Chapitre Vingt : 20 장

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- Je te laisse déposer les affaires dans la salle 392 , je te rejoins après. Je hôchai la tête, puis elle partit tout sourit. Je pu entendre au loin , décrochée  son téléphone et dire haut et fort,  sans aucune  gêne. C'est bon Unnie , je suis dispo maintenant, je te rejoins.

On m'avait encore laissé toute seule. J'étais maudite. Mais j'essayai de ne pas me laisser abattre. 

Alors que je me dirigeai vers l'ascenseur, que je vis sa silhouette s'implanter d'un seul coup dans ma pupille. Une silhouette qui ne semblait pas être qu'un bref souvenir. Je clignai des yeux plusieurs fois, c'était bien lui. Mon regard dévia sur la personne qui l' accompagnait et qui n'était d'autre Saejin. Je n'y croyais pas , et surtout je n'y avais pas pensé. Ce fut comme un électrochoc. Mes yeux paniquèrent à la seconde où ils s'étaient portés sur lui. Je dérivai mon regard comme ci de rien été et je continuai ma marche sans lâcher le regard du sol. Je ne devais rien laisser paraître. J'avançai tremblante comme une feuille. Le voir en compagnie de cette femme , me fit comprendre à quel point elle était manipulatrice. Au final , elle avait eu ce qu'elle voulait depuis le départ lui.

En une fraction de seconde, alors que je pouvais sentir soudainement son parfum, j'ai cru un instant qu'il allait posé un regard sur moi, et là, j'aurai su que tout ce qui avait été dit ne serait qu'un tissu de mensonge. Mais , je rêvais bien trop, ils passèrent devant moi, sans déposer un seul regard, je me sentis nauséeuse, et je pressai le pas pour rentrer dans l'ascenseur le plus vite possible. Essayant tant bien que mal de contenir les larmes qui ne demandaient qu'une seule chose s'échapper de mes yeux. Quand les portes se fermèrent , je sentis ma douleur s'estomper un peu plus. C'était la première fois que je le revoyais depuis la discussion sur le toit, la première fois. Alors que mon coeur ne s'était toujours pas remit . J'essayai tant bien que mal de reprendre une respiration normale, mais ce fut difficile. Dès arrivée , à l'étage correspondant, je rentrai dans la salle , déposai le matériel , avant de refermer la porte derrière moi. Je me laissai glisser le long de la porte, essayant de retenir mes larmes, mais cette fois ci , ce fus de trop , un flot sortit de mes yeux et coula contre mes joues et s'étala sur mes vêtements, laissant de petits traces humides. Mon chagrin se multiplia au fur et à mesure des secondes, je laissai ainsi échapper toute ma tristesse , toute ma faiblesse de mon corps. Je ne voulais plus ressentir cela, je voulais que ça disparaisse de mon corps , le plus vite possible.

Alors pendant je ne savais combien de minutes, je restai là, assise contre le sol froid à pleurer à chaude larme , comme l'imbécile fragile que j'étais. 

Deux coups s'émannaient de la porte, je me relevai subitement et essuyai mes larmes. Je n'eus même pas le temps de remettre mes idées en place, qu'elle s'ouvrit en grand. La lumière aveuglante ne me fit pas distinguer au premier abord qui était la personne. 

- Na Yong,  je t'ai vu entré ... Elle s'arrêta devant mon âme en peine mon dieu.. Qu'est ce qu'il t'arrive ?  Voyant In Soon ,Les larmes continuèrent de couler sur mes joues. Je ne compris pas. Pourquoi je craquais maintenant ? J'avais supporté son indifférence pendant des jours alors pourquoi maintenant ? Je devais être fort. Je ne devais pas pleurer. Ou peut être parce qu'au final cela faisait mal d'être ignorer, cela faisait mal d'être trahie par quelqu'un en qui on avait confiance. Après tout j'ai été stupide. 

-J'en sais rien, je sais juste que je ne vais pas bien ... Je laissai couler mes larmes avec indifférence, après tout à quoi servait de les essuyer alors que je savais pertinemment que d'autres larmes allaient suivre encore et encore.  Je me fichai complètement si mon maquillage coulait ou non, ce que je voulais , c'était de me libéré. 

-C'est à cause de lui ? Pas vrai ? Accentua-t-elle plus sur "lui", je hochai la tête nerveusement. Alors que je m'étais remise, assise sur le sol, je la vis me suivre et elle s'assit à côté de moi, le regard plongé devant elle. La pièce était vide, il n'y avait qu'une monticule de matériel classé très soigneuse, c'était le stockage. 

Sensation (G-Dragon)Where stories live. Discover now