a bien rigolé !! Je me suis aussi endormie dans les bas du plus grand qui s'appelle Tim et qui est mon meilleur ami-actuellement dans le coma-. Voilà c'est tout ce que j'ai fait vendredi, tu peux me tuer maintenant, quartier libre !!!"

NAH je ne pourrai JAMAIS lui dire la vérité. Je décidai donc de garder le silence, c'est mon droit. En plus aucune excuse valable me venait à l'esprit...en gros j'étais dans de la bouse de vache...pour ne pas dire autre chose.

-J'attends. continua mon Père.

-Je ne peux pas répondre.

-Pourquoi ?

-Je ne peux pas te le dire.

-Oh que si Kelly tu vas me le dire !!

-Sinon quoi ? J'en ai marre de vivre d'après tes lois, tu es mon Papa et je t'aime vraiment énormément, mais arrête de me dire tout ce que je dois faire, comment m'habiller et avec qui parler Je ne veux pas ressembler aux autres, mais je veux quand même avoir une vie !!! Si tu veux que j'aie...

"un avenir, une famille, un mari..."

Je ne pouvais pas continuer, ça aurait été révélateur sur  mes activités du vendredi.

-Oui je t'écoute. Aller Kelly, dépêche-toi je n'ai pas que ça à faire.

-Je ne te dirai rien. Et tu peux me priver de tout ce que tu veux, mon avis ne changera pas.

-C'est toi qui l'as dit ! Tu verras ma petite, je ne me fais pamais rouler comme un nem, JAMAIS.

Je sortis de la voiture et me dirigeai droit vers l'immeuble, en pleurant. Je montai les escaliers avec une énergie et une volonté que je ne me connaissais pas. Une fois dans ma chambre, fermée à 100 tours, je me couchai sur mon lit, toute habillée et pleurai. Pleurer était mon mot de la saison, mon mot préféré je pense. J'entendis mon Pére, qui était monté, se disputer avec Catherine.

J'en avais marre des disputes, ma vie entière était une dispute, une guerre... Alors je mis mon casque et écoutai une chanson de ma playlist, pour ne pas entendre le son de leurs voix. Quelqu'un frappa à ma porte mais je fis comme si je n'avais pas entendu. Je fermai mes yeux, la musique m'emportant dans un monde virtuel, plein de sensations, de sentiments.

Dangereusement attirantWhere stories live. Discover now