SKaM

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Bonjour tout le monde avant de commencer votre lecture je voulais dire quelques mots. J'ai écris cette fiction il y a plus d'un an maintenant et que je me suis enfin décider de poster. J'ai évolué et mes avis et points de vus sur certains personnages également, néanmoins je voulais vous donnez la version authentique. Je m'excuse pour les fautes je n'ai absolument pas pris le temps de relire et de corriger. Je sais que certains moments dans la fiction ne correspondent pas avec la série (par exemple mélange entre saison 1 & 2) je préfère faire un mélange de toutes les saisons sans me restreindre à la série. J'ai modifié la fiction à plusieurs reprises donc s'il y a des erreurs, incohérences ou confusions dites le moi afin que je corrige. Sur ce je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à me donner votre avis

Mandag 11:11

Je tapotais du bout des doigts le comptoir en bois, à moitié poisseux. Un rapide coup d'œil à ma montre m'indiqua que la personne censée venir me chercher avait quinze minutes de retard. Depuis mon arrivé à la gare, je m'étais perdue de nombreuses fois dans la ville avant d'arriver en centre-ville. Ma cousine m'avais donné rendez-vous dans un pub irlandais, afin qu'elle puisse me rejoindre à sa pause déjeuner. J'avais eu le temps de commander un café et de pouvoir détailler chaque personnes présentent. On était en plein début d'année, les arbres avait encore leur feuilles flamboyantes aux branches. En tendant l'oreille on peut entendre les oiseaux gazouillés, et le bruit ambiant des voitures. Vers la fin d'après-midi, touts les étudiants sortent de cours et colonisent petit à petit )les cafés, bibliothèques et boutiques. Une seule note assombrissait le tableau ; moi. Je n'avais en aucun cas envie de venir en Norvège, bien que j'y fusse déjà allé à maintes reprises pendant mon enfance. J'avais était arraché de mon quotidien douillet, pour être refoulé à ma tante. Mes parents après plusieurs vases cassés et des insultes à la figure, avaient enfin décidé de se séparer. Ils aller enfin pouvoir réaliser les rêves abandonnés après le mariage. Seul bémol, je ne faisais pas encore partis de ces petites envies de liberté. Et pour la première fois ils ont étaient d'accord, sur un fait, j'étais « en trop ». Au revoir Grytte, bonjour la liberté, mes parents sont des êtres charmants.

Une tête blonde s'approche à grand pas de là où je me trouve, du moins du bar, je fronce les sourcils. Les norvégiennes sont toutes pareilles, blonde aux yeux bleu avec une peau laiteuse et des aires de chérubin paumé. En voyant ma cousine bloquée devant la salle comble, j'agite automatiquement ma main au-dessus de ma tête.

- Vilde, répétais-je plusieurs fois, m'attirant les foudres d'une vieille bique.

Son visage s'illumina quand elle m'eut enfin aperçu.

-Grytte, lança t-elle toute joyeuse en me serrant contre elle. Tu as tellement changé depuis la dernière fois. Elle me passa au scan, de mon sac à poil orange, à mon tee-shirt trop grand avec des majeurs dessiné dessus, en repassant par mon piercing au nez et à mes faux-cils.

- C'est pas un peu... Commença t-elle en indiquant son visage, comprenant qu'elle aller faire une bourde, elle se tut. Vilde est une fille adorable, qui se préoccupe énormément des gens, sont plus gros défaut est qu'elle n'a pas de filtre, tout ce qu'elle pense, elle le dit. Sans comprendre que cela peut parfois être blessant, je lui lance un grand sourire.

-Toi aussi tu m'as manqué, on y va, dis-je en désignant mon énorme valise, elle hocha rapidement de la tête.

- Oui, je reprends les cours dans quelques minutes, on va mettre ta valise dans la voiture, une amie m'a accompagnée.

- Cool.

On s'approche d'une voiture grise, une tête sort de la fenêtre du côté conducteur et me sourit. Je m'installe à l'arrière après avoir déposer mes affaires dans le coffre.

- Chris voici Grytte, Grytte voici Chris.

- Salut, lançais-je, elle me fit un petit mouvement de tête avant de se remettre à manger sa sucette.

Je m'enfonçais dans mon siège et dégainer mon téléphone de ma poche. Je répondais rapidement aux messages de mes amis restés en Allemagne.

- Dis Vilde ? Demandais-je alors que mon ex copain venait de m'envoyer un snap. Je commence les cours quand ?

- Maman a vu ça cette semaine, tu rentre demain, on a plusieurs matières ensemble, tu seras avec Chris pour l'allemand, je te ramène les manuels ce soir.

Pendant qu'un flot discontinu de parole sort de sa bouche, j'essaye de m'imaginer comment sera cette nouvelle école, de nouveaux profs, de nouveaux amis et bien sur de nouveaux problèmes. Je reçois une nouvelle notification snap, qui fait vibrer mon téléphone.

James :)

Tu me manque

Appel moi dès que tu peux.

Je lui réponds rapidement avant de me refocaliser sur les deux filles devant moi.

- Et je fais quoi tout l'aprèm ?

- Eut tout d'abord, Chris a une heure de trou, elle va t'accompagner pour que tu remplisses quelques papiers au lycée, puis tu pourras installer ta nouvelle chambre.

- D'accord.

Un crissement de pneu m'arrache à la contemplation de mes cuticules, je lève la tête et aperçois une masse grouillante de gens.

- Voila le lycée, lança Vilde enjouée, je m'enfonce un peu plus dans mon siège.

- Hum Chris, lançais-je en m'éclaircicant la gorge, sa te gène pas qu'on attende un peu je n'aime pas trop tout ce monde.

- Désoler mais après on va galérer pour trouver la salle.

Je baisse la tête, abattue.

- Tu n'es pas obliger de prendre ton sac, lance Vilde derrière son dos. J'imagine oui, sans mon sac, j'ai peut être l'air un peu plus « normal ».

J'ouvre la portière doucement et fait bien en sorte que mes cheveux cachent la moitié de mon visage. J'ai jamais vraiment aimé les norvégiens, ils sont trop parfaits, la moindre chose originale et vu comme mauvaise. Ici la fille originale c'est moi.

- Dépêche toi cousine de Vilde, continue Chris.

- Moi c'est Grytte, tête de casquette.

Une rafale de vent ruine mes piètres tentatives de dissimuler en quelque sorte mon visage.

- Cherche pas, même avec une combinaison invisible tout le monde va te fixer, on aime bien les nouveaux ici Grytte, le chuchote Chris.

- Tu connais finalement mon nom.

- Je le savais déjà, c'était pour te faire chier, elle commence à avancer et je la regarde perplexe avant de la suivre.

Effectivement, c'est extrêmement gênant mais j'ai l'impression de me trouver dans un de ces putains épisodes de séries avec l'effet au ralenti. Traverser la cours à l'air de ressembler à un défi, toutes ces têtes blondes qui me fixent.

Tout ces regards qui me transpercent me donne envie de baisser la tête, mais me la faite pas à moi les norvégiens, après ce qu'il me semble être un parcours du combattant on arrive enfin à quelques mètres de la porte, juste avant de rentrer je me tourne vers la cours. On continue encore à me fixer, je lève mon majeur en faisant mon plus grand sourire. Je ne vous aime pas chers norvégiens.