Chapitre 18 : UN BUG DANS LE SYSTÈME.

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Je m'étais juste contenter de ricaner, j'adorais pas dessus tout le voir rager. En vérité, Liam n'était qu'une petite merde jalouse de l'attention que j'occasionnais.

Les deux meurtriers s'étaient chipotés encore un moment jusqu'à ce que Harry clarifie les choses à sa façon, c'est-à-dire en braquant une des armes à feu vers Liam. Celui-ci avait par la suite hurlé de rage en quittant l'appart avec un claquement assourdissant de la porte d'entrée. Une fois le calme revenu, Louis s'était avancé tranquillement. "À la base, on était venu pour te dire qu'on a trouvé une autre baraque comme tu nous l'avais demandé."

Et à partir de ce moment-là, tout est allé très vite, les garçons ont fait les valises en seulement deux heures - il devait vraiment y avoir peu de choses personnels dans cet endroit maudit - et nous avions quitté les lieux rapidement pour arriver dans une propriété démentielle aux allures de petites maisons habitées par une famille heureuse et tranquille ; tout l'inverse des véritables nouveaux résidents. Cette endroit ressemblait à halo de lumière : beaucoup de fenêtres, des murs crèmes et pastels, de grandes poutres blanches dévalant toutes la hauteur de chaque pièce. A Londres, dans le manoir, c'était sombre, plongé dans une éternelle noirceur, il y avait toujours ces grandes pierres en guise de murs, choses froides et impressionnantes. Alors qu'ici, rien ne pouvait me donner l'impression d'être un putain de repère de meurtriers.

"Pourquoi on retourne pas à Londres ?" avais-je demandé, curieuse de savoir qu'est-ce qui avait incité Harry à rester en Amérique.

Il avait juste haussé les épaules. "Il y a beaucoup de blé à se faire ici."

Plus tard, il m'annonça que demain aura lieu une retrouvaille avec un vieil ami pour faire affaire et son regard m'avait bien fait comprendre que, cette fois,  je serais obligée de venir, maintenant que mes couleurs étaient revenues et je cite : il n'y avait aucune raison pour que je ne le suive pas. Connard.

Depuis des jours, j'avais tout fait pour convaincre Harry de me laisser appeler chez ma sœur mais le concerné n'avait toujours pas flanché. Habituellement, j'étais quelqu'un de persuasif, j'avais presque toujours ce que je voulais lorsque je persévérais mais Harry Styles était définitivement tenace, il gardait son calme face à mes caprices et ça me faisait vraiment très chié. Niall ne m'aidait pas le moins du monde, non, en fait il s'en foutait complètement.

En attendant, nous étions tous dans le salon et j'essayais une énième fois de le convaincre, espérant le faire craquer un des ces putains de jours. "S'il te plait, il faut vraiment que j'appelle, juste pour savoir si elles vont bien."

"Juste pour ça ? Tu me prends vraiment pour un con, babe. Je veux pas d'ennuis avec les flics américains et je sais que tu vas les appeler."

"Non, je te l'ai déjà dit. Et je te rappelle que c'est à cause de toi que Charly à plus de doigts, encul..." Je me stoppai attend. L'énerver davantage ne m'aidera pas à avoir ce que je veux.

Harry haussa un sourcils. "Surveille ton langage." dit-il en me jetant un regard qui voulait en dire long sur ses pensées. "On s'en fout de ce qu'elle pense ta foutue sœur. Elle va survivre."

Je me levai brusquement de ma chaise d'un bond, les ongles me rentrant dans la chair de mes paumes. "Harry." Il ne fit pas attention à moi, consultant son téléphone en fredonnant. "Si je leur dis que je ne reviendrais pas ça te va ? Tu les crains ou quoi ?"

Il ricana. "Quoi, ta sœur et ta copine ? Non, chérie."

"Arrête avec tes putains de surnoms. Pour la millième fois, nous ne sommes pas un couple."

Ruthless |H.S|Where stories live. Discover now