Chapitre 2

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Le lendemain matin, assise dans l'un des fauteuils de leur salon Rita ignora pour une troisième fois dans la journée l'appel de celui qu'elle évitait comme la peste. Elle reporta son regard sur l'écran télé mais vit sa petite soeur revenir avec un bouquet à la main.

- elles sont pour qui ces fleurs ? S'etonna rita quand elle vit sa soeur tenir un bouquet de roses blanche dans ses mains.

- ils viennent d'être livrés. Fit Andrea en y sortant la carte.

- alors ?

- Eh, de la part de " alejandro carreras".. Crois moi t'es pas prêt de te débarrasser de lui même si je crains que lui avoir posé un lapin alors qu'il était persuadé que tu viendrais à son invitation à dîner lui ai fortement déplu.

Rita roula des yeux.

- Je dois faire quoi de ça ?

- jette les ou garde les. Je m'en fou...

-Tu le hais carrément alors.....

- pas lui, juste ce qu'il est ! C'est le genre de mec qui croit qu'il peut avoir tout ce qu'il veut. Qu'il peut m'avoir moi parce-que le monde entier tremble de terreur à son nom.

- OK...

- ça c'est passé comment, ton premier jour de travail au bar de Ramos ?

- oh Très bien... Ramos est cool comme patron. La paye est généreuse et je m'y suis déjà fait une amie, Dretta.

- C'est super, je pense aussi demander à Madame Perez d'augmenter ma paye. Cette vieille grincheuse arrête pas de nous pourrir la vie pour des miettes de pesos.

- Je crois plutôt que tu devrais lui faire avalée sa bague en diamant si profond qu'elle s'étouffe avec....

Rita pouffa de rire. Sa soeur avait toujours eu cette nature rebelle que même leurs défunt parents n'avaient jamais pu dompter.

- On va s'en sortir, tu verras.. Fit tristement Andrea en prenant les mains de sa soeur.

- Oui soeurette.. Toutes les deux ensemble..

Elles restèrent enlacé un long moment.
Les toques à la porte mit fin à leur étreinte.
Rita y alla avant de l'ouvrir.
Elle hoqueta quand elle tomba sur deux des hommes d'alejandro carreras qu'elle reconnu tout de suite.

- euhhh... Oui ? Bafouilla t'elle éberlué.

-Monsieur carreras souhaite votre présence chez lui.... Tout de suite.

Rita sourit faussement.

- D'accord... Pas de soucis. J'y serai dans maximum trente minutes.

- Vous devez venir avec nous, Madame.

- Je peux pas. Je suis occupée pour l'instant. Dites-lui que je viendrai par mes propres moyens...

- Vous êtes obligé de nous suivre madame.

Rita Jura entre ses dents.

- d'abord c'est mademoiselle. Ensuite Ma soeur est souffrante, voyez-vous et il m'est impossible de la laisser seule. Mentit t'elle.

- pourquoi ne pas le dire à Monsieur vous-même ?.... Madame.. Rajouta t'il en lui tendant un téléphone.

Rita blêmit... Mais lui prit des mains.

Après quelques sonneries,

- Oui, illario ?

Sa voix grave et ferme la fit frémir.

- monsieur alejandro, c'est moi, Rita....

-Rita.. Refit t'il comme pour se convaincre lui-même.

- Oui Rita... J'ai...je crains de ne pas pouvoir venir tout de suite. Andrea est souffrante et je ne peux la laisser seule. Vous comprenez ?

- Biensur que oui. Mais n'est-ce pas là une autre excuse pour éviter de me voir...?

- Non, Monsieur. Pas du tout. Rétorqua t'elle rapidement.

- Bien ! Mais je désire vous voir ce soir et je passerai moi-même vous chercher à vingt heures Rita. Il est hors de question que vous me laisser planter seul dans un restaurant une autre fois.

Rita aurais ris si sa voix n'était pas aussi sérieuse et menaçante.

- D'accord pour vingt heure. Abdiqua t'elle décidée à lui dire enfin ce qu'il pensait de lui.

- J'ai hâte d'y être querrida.. Termina t'il faiblement.

Rita raccroche finalement en s'attardant sur le surnom " querrida" avec agacement......

Au moins ce soir elle lui dira enfin la vérité qui est qu'elle n'était aucunement intéressée par lui... Tout simplement !

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Andrea, Captive Du Parrain De La Mafia. (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant