CHAPITRE 2

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"Ils m'ont eu. C'est déjà fini ?

Comment vais-je me sortir de cette situation ?"

-Excusez-moi, mais qui êtes-vous ?

-Simon, mains en l'air et tournes toi !

-Je ne sais pas qui vous recherchez, mais en tout cas, je ne m'appelle pas Simon.

"Je me retourne alors, mains en l'air."

-Désolé de vous avoir dérangé jeune homme, nous recherchons un vendeur de drogue nommé Simon.

-Ha, je comprends. Je n'ai vu personne, je ne peux pas vous aider.

-Au passage, aussi, ne prévenez personne, il ne faut pas créer la panique, mais un meurtrier anonyme, est dans les parages. Nous ne savons rien de lui, alors méfiez-vous de tout le monde.

-Merci beaucoup, il est dangereux ?

-Il a déjà commit deux meurtres, le premier date d'il y a deux jours, c'était la mère d'un enfant.

Le deuxième, d'hier, et c'était ma femme.

"Comment ais je fait pour ne pas reconnaître Antoine en face de moi ?

Je dois le tuer, il connaît maintenant mon visage, si il informe le poste de police, je risque d'être suspecté.

Et avec aucune maison, en ne payant rien et en n'ayant aucune famille, je serai sûrement en garde à vue.

Si jamais à ce moment là, les meurtres et les messages s'arrêtent, ils comprendront que c'est sûrement moi le coupable.

Que faire ?"

-Ha, je suis désolé pour vous.

-Vous n'avez rien à voir enfin ! Pas besoin d'être désolé !

"Expliquez moi comment je dois faire pour me retenir de rire."

-Dites monsieur, j'ai un ami qui m'a dit tout à l'heure, lorsqu'on jouait ensemble, qu'il avait une affaire importante à régler.

-Et ?

-Connaissez-vous un certain Raphaël ?

"Il me regarde alors, d'un regard profond, comme s'il me suspectait déjà."

-J'avais peur, je n'ai osé en parler à personne.

-Dites moi tout ce que vous savez.

-Je l'avais vu discrètement, mettre une arme blanche dans sa petite poche de son sac à dos.

-Vous êtes sur de ce que vous dites ?

-Il voulait aller voir un certain, Raphaël. Mais vu que j'ai vu l'arme blanche, j'ai comprit qu'il y avait un problème.

-Et vous l'avez laissé faire ? Vous auriez dû prévenir la police.

-Je vous l'ai dis..j'avais peur, et je n'ai osé en parler à personne, s'il m'avait entendu le faire, je ne serai peut-être pas là pour en parler.

-Vous auriez pu le faire lorsqu'il est parti.

-C'était..mon ami, avant maintenant, je ne l'imaginais pas en prison..je ne voulais pas le trahir. Mais il a fait quelque chose de vraiment mal, finalement, c'est mon devoir de le dénoncer.

"Nous nous dirigeons alors vers l'immeuble en face de chez Raphaël, pendant que je lui invente encore des détails qui ne sont bien-sûr que des mensonges, mais crédibles. Je lui montre par exemple une cicatrice sur mon bras droit, en lui faisant croire que c'est ce meurtrier qui était mon ami, qui me l'a fait lorsqu'il était déjà violent et qu'il menaçait de me tuer.

LE TEXTEUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant