Chapitre 3

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Le taxi franchit le portail du domaine des carreras après que les gardes lui ai laissée le passage en reconnaissant la jeune femme.

Le taxi s'arrêta au rez-de-chaussée. Celle-ci en sortit.

Rita monta les marches de l'escalier qui menait jusqu'au hall. Une demeure vaste et opulent qui dégageait un synonyme de puissance et de frayeur.

Ce n'était pas la première fois qu'elle y mettait les pieds. La première fois fût le jour où elle y a travailler comme serveuse lors d'une réception à la villa. Ce fut aussi le jour où elle l'avait rencontrer. Sur le balcon alors qu'elle s'y était réfugiée. Ils avaient eu une longue discussion où il s'était un peu trop intéressé à elle et à sa vie privé. A ce moment là, elle avait cru que sous le masque de l'homme intrépide et froid que tout le Mexique craignait se cachait un homme bon mais ce fut une erreur et elle ne s'en est rendu compte que quand Gregorio Sánchez, le gouverneur de l'état du culiacan fut retrouver mort, dans le ravin au sud de la ville. Les rumeurs désignaient alejandro carreras comme coupable. Un coup d'état qu'il aurait lui-même organiser pour destituer Gregorio. Celui-ci devenant de moins en moins coopératif avec le dangereux mafieux.

Et c'est au salon de ce homme que se trouvait présentement Rita, le coeur battant à tout rompre. Ayant décidé elle-même de se rendre chez lui au lieu de le laisser venir la chercher à leur appartement.

-Rita ! S'extasia t'il presque en marchant jusqu'à elle.

Celle-ci se leva du bourré du luxueux salon.

- Bonsoir, Monsieur carreras. Dit t'elle d'une voix peux rassurée.

Un grand sourire satisfait aux lèvres, l'homme lui prit lentement les mains pour y imposer sur chacune de chastes baisers qui eurent pourtant le don de la faire frémir.

- vous m'honnorez de votre présence, rita ! Mais ne nous étions pas mis d'accord sur vingt heure ?

- Oui. Oui mais j'ai voulu vous épargnez le déplacement.

- d'accord. Pourquoi ne pas dîner ici puisque vous êtes  là.?

- Non c'est pas la peine, dites moi juste ce que vous me voulez.. Trancha t'elle sèchement.

L'homme se mordilla la lèvre inférieur puis darda sur elle un regard qui la fit pâlir.

Il combla l'espace qui autrefois les séparaient.
Son regard sévère lui fit s'enfoncer les ongles dans les paumes.

- Durant des mois entier, Rita vous m'avez éviter, et décliner toutes mes invitations, mes appels. Sachez mademoiselle que jamais, je ne m'étais ridiculiser à courtiser une femme alors.....

Rita pouffa de rire.

Mais pour qui se prenait t'il ?

- Vraiment désolée pour votre petit coeur de Pierre monsieur carreras si je l'ai heurté mais voyez-vous je n'ai rien à faire de.......

Il haussa du sourcil, attendant qu'elle finisse sa phrase. Mais elle s'arrêta puis se retourna pour reprendre ses esprits. Enerver une bête dans sa propre tanière n'étais pas une bonne idée.

- J'attends, rita. Vous disiez ?

-Rien monsieur.... Rien !

- C'est justement cette fougue et cette franchise qui a susciter mon intrigue pour vous Rita. Alors parlez sans aucune crainte.

- Non, j'ai... Je suis désolée.. Je n'aurais pas dû !

Quand il rapprocha ses lèvres du sien, Rita dû s'armer de courage pour ne pas lui donner une gifle monumentale.

Andrea, Captive Du Parrain De La Mafia. (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant